Assiste.com
cr 11.06.2004 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Logiciels (logithèque) |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
Sommaire (montrer / masquer) |
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Respect de votre vie privée
Firefox est un navigateur Web conçu et écrit par la Fondation Mozilla, pour la navigation des internautes sur le Web, et non pas pour faire gagner de l'argent à leurs auteurs (comme Chrome pour Google, Internet Explorer et Edge pour Microsoft, Safari pour Apple, etc.), aux sites visités et aux sites ou services tiers présents dans les sites visités (qui, tous, en profitent pour consulter et enregistrer tout ce que vous faites).
Respect des standards du Web
Firefox respecte strictement tous les standards du Web, voire contribue à leur élaboration, là où les autres navigateurs n'en respectent que quelques-uns ou ne sont compatibles qu'avec eux-mêmes et ne respectent pas du tout les standards.
Le même sur toutes les plateformes au même moment
Firefox est multiplateforme. C'est le seul navigateur Web offrant le support d'une telle hétérogénéité de plateformes matériel/systèmes d'exploitation. Avec Firefox, les utilisateurs des grands comptes (administrations d'états, grandes industries nationales ou internationales, grandes entreprises commerciales ou de services, universités, armées, etc.) ont des comportements strictement identiques de leurs navigateurs WEB, sur quelque couple machine/systèmes d'exploitation que ce soit, et il est possible, seulement sous Firefox, de développer des applications Web qui se comporteront strictement de la même manière partout :
Toutes les versions de Windows 32 bits
Toutes les versions de Windows 64 bits
Mac OS X
iOS
Toutes les versions et distributions des Linux 32 bits
Toutes les versions et distributions des Linux 64 bits
BSD
Solaris
Android
Etc.
La même version de Firefox est disponible partout en même temps, ce qui simplifie la vie des très grands comptes et des administrations ayant un vaste parc matériel hétérogène.
Système d'exploitation | 32 bits | 64 bits |
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Windows XP SP2 | ||
Windows Server 2003 SP1 | ||
Windows Vista | ||
Windows 7 | ||
Windows 8 et 8.1 | ||
Windows 10 | ||
Windows 11 | ||
Windows 12 | ||
MAC OS X 10.9 (Mavericks) | ||
GNU Linux | ||
Android | ||
iOS |
Gratuit
Firefox est totalement gratuit.
Libre
L'étude du code de Firefox, sa modification et sa duplication, en vue de sa diffusion, sont permises, techniquement et légalement, contrairement à tous les autres navigateurs (Internet Explorer, Edge, Opera, Google Chrome, Safari) qui sont "propriétaires". Firefox est distribué sous trois licences libres différentes simultanément (MPL, GPL et LGPL).
Code ouvert (Open Source)
Le code source de Firefox est public (Open Source) et peut être analysé par tous, y compris pour s'assurer qu'aucun code espion ou malveillant n'est caché dedans. Grâce à son code totalement Open Source, Firefox bénéficie d’un climat de totale confiance, indispensable en environnement professionnel, comme en environnement privé, contrairement aux autres navigateurs Web dont les codes source sont propriétaires et fermés, donc, par nature, suspects (y compris et surtout le surfeur de plomb, Google Chrome, qui tente de faire croire qu'il est Open Source, ce qui est totalement faux et mensonger - voir : De quoi est fait un navigateur Web).
Plus rapide que les autres
Vitesse comparée javascript - Firefox vs Chrome | Vitesse comparée javascript - Firefox vs Chrome | Vitesse comparée javascript - Firefox vs Chrome |
Firefox, avec le courrieleur Thunderbird, représentent le couple vertueux, gagnant, remplaçant le couple infernal et périmé Microsoft Internet Explorer (ou Microsoft EDGE) et Outlook (ou OutLook Express).
Firefox utilisait le moteur de rendu HTML Gecko, de la Fondation Mozilla (des dizaines d'autres navigateurs Web ont adopté ce moteur de rendu).
Firefox (à partir de la version 57 du 14 nov. 2017), utilise le nouveau moteur de rendu) de la Fondation Mozilla - Quantum - qui colle strictement aux normes du W3C et est extrêmement rapide (voir, ci-dessus, les comparatifs des moteurs JavaScript de Google Chrome et de Firefox, sachant que les pages Web sont de plus en plus des usines à JavaScript.
L'usine à tricheries de Google Chrome (outre d'être une usine à espionnage) utilise, sur ses sites, des APIs Google dépréciées (Google a demandé à tous les webmasters de ne plus les utiliser et de ne reconnaître que ses nouvelles APIs) bricolées pour totalement optimiser la vitesse de Chrome et tuer les autres navigateurs Web, y compris Firefox et Edge
Google bricole le site YouTube pour volontairement le ralentir sous d'autres navigateurs que Chrome.
Ces articles :
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Un navigateur Web est composé de 4 modules :
Un module de communications
Ce module est l'interface entre le navigateur Web dans votre appareil et le monde extérieur. Il supporte toutes les formes de communications que le navigateur doit connaître et respecter pour aller dans le Web et sur l'Internet.
Un moteur de rendu
Un « moteurs de rendu » (qui n'est pas le navigateur). Il calcule graphiquement et affiche le contenu Web consulté. Tous les « moteurs de rendu » sont open source puisqu'ils ne doivent faire, avec une stricte exactitude, que et tout ce que le W3C normalise et ordonne (et strictement rien d'autre). Ils peuvent tenter de se différencier par l'exactitude du rendu et la vitesse d'exécution.
Nous avons, chez assiste.com, observé un bug dans le moteur de rendu de tous les navigateurs basés sur Chromium dont le « moteurs de rendu » (Blink) rendait mal nos flèches (haut, bas, suivant, précédent) à droite de chaque titre de chapitre de notre site (nous avons dû modifier de très nombreuses fois, durant longtemps, le dessin de ces images pour « faire avec » ce bug, avant de comprendre que cela venait du moteur de rendu de certains navigateurs utilisés pour nos tests, et qu'ils utilisaient tous Blink). Le moteur de rendu Gecko du navigateur Web Mozilla Firefox (ainsi que du courrielleur Thunderbird et de dizaines d'autres navigateurs Web) est meilleur et plus rapide.
Il y a d'autres outils et applications utilisant un moteur de rendu :
Tous les outils de développement Web (utilisés par les webmasters et les équipes de développement Web) ayant une fonction WYSIWYG (« What You See Is What You Get » - « Ce que vous voyez est ce que vous obtenez »).
Tous les clients de messagerie implantés dans votre appareil. Ils interprètent le code HTML et les codes d'autres technologies.
Tous les webmail (équivalant d'un client de messagerie, mais se trouvant sur un serveur distant). Ils interprètent, de la même manière, le code HTML et les codes d'autres technologies.
Le moteur de rendu est, lui-même, composé de 3 éléments :
Le moteur de rendu HTML 5. Il en existe 3 qui doivent répondre strictement, rien de plus, rien de moins, aux directives des standards du Web édictés par le W3C. Ils sont donc tous plus ou moins identiques (Quantum, WebKit, Blink). Le 8 décembre 2018, Microsoft a annoncé abandonner le moteur de rendu d'Edge, EdgeHTML, au profit de Blink. Les 2 ou 3 autres moteurs de rendu qui restent sont en voie de disparition. Par exemple : bug d'affichage dans Blink (corrigé depuis).
Le moteur/compilateur JavaScript. Il existe une course à la vitesse dans laquelle le moteur JavaScript de Firefox (Ion) sort premier (voir les captures d'écran des tests dans Firefox).
Le moteur de styles CSS (« Cascading Style Sheets » - « Feuilles de style en cascade »).
Le navigateur Web proprement dit
Le navigateur Web sert à la navigation proprement dite, sur le Web. Mis à part celui de Firefox qui est open source, ils sont tous en « code propriétaire » (code secret) avec interdiction contractuelle d'ingénierie inverse. C'est là que se cachent tous les outils d'espionnage, suivi, surveillance, etc.
Des modules additionnels
Les modules additionnels (add-on), parfois obligatoires, parfois optionnels, sont aux goûts et usages de l'utilisateur. C'est du code injecté dans le navigateur. Certains sont « propres », d'autres sont de véritables espions ou de pures malveillances dont les terribles cryptowares (ransomwares - rançongiciel).
Tout cela sert :
À afficher une page Web visitée.
À naviguer sur le Web.
À personnaliser le navigateur Web.
Il doit permettre au navigateur Web implanté dans l'appareil de l'utilisateur d'accéder aux ressources extérieures et doit le faire en respectant tous les standards de communication et rien que les standards.
Le « moteur de rendu » produit ce que vous voyez à l'écran, une page Web, juste la page Web, indépendamment de tout le reste (tout ce qui est affiché en haut, en bas, à gauche, à droite). Il doit être possible de conserver en mémoire plusieurs pages Web déjà affichées et sur lesquelles l'utilisateur souhaite revenir rapidement, sans retourner sur le Web et sans repasser par la phase du « moteur de rendu » (gagner du temps et économiser de la bande passante). Cela se fait avec des « onglets » dont le nombre n'est, en théorie, pas limité, mais la taille de la mémoire centrale de l'appareil peut pousser certaines pages dans une mémoire externe (disque...) pour les rappeler plus tard en cas de besoin (une forme de « Swap-in - Swap-out »).
Le navigateur Web peut demander au « moteur de rendu » d'afficher certains objets graphiques qui n'appartiennent pas à la page Web, comme les ascenseurs, des barres d'outils et des menus.
Le « moteur de rendu » :
Interprète et affiche plus ou moins bien le code HTML selon les standards du W3C (y compris les formulaires et la prise en charge de l'interaction avec l'internaute)
En respectant plus ou moins bien les styles et formats décrits dans les feuilles de style en cascade (CSS) selon les standards du W3C
En interprétant plus ou moins bien, et plus ou moins rapidement, les codes JavaScript (les scripts) de la page Web (il y a divers « moteurs JavaScript » (« interpréteur JavaScript ») dans les navigateurs Web dont les tests comparatifs de vitesse font l'objet de combats homériques : SpiderMonkey, TraceMonkey, JägerMonkey, IonMonkey, V8, JavaScriptCore, Chakra, Rhino, Tamarin, Carakan, Futhark, etc.
Avec un comportement dit « à tolérance de panne » (« fault tolerant ») qui passe son temps à tenter de rendre visible et cohérente une page bourrée de fautes de syntaxe HTML et CSS, comportement hautement et admirablement abracadabrantesque (une véritable gymnastique les pieds au mur) qui fait des merveilles, mais permet aussi beaucoup de laxisme de la part des webmasteurs.
Il existe désormais (normalisation forte) très peu de « moteur de rendu » (Quantum, Webkit, Blink, Gecko, WebCore (dérivé de KHTML), Trident, EdgeHTML et c'est presque tout). Ils sont tous open source (sauf Khtml et Trident, tous deux en voie de disparition).
Les critères de choix vont donc être :
Respect des standards du W3C
Vitesse
Aucun souci du côté des « moteurs de rendu » en termes de sécurité et de protection ou violation de la vie privée - Les « moteurs de rendu » n'interviennent absolument pas dans ce domaine et ne communiquent pas avec l'ordinateur (sauf les routines appelant les APIs du processeur graphique et les requêtes en ressources matérielles).
ATTENTION : LE MOTEUR DE RENDU N'EST PAS LE NAVIGATEUR WEB.
Qui utilise quoi ? Quels navigateurs Web (et autres applications) utilisent Webkit ou Gecko ou Quantum ou Blink ?
Gecko puis Quantum :
Un des objectifs de Gecko a été, dès le départ, le strict respect des standards du Web et des recommandations du W3C. Les standards reconnus par Gecko sont notamment HTTP, HTTPS, FTP, FTPS, SSL, Unicode, JPEG, GIF, HTML, XHTML, XML, CSS, JavaScript, ECMAScript, DOM, MathML, RDF, XSLT, SVG, PNG, RSS, Atom, Ajax et XUL. Gecko est remplacé par Quantum dans Firefox (mais continue d'exister dans des dizaines de navigateurs Web dérivés de Firefox.
Trident :
L'un des objectifs de Microsoft, avec Trident, est de ne respecter aucun standard si ce ne sont pas des « standards » de Microsoft. À ce petit jeu, face au W3C et face à tous les autres « moteurs de rendu », Microsoft a perdu.
Moteurs de renduQuels navigateurs Web et autres applicattons utilisent quel moteur de rendu | |||||||
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# | GeckoFondation Mozilla | WebkitApple-Nokia Dérivé de KHTML du projet Unix KDE | WebCoreApple Dérivé de KHTML du projet Unix KDE | BlinkDérivé de Webkit | TridentMicrosoft | EdgeHTMLMicrosoft Un fork de Trident | QuantumFondation Mozilla |
Mozilla Firefox | Konqueror | Epiphany | Google Chrome | Internet Explorer (toutes les versions, depuis la version 4.0 à 11.0) | Microsoft Edge (jusqu'au passage à Blink annoncé le 8 déc 2018) | Firefox (à partir de la version 57 le 14 novembre 2017) | |
Mozilla Thunderbird | ABrowse | Flock (depuis version 3) | Chromium | Netscape (dans la version 8) | |||
SeaMonkey | GtkHTML (du projet GNOME) | iCab (depuis version 4) | Opera (depuis sa version 15) | Maxthon (peut utiliser Gecko à la place de Trident) | |||
Servo | NetFront (microbrowser pour petits appareils) | iWeb | Vivaldi | Avant Browser | |||
Camino | OmniWeb | Microsoft Edge (annonce du 8 déc 2018) | AOL Explorer | ||||
Flock (avant la version 3) | RapidWeaver | Brave | Yahoo! Explorer | ||||
Beonex Communicator | Safari | iRider | |||||
Netscape (depuis la version 6) | Shiira | Google Talk | |||||
K-Meleon | SunriseBrowser | Impulse | |||||
Galeon | Swift | ||||||
Kazehakase | Midori | ||||||
Pale Moon (moteur Goanna, basé sur Gecko) | Origyn Web Browser | ||||||
Cyberfox | Sputnik | ||||||
Waterfox | Naveo | ||||||
Nvu | Protom Navigator | ||||||
Kompozer | |||||||
BlueGriffon | |||||||
Songbird | |||||||
Lunascape | |||||||
SmartNet Browser | |||||||
Epiphany | |||||||
Fennec | |||||||
Symphony OS (une distribution de Linux) | |||||||
Maxthon (peut utiliser Gecko à la place de Trident) |
C'est lui qui permet de :
Cliquer sur un lien pour y aller (l'ouvrir et l'afficher).
Aller à la page précédente / page suivante.
Permettre des zooms avant / arrière.
Permettre de faire des captures d'écran avec plus ou moins de sélections.
Précharger les contenus pointés dans la page Web (c'est une mauvaise bonne idée, ça) pour y accéder plus rapidement si on clique sur l'un de ces liens.
Demander le rafraîchissement de la page (afficher sa dernière mise à jour).
Gérer les paramètres et options.
Gérer les certificats.
Gérer les marque-pages.
Gérer toutes les fonctions et activités cachées, secrètes, avec interdiction d'ingénierie inverse du code lorsque celui-ci n'est pas open source.
Code open source : tout le monde peut voir ce qu'il y a dedans, ce qu'il fait et ne fait pas (il ne cache rien). Il n'y en a qu'un : Firefox.
Code fermé, propriétaire, secret, et personne ne sait ce qu'il y a dedans, ni ce qu'il fait, ni comment il le fait (filtrage du Web servant au suivi, suivi, pistage, espionnage, tracking, click path (chemin de clic - clickstream - flux de clics), suivi des déplacements du pointeur de la souris même sans action (sans clic) de l'utilisateur, géolocalisation, horodatage, mots-clés, page précédente, page suivante, préalable au chiffrement HTTPS, exploitation de la caméra, exploitation du micro, contournement du hosts local, collectes de données privées, etc.). Sauf Firefox, ils sont tous à code fermé, dont Google Chrome et Yandex.
Etc.
Choisis et installés par l'utilisateur, certains add-ons sont de confiance, comme ceux développés par la Fondation Mozilla elle-même ou l'EFF (Privacy Badger, HTTPS Everywhere...), NoScript, Ghostery, Decentraleyes, AdBlock Plus... d'autres sont extrêmement suspects, voire sont de véritables attaques ou virus.
Le « moteur de rendu », c'est ce qui fait comment vous voyez, à l'écran, une page Web, juste la page Web, indépendamment de tout le reste qui s'affiche à l'écran, autour de la page Web visitée (entête, menu, bare de navigation, bare d'outils, panneaux latéraux, bas de la fenêtre, etc.), et relève du navigateur Web, pas du « moteur de rendu » (le navigateur Web peut demander au « moteur de rendu » d'afficher certains objets graphiques qui n'appartiennent pas à la page Web, comme les ascenseurs, les barres d'outils et les menus). Le « moteur de rendu » :
Interprète et affiche plus ou moins bien le code HTML selon les standards du W3C (y compris les formulaires et la prise en charge de l'interaction avec l'internaute)
En respectant plus ou moins bien les styles et formats décripts dans les feuilles de style en cascade (CSS) selon les standards du W3C
En interprétant plus ou moins bien, et plus ou moins rapidement, les codes Javascript (les scripts) de la page Web (il y a divers « moteurs javascript » (« interpréteur javascript ») dans les navigateurs Web dont les tests comparatifs de vitesse font l'objet de combats homériques : SpiderMonkey, TraceMonkey, JägerMonkey, IonMonkey, V8, JavaScriptCore, Chakra, Rhino, Tamarin, Carakan, Futhark, etc.
Avec un comportement dit « à tolérance de panne » (« fault tolerant ») qui passe son temps à tenter de rendre visible et cohérente une page bourée de fautes de syntaxe HTML et CSS, comportement hautement et admirablement abracadabrantesque (une véritable gymnastique les pieds au mur) qui fait des merveilles, mais permet aussi beaucoup de laxisme de la part des webmasteurs.
Il existe désormais (normalisation forte) très peu de « moteur de rendu » (Quantum, Webkit, Blink, Gecko et c'est presque tout). Ils sont tous open source (sauf Khtml et Trident, tous deux en voie de disparition).
Les critères de choix vont donc être :
Respect des standards du W3C
Vitesse
Aucun souci du côté des « moteurs de rendu » en termes de sécurité et de protection ou violation de la vie privée - Les « moteurs de rendu » n'interviennent absolument pas dans ce domaine et ne communiquent pas avec l'ordinateur (sauf les routines appelant les APIs du processeur graphiques et les requêtes en ressources matérielles).
ATTENTION : LE MOTEUR DE RENDU N'EST PAS LE NAVIGATEUR WEB.
Qui utilise quoi ? Quels navigateurs Web (et autres applications) utilisent Webkit ou Gecko ou Quantum ou Blink ?
Gecko puis Quantum :
Un des objectifs de Gecko a été, dès le départ, le strict respect des standards du web et des recommandations du W3C. Les standards reconnus par Gecko sont notamment HTTP, HTTPS, FTP, FTPS, SSL, Unicode, JPEG, GIF, HTML, XHTML, XML, CSS, Javascript, ECMAScript, DOM, MathML, RDF, XSLT, SVG, PNG, RSS, Atom, Ajax et XUL. Gecko est remplacé par Quantum dans Firefox (mais continue d'exister dans des dizaines de navigateurs Web dérivés de Firefox.
Trident :
L'un des objectifs de Microsoft, avec Trident, est de ne respecter aucun standard si ce ne sont pas des « standards » de Microsoft. A ce petit jeu, façe au W3C et face à tous les autres « moteurs de rendu », Microsoft a perd
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Téléchargez Firefox et installez-le, puis :
Avoir les notions de « Traces internes ».
Avoir les notions de « Traces externes ».
Suivre, en tout ou partie, les directives de protection de la vie privée, dont :
Opt-Out de la DAA (désormais dans le RGPD que les sites doivent vous présenter).
Opt-Out de la NAI (désormais dans le RGPD que les sites doivent vous présenter).
Installer AddBlock Plus afin de bloquer, éventuellement, les publicités (bien qu'elles soient le modèle économique du Web et que leur blocage conduit à la fin du Web gratuit, les sites disparaissant ou devenant payants). Mettre les sites fiables et de confiance, à soutenir, comme assiste.com, dans leur liste blanche).
Installer EasyPrivacy (désormais incorporé dans AddBlock Plus).
Installer AntiSocial (désormais incorporé dans AddBlock Plus).
Installer BetterPrivacy (n'existe plus) contre les Flash Cookies (LSO) (Flash interdit et n'existe plus).
Installer Disconnect (désormais utilisé nativement par Firefox).
Installer Privacy Badger (de la crainte et redoutée EFF - Electronic Frontier Foundation).
Installer NoScript (protection un peu technique pour internautes un peu avancés).
Bloquer la technologie ActiveX de Microsoft (désormais totalement abandonnée).
Installer l'antivirus Pebcak :
Risques de compromissions par drive-by download (téléchargements trompeurs ou piégés).
Risques de compromissions en ingénierie sociale par des publicités trompeuses.
Risques de compromissions en ingénierie sociale par arnaques (liste), dont fraudes et phishing.
Prendre des informations de « Web de confiance » (Web Réputation) des sites avant de les ouvrir/visiter.
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Bloquer la publicité, parce qu'elle est visible, ne bloque absolument pas la surveillance, qui est invisible, ou alors à la marge. Ce qu'il faut, c'est bloquer la surveillance.
Bloquer la surveillance (le tracking) dont nous sommes victimes est un droit dont nous disposons, par de très nombreux textes de Loi et règlements.
Les cookies n'en sont qu'une toute petite partie, marginale, et il n'est besoin d'aucun cookie pour exercer la surveillance individualisée des internautes (voir les GUID), bien que l'on ne parle quasiment que des cookies parce qu'ils existent physiquement et sont donc plus faciles à jeter à la figure des internautes, comme un os à ronger, que les concepts plus discrets, plus complexes, plus vastes, de traces externes, de referrer, de Web Bug (hit-parade des utilisateurs de Web Bug) et autres en-têtes HTTP des requêtes HTTP, ou encore de centralisation du Web (accaparement du Web, monopolisation, cartellisation), etc.
Assiste.com s'est battu assez longtemps (ceci a été reconnu dès le prix de la vigilance citoyenne 2003) pour vous informer, éveiller votre vigilance et les consciences et contribuer à ce que ce droit soit enfin coulé dans le bronze de nouvelles lois spécifiques au monde numérique.
Vous êtes invités et encouragés à exercer ce droit de bloquer le tracking et de protéger votre vie privée avec des mécanismes de sortie (Opt-Out) rendus obligatoires avec la naissance du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données).
Assiste.com aurait préféré qu'un mécanisme d'acceptation (Opt-In), beaucoup plus protecteur, dur et contraignant, soit mis en place, mais faisons avec ce qui existe (c'est enfin fait avec la naissance du RGPD).
Il existe deux types d'outils. Comment bien composer avec eux :
Cas d'usage | Bloquer le tracking | Bloquer la | Conséquences |
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Cas 1 - Ne rien faire - Péril personnel et sites Web sauvegardés. | Non | Non |
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Cas 2 - Bloquer la publicité - Le pire des scénarios - Péril personnel et péril des sites Web. | Non | Oui |
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Cas 3 - Bloquer la surveillance, mais pas la publicité - Meilleur des scénarios : vie privée en grande partie sauvegardée et sites Web sauvegardés (Web gratuit sauvegardé). | Oui | Non |
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Cas 4 - Bloquer la surveillance et la publicité - Vie privée en grande partie sauvegardée, mais sites Web en péril (Web gratuit en péril). | Oui | Oui |
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Calendrier des mises à jour et versions à longue durée de support (ESR)
La Fondation Mozilla publie systématiquement une nouvelle version de Firefox toutes les 6 semaines. Ceci peut gêner les très grands utilisateurs de Firefox ayant des milliers ou des dizaines de milliers d'appareils hétérogènes (marques, modèles, systèmes d'exploitation, etc.) équipés de Firefox (États, Gouvernements, Universités, Communes, Grandes entreprises, Grandes organisations, Grands comptes, etc.). Ils ne peuvent se permettre une mise à jour à une telle fréquence.
Il existe donc des versions de Firefox à longue durée de support technique (12 mois) dites ESR (Extended Support Release).
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En décembre 2010, Firefox devient temporairement le navigateur le plus utilisé en Europe devant Internet Explorer et Google Chrome. Firefox se situe, selon une majorité des études réalisées en Europe et dans le monde, au deuxième rang des navigateurs les plus utilisés au monde, derrière le navigateur suspect Google Chrome.
Google Chrome bénéficie :
D'un effet de lancement avec entretien d'un énorme buzz
D'un effet de mode
D'une distribution basée sur le mensonge (Google Chrome n'est pas Open Source, contrairement au bruit qui est répandu)
D'un autre buzz mensonger à propos de la vitesse de Google Chrome (Google Chrome est lent)
D'une distribution très agressive. La société Google a les moyens de payer, tandis que la Fondation Mozilla, puissante par sa posture intransigeante et ses initiatives toujours en avance, est une fondation à but non lucratif.
Des constructeurs d'ordinateurs sont payés par Google pour embarquer Google Chrome, comme Sony, où Google Chrome est installé de base au détriment d'Internet Explorer et EDGE.
Des éditeurs de logiciels sont payés par Google pour livrer Google Chrome (livraison liée [bundle] par piégeage des téléchargeurs de logiciels)
Des éditeurs de logiciels sont payés par Google pour installer Google Chrome (livraison liée [bundle] par piégeage des installeurs de logiciels)
Des sites de téléchargement piégés pratiquent le repack rémunérateur sur le dos des éditeurs de logiciels pour bénéficier des largesses de Google
La Fondation Mozilla a bénéficié, durant des années, de sponsorisation par Google. 85% du budget de fonctionnement de la Fondation Mozilla provenait de Google qui poussait ainsi la Fondation, à son insu, à tuer Microsoft Internet Explorer tandis que Google Chrome était silencieusement en développement. Google demandait en retour que Firefox mette la page d'accueil de Google en page de démarrage de Firefox, page qui, dès que Google Chrome fut prêt, contenait une incitation à installer Google Chrome ! Une fois Microsoft Internet Explorer tué, Firefox s'est donc tiré une balle dans le pied. Maintenant, Google cesse sa sponsorisation de la Fondation Mozilla, cherchant à tuer son dernier concurrent. Ce jeu géopolitique de domination du monde semble faussé, mais Firefox est et reste le meilleur navigateur Web au monde, et la Fondation Mozilla est pérennisée avec les soutiens de nouveaux sponsors.
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Fonctionnalités de navigation natives de Firefox (tous les navigateurs tentent de copier les fonctionnalités inventées par Firefox, sans jamais l'égaler)
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Performances de Firefox
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Sécurité et vie privée - Un point sur lequel aucun navigateur n'arrive aux chevilles de Firefox
Dans Firefox, faire :
Outils Options Général Paragraphe « Téléchargement » Cocher les deux cases :
Ceci fera apparaître une petite fenêtre vous demandant où mettre ce que vous vous apprêtez à télécharger.
Ajoutez VTZilla
Ceci ajoutera à la petite fenêtre précédente un bouton d'accès direct au service multi-antivirus en ligne « VirusTotal ». Vous pourrez ainsi obtenir, avant même de lancer le téléchargement, l'avis de près de 40 sociétés de Web réputation à propos du site d'où vient le téléchargement (un avis froid, technique, sans la pollution des avis humains à la WOT), et l'analyse antivirale du fichier lui-même avec près de 70 antivirus réglés en mode paranoïaque et totalement à jour.
Les navigateurs Web tentent de rendre la navigation de tous les internautes du monde plus propre, plus sécurisée, moins angoissante, en particulier en utilisant des filtres développés par des tiers extérieurs. Si l'utilisateur peut choisir un ou plusieurs filtres parmi ceux existants (liste ci-dessous), les éditeurs de navigateurs Web en installent un de manière native dans leur produit.
Il ne faut pas se leurer : ces dispositifs offerts gratuitement aux développeurs de navigateurs Web sont monétisés par de la surveillance des faits et gestes des internautes (Tracking Profiling Analyse comportementale Marketing comportemental). Si vous coupez Ethernet et la WiFi, vous pouvez appercevoir, parfois, un message d'erreur de l'un de ces filtres échouant à tenter une sortie vers son serveur, preuve du Tracking.
Ces filtres recherchent en permanence la présence du nom de domaine (site Web) de chaque lien (URL) sur laquelle vous cliquez (lien dans les pages Web visitées, liens des résultats de recherches avec un moteur de recherche, etc. ...) dans deux listes noires qu'ils maintiennent :
Un avertissement vous éclaire sur le problème et vous demande si vous souhaitez poursuivre malgré tout ou abandonner.
Lorsque le filtre Safe Browsing signale au navigateur Web que l'URL que l'internaute tente d'atteindre est dangereuse (site de phishing, site de malwares, site d'attaques, site contrefait, etc. ...), le navigateur Web le signale. Deux avertissements différents peuvent apparaître, selon la nature de l'attaque.
Vous avez alors trois possibilités :
Les filtres anti-phishing et anti-malwares utilisés de manière native par les éditeurs de navigateurs Web sont :
Lire l'article Comparatif Google Safe Browsing vs Microsoft SmartScreen
Ces dispositifs peuvent être activés ou désactivés.
Tous les antivirus proposent des dispositifs similaires (parfois optionnels, dans des versions généralement appelées « Internet Security »), qui peuvent fonctionner en complément ou en remplacement des dispositifs natifs.
Il existe des dispositifs tiers, qui peuvent être installés sous forme de plugins, et qui fonctionnent également en complément ou en remplacment des deux autres :
Si votre appareil comporte une installation de Firefox ancienne, lors de son lancement (par exemple, vous n'avez pas utilisé cet appareil depuis des mois ou des années), ceci est détecté et la Fondation Mozilla vous demande si vous souhaitez le mettre complètement à jour. Si oui, vos personnalisations et les modules complémentaires que vous auriez installés seront supprimés. Les paramètres de Firefox seront restaurés à leurs valeurs par défaut. Par défaut, Firefox restaure toutes les fenêtres et tous les onglets. Vous pouvez éventuellement choisir ce que vous souhaitez restaurer.
Configuration requise pour Firefox
Firefox 131.0
Windows
Mac
Appareils sous GNU/Linux
Dossier : Navigateurs Web |
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06.08.1991 : WorldWideWeb (n'existe plus) |
Collection de dossiers : Les logithèques |
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