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cr 30.03.2015 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Logiciels (logithèque) |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
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Le logiciel « Microsoft Edge », annoncé officiellement le 21.01.2015 sous le nom de code de « Project Spartan », est un navigateur Web de la société Microsoft, dévoilé avec Windows 10, et ayant l'ambition de remplacer l'autre navigateur de la société Microsoft : Internet Explorer.
En décembre 2014, Microsoft laisse filtrer l’information qu’un nouveau navigateur Web, sous le nom de code « Spartan », est en développement pour Windows 10. Il s’agit d’un produit entièrement développé de zéro (à partir de scratch) et pas un avatar d’Internet Explorer qui sera conservé pour des raisons de rétrocompatibilité, le moteur de rendu d’Edge voulant (enfin) respecter les standards, ce qu’Internet Explorer ne faisait pas du tout.
Le 21 janvier 2015, Microsoft annonce officiellement que « Spartan » tournera sous Windows 10 bureau et Windows 10 mobile.
Le 30 mars 2015, « Spartan » est le navigateur par défaut de Windows 10 Technical Preview build 10049. Microsoft annonce qu'Internet Explorer 11 sera déprécié.
Le 29 avril 2015, le nom de Microsoft « Edge » est annoncé officiellement.
Le 25 juin 2015, Microsoft publie la version 19.10149 pour Windows 10 mobile. Le logo « Edge » dévoilé, conservant un air de famille avec le logo d'Internet Explorer.
Le 28 juin 2015, c’est la version 20.10158 pour Windows 10 de bureau.
Le 15 juillet, la version 20.10240 est présentée en tant que version finale aux initiés
Le 29 juillet, la même version est enfin distribuée aux utilisateurs finaux.
Le 5 novembre 2015, après plusieurs versions et mises à jour auprès des initiés, Microsoft publie la seconde version publique d'Edge.
Le 12 novembre 2015, la mise à jour est déployée à la fois pour les utilisateurs de bureau et pour les utilisateurs de la Xbox One, le 18 novembre pour les utilisateurs de Windows 10 Mobile et le 19 novembre pour les utilisateurs bêta 4 du futur Windows Server 2016.
En novembre 2017, Microsoft publie les ports d'Edge pour Android et iOS. Les applications intègrent et synchronisent la version de bureau sur les ordinateurs Windows 10. En raison de diverses contraintes techniques ou de plate-forme, ces ports sont ceux du moteur de rendu « Webkit » de Chromium (et son fork « Blink »).
Le 6 décembre 2018, Microsoft lance un coup de tonnerre en annonçant l’abandon pur et simple d’Edge maison pour refaire Edge sur la base de Chromium, son moteur de rendu « Blink » et son moteur JavaScript V8. Microsoft masque son abandon en criant fièrement qu’il va améliorer Chromium. En effet, Microsoft arrive, dans certaines tests de mesures d’économie d’énergie, à être moins consommateur que Chrome, ce qui améliorerait la durée de vie des batteries des appareils portables (par exemple lors du visionnage d’un film). Microsoft annonce également qu’Edge sera disponible sous Windows 7, Windows 8 et macOS et que les fréquences des mises à jour se rapprocheront.
Edge est, bien entendu, installé d'origine dans Windows 11.
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Un navigateur Web est composé de 4 modules :
Un module de communications
Ce module est l'interface entre le navigateur Web dans votre appareil et le monde extérieur. Il supporte toutes les formes de communications que le navigateur doit connaître et respecter pour aller dans le Web et sur l'Internet.
Un moteur de rendu
Un « moteurs de rendu » (qui n'est pas le navigateur). Il calcule graphiquement et affiche le contenu Web consulté. Tous les « moteurs de rendu » sont open source puisqu'ils ne doivent faire, avec une stricte exactitude, que et tout ce que le W3C normalise et ordonne (et strictement rien d'autre). Ils peuvent tenter de se différencier par l'exactitude du rendu et la vitesse d'exécution.
Nous avons, chez assiste.com, observé un bug dans le moteur de rendu de tous les navigateurs basés sur Chromium dont le « moteurs de rendu » (Blink) rendait mal nos flèches (haut, bas, suivant, précédent) à droite de chaque titre de chapitre de notre site (nous avons dû modifier de très nombreuses fois, durant longtemps, le dessin de ces images pour « faire avec » ce bug, avant de comprendre que cela venait du moteur de rendu de certains navigateurs utilisés pour nos tests, et qu'ils utilisaient tous Blink). Le moteur de rendu Gecko du navigateur Web Mozilla Firefox (ainsi que du courrielleur Thunderbird et de dizaines d'autres navigateurs Web) est meilleur et plus rapide.
Il y a d'autres outils et applications utilisant un moteur de rendu :
Tous les outils de développement Web (utilisés par les webmasters et les équipes de développement Web) ayant une fonction WYSIWYG (« What You See Is What You Get » - « Ce que vous voyez est ce que vous obtenez »).
Tous les clients de messagerie implantés dans votre appareil. Ils interprètent le code HTML et les codes d'autres technologies.
Tous les webmail (équivalant d'un client de messagerie, mais se trouvant sur un serveur distant). Ils interprètent, de la même manière, le code HTML et les codes d'autres technologies.
Le moteur de rendu est, lui-même, composé de 3 éléments :
Le moteur de rendu HTML 5. Il en existe 3 qui doivent répondre strictement, rien de plus, rien de moins, aux directives des standards du Web édictés par le W3C. Ils sont donc tous plus ou moins identiques (Quantum, WebKit, Blink). Le 8 décembre 2018, Microsoft a annoncé abandonner le moteur de rendu d'Edge, EdgeHTML, au profit de Blink. Les 2 ou 3 autres moteurs de rendu qui restent sont en voie de disparition. Par exemple : bug d'affichage dans Blink (corrigé depuis).
Le moteur/compilateur JavaScript. Il existe une course à la vitesse dans laquelle le moteur JavaScript de Firefox (Ion) sort premier (voir les captures d'écran des tests dans Firefox).
Le moteur de styles CSS (« Cascading Style Sheets » - « Feuilles de style en cascade »).
Le navigateur Web proprement dit
Le navigateur Web sert à la navigation proprement dite, sur le Web. Mis à part celui de Firefox qui est open source, ils sont tous en « code propriétaire » (code secret) avec interdiction contractuelle d'ingénierie inverse. C'est là que se cachent tous les outils d'espionnage, suivi, surveillance, etc.
Des modules additionnels
Les modules additionnels (add-on), parfois obligatoires, parfois optionnels, sont aux goûts et usages de l'utilisateur. C'est du code injecté dans le navigateur. Certains sont « propres », d'autres sont de véritables espions ou de pures malveillances dont les terribles cryptowares (ransomwares - rançongiciel).
Tout cela sert :
À afficher une page Web visitée.
À naviguer sur le Web.
À personnaliser le navigateur Web.
Il doit permettre au navigateur Web implanté dans l'appareil de l'utilisateur d'accéder aux ressources extérieures et doit le faire en respectant tous les standards de communication et rien que les standards.
Le « moteur de rendu » produit ce que vous voyez à l'écran, une page Web, juste la page Web, indépendamment de tout le reste (tout ce qui est affiché en haut, en bas, à gauche, à droite). Il doit être possible de conserver en mémoire plusieurs pages Web déjà affichées et sur lesquelles l'utilisateur souhaite revenir rapidement, sans retourner sur le Web et sans repasser par la phase du « moteur de rendu » (gagner du temps et économiser de la bande passante). Cela se fait avec des « onglets » dont le nombre n'est, en théorie, pas limité, mais la taille de la mémoire centrale de l'appareil peut pousser certaines pages dans une mémoire externe (disque...) pour les rappeler plus tard en cas de besoin (une forme de « Swap-in - Swap-out »).
Le navigateur Web peut demander au « moteur de rendu » d'afficher certains objets graphiques qui n'appartiennent pas à la page Web, comme les ascenseurs, des barres d'outils et des menus.
Le « moteur de rendu » :
Interprète et affiche plus ou moins bien le code HTML selon les standards du W3C (y compris les formulaires et la prise en charge de l'interaction avec l'internaute)
En respectant plus ou moins bien les styles et formats décrits dans les feuilles de style en cascade (CSS) selon les standards du W3C
En interprétant plus ou moins bien, et plus ou moins rapidement, les codes JavaScript (les scripts) de la page Web (il y a divers « moteurs JavaScript » (« interpréteur JavaScript ») dans les navigateurs Web dont les tests comparatifs de vitesse font l'objet de combats homériques : SpiderMonkey, TraceMonkey, JägerMonkey, IonMonkey, V8, JavaScriptCore, Chakra, Rhino, Tamarin, Carakan, Futhark, etc.
Avec un comportement dit « à tolérance de panne » (« fault tolerant ») qui passe son temps à tenter de rendre visible et cohérente une page bourrée de fautes de syntaxe HTML et CSS, comportement hautement et admirablement abracadabrantesque (une véritable gymnastique les pieds au mur) qui fait des merveilles, mais permet aussi beaucoup de laxisme de la part des webmasteurs.
Il existe désormais (normalisation forte) très peu de « moteur de rendu » (Quantum, Webkit, Blink, Gecko, WebCore (dérivé de KHTML), Trident, EdgeHTML et c'est presque tout). Ils sont tous open source (sauf Khtml et Trident, tous deux en voie de disparition).
Les critères de choix vont donc être :
Respect des standards du W3C
Vitesse
Aucun souci du côté des « moteurs de rendu » en termes de sécurité et de protection ou violation de la vie privée - Les « moteurs de rendu » n'interviennent absolument pas dans ce domaine et ne communiquent pas avec l'ordinateur (sauf les routines appelant les APIs du processeur graphique et les requêtes en ressources matérielles).
ATTENTION : LE MOTEUR DE RENDU N'EST PAS LE NAVIGATEUR WEB.
Qui utilise quoi ? Quels navigateurs Web (et autres applications) utilisent Webkit ou Gecko ou Quantum ou Blink ?
Gecko puis Quantum :
Un des objectifs de Gecko a été, dès le départ, le strict respect des standards du Web et des recommandations du W3C. Les standards reconnus par Gecko sont notamment HTTP, HTTPS, FTP, FTPS, SSL, Unicode, JPEG, GIF, HTML, XHTML, XML, CSS, JavaScript, ECMAScript, DOM, MathML, RDF, XSLT, SVG, PNG, RSS, Atom, Ajax et XUL. Gecko est remplacé par Quantum dans Firefox (mais continue d'exister dans des dizaines de navigateurs Web dérivés de Firefox.
Trident :
L'un des objectifs de Microsoft, avec Trident, est de ne respecter aucun standard si ce ne sont pas des « standards » de Microsoft. À ce petit jeu, face au W3C et face à tous les autres « moteurs de rendu », Microsoft a perdu.
Moteurs de renduQuels navigateurs Web et autres applicattons utilisent quel moteur de rendu | |||||||
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# | GeckoFondation Mozilla | WebkitApple-Nokia Dérivé de KHTML du projet Unix KDE | WebCoreApple Dérivé de KHTML du projet Unix KDE | BlinkDérivé de Webkit | TridentMicrosoft | EdgeHTMLMicrosoft Un fork de Trident | QuantumFondation Mozilla |
Mozilla Firefox | Konqueror | Epiphany | Google Chrome | Internet Explorer (toutes les versions, depuis la version 4.0 à 11.0) | Microsoft Edge (jusqu'au passage à Blink annoncé le 8 déc 2018) | Firefox (à partir de la version 57 le 14 novembre 2017) | |
Mozilla Thunderbird | ABrowse | Flock (depuis version 3) | Chromium | Netscape (dans la version 8) | |||
SeaMonkey | GtkHTML (du projet GNOME) | iCab (depuis version 4) | Opera (depuis sa version 15) | Maxthon (peut utiliser Gecko à la place de Trident) | |||
Servo | NetFront (microbrowser pour petits appareils) | iWeb | Vivaldi | Avant Browser | |||
Camino | OmniWeb | Microsoft Edge (annonce du 8 déc 2018) | AOL Explorer | ||||
Flock (avant la version 3) | RapidWeaver | Brave | Yahoo! Explorer | ||||
Beonex Communicator | Safari | iRider | |||||
Netscape (depuis la version 6) | Shiira | Google Talk | |||||
K-Meleon | SunriseBrowser | Impulse | |||||
Galeon | Swift | ||||||
Kazehakase | Midori | ||||||
Pale Moon (moteur Goanna, basé sur Gecko) | Origyn Web Browser | ||||||
Cyberfox | Sputnik | ||||||
Waterfox | Naveo | ||||||
Nvu | Protom Navigator | ||||||
Kompozer | |||||||
BlueGriffon | |||||||
Songbird | |||||||
Lunascape | |||||||
SmartNet Browser | |||||||
Epiphany | |||||||
Fennec | |||||||
Symphony OS (une distribution de Linux) | |||||||
Maxthon (peut utiliser Gecko à la place de Trident) |
C'est lui qui permet de :
Cliquer sur un lien pour y aller (l'ouvrir et l'afficher).
Aller à la page précédente / page suivante.
Permettre des zooms avant / arrière.
Permettre de faire des captures d'écran avec plus ou moins de sélections.
Précharger les contenus pointés dans la page Web (c'est une mauvaise bonne idée, ça) pour y accéder plus rapidement si on clique sur l'un de ces liens.
Demander le rafraîchissement de la page (afficher sa dernière mise à jour).
Gérer les paramètres et options.
Gérer les certificats.
Gérer les marque-pages.
Gérer toutes les fonctions et activités cachées, secrètes, avec interdiction d'ingénierie inverse du code lorsque celui-ci n'est pas open source.
Code open source : tout le monde peut voir ce qu'il y a dedans, ce qu'il fait et ne fait pas (il ne cache rien). Il n'y en a qu'un : Firefox.
Code fermé, propriétaire, secret, et personne ne sait ce qu'il y a dedans, ni ce qu'il fait, ni comment il le fait (filtrage du Web servant au suivi, suivi, pistage, espionnage, tracking, click path (chemin de clic - clickstream - flux de clics), suivi des déplacements du pointeur de la souris même sans action (sans clic) de l'utilisateur, géolocalisation, horodatage, mots-clés, page précédente, page suivante, préalable au chiffrement HTTPS, exploitation de la caméra, exploitation du micro, contournement du hosts local, collectes de données privées, etc.). Sauf Firefox, ils sont tous à code fermé, dont Google Chrome et Yandex.
Etc.
Choisis et installés par l'utilisateur, certains add-ons sont de confiance, comme ceux développés par la Fondation Mozilla elle-même ou l'EFF (Privacy Badger, HTTPS Everywhere...), NoScript, Ghostery, Decentraleyes, AdBlock Plus... d'autres sont extrêmement suspects, voire sont de véritables attaques ou virus.
Le « moteur de rendu », c'est ce qui fait comment vous voyez, à l'écran, une page Web, juste la page Web, indépendamment de tout le reste qui s'affiche à l'écran, autour de la page Web visitée (entête, menu, bare de navigation, bare d'outils, panneaux latéraux, bas de la fenêtre, etc.), et relève du navigateur Web, pas du « moteur de rendu » (le navigateur Web peut demander au « moteur de rendu » d'afficher certains objets graphiques qui n'appartiennent pas à la page Web, comme les ascenseurs, les barres d'outils et les menus). Le « moteur de rendu » :
Interprète et affiche plus ou moins bien le code HTML selon les standards du W3C (y compris les formulaires et la prise en charge de l'interaction avec l'internaute)
En respectant plus ou moins bien les styles et formats décripts dans les feuilles de style en cascade (CSS) selon les standards du W3C
En interprétant plus ou moins bien, et plus ou moins rapidement, les codes Javascript (les scripts) de la page Web (il y a divers « moteurs javascript » (« interpréteur javascript ») dans les navigateurs Web dont les tests comparatifs de vitesse font l'objet de combats homériques : SpiderMonkey, TraceMonkey, JägerMonkey, IonMonkey, V8, JavaScriptCore, Chakra, Rhino, Tamarin, Carakan, Futhark, etc.
Avec un comportement dit « à tolérance de panne » (« fault tolerant ») qui passe son temps à tenter de rendre visible et cohérente une page bourée de fautes de syntaxe HTML et CSS, comportement hautement et admirablement abracadabrantesque (une véritable gymnastique les pieds au mur) qui fait des merveilles, mais permet aussi beaucoup de laxisme de la part des webmasteurs.
Il existe désormais (normalisation forte) très peu de « moteur de rendu » (Quantum, Webkit, Blink, Gecko et c'est presque tout). Ils sont tous open source (sauf Khtml et Trident, tous deux en voie de disparition).
Les critères de choix vont donc être :
Respect des standards du W3C
Vitesse
Aucun souci du côté des « moteurs de rendu » en termes de sécurité et de protection ou violation de la vie privée - Les « moteurs de rendu » n'interviennent absolument pas dans ce domaine et ne communiquent pas avec l'ordinateur (sauf les routines appelant les APIs du processeur graphiques et les requêtes en ressources matérielles).
ATTENTION : LE MOTEUR DE RENDU N'EST PAS LE NAVIGATEUR WEB.
Qui utilise quoi ? Quels navigateurs Web (et autres applications) utilisent Webkit ou Gecko ou Quantum ou Blink ?
Gecko puis Quantum :
Un des objectifs de Gecko a été, dès le départ, le strict respect des standards du web et des recommandations du W3C. Les standards reconnus par Gecko sont notamment HTTP, HTTPS, FTP, FTPS, SSL, Unicode, JPEG, GIF, HTML, XHTML, XML, CSS, Javascript, ECMAScript, DOM, MathML, RDF, XSLT, SVG, PNG, RSS, Atom, Ajax et XUL. Gecko est remplacé par Quantum dans Firefox (mais continue d'exister dans des dizaines de navigateurs Web dérivés de Firefox.
Trident :
L'un des objectifs de Microsoft, avec Trident, est de ne respecter aucun standard si ce ne sont pas des « standards » de Microsoft. A ce petit jeu, façe au W3C et face à tous les autres « moteurs de rendu », Microsoft a perd
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Microsoft Edge est censé remplacer Internet Explorer, ce vieux navigateur Web qui ne respecte aucun standard et qui est qualifié de générateur de failles de sécurité en flux continu. Or :
Lors des Windows Update, tous les seconds mardi de chaque mois (« patch tuesday - le mardi des patchs »), on s'aperçoit que les correctifs de failles de sécurité sont les mêmes, en même temps, pour Internet Explorer et pour « Microsoft Edge ». La question se pose alors : est-ce que « Microsoft Edge » n'est qu'un rhabillage d'Internet Explorer.
Microsoft, comme d'habitude, tente de forcer la main à la communauté et aux autorités de gouvernance du Web en introduisant des formats non standard dans « Microsoft Edge » (des formats propriétaires qu'il entend pousser), tel que Dolby Audio, mais ne reconnaît toujours pas des formats ouverts et libre comme le format audio OGG Vorbis sorti en 2002, que Microsoft ne savait déjà pas reconnaître dans Internet Explorer. Microsoft déclare, depuis 2002, évaluer ce format ! On sait que Microsoft est totalement opposé à tout ce qui est :
« Libre », donc gratuit.
« Open source », donc sans espionnage ni autres suspicions.
Microsoft ne jure que par ses produits propriétaires, au code fermé et secret, commerciaux, suspects et obscurs.
Des deux points précédents, il est légitime de se demander si « Microsoft Edge » n'est pas, tout simplement, une modification d'Internet Explorer au lieu d'un outil totalement nouveau. D'ailleurs, « Microsoft Edge » utilise, comme moteur de rendu, EdgeHTML, qui est un fork (une simple modification) de Trident (qui est le moteur de rendu d'Internet Explorer dans toutes ses versions Windows).
« Microsoft Edge » ne supporte pas la technologie scélérate ActiveX qui est donc, enfin, abandonnée.
« Microsoft Edge » ne supporte pas la technologie des BHO (Browser Helper Object), une technologie bâtarde enfin abandonnée d'Internet Explorer entre les Plug-in et les Add-on. Le principe même des Plug-in est abandonné fin 2016, dans tous les navigateurs. « Microsoft Edge » supporte des Add-on. Plus aucune barre d'outils développées avec la technologie des BHOs ne sera supportée - les éditeurs devront les redévelopper avec la technologie des Add-on.
« Microsoft Edge » ne supporte pas VML (Vector Markup Language), enfin abandonnée. VML (Vector Markup Language) est un langage XML ouvert destiné à la création de graphismes vectoriels 2D ou 3D, statiques ou animés, sur les pages Web. Développé par Microsoft, rejoint par Autodesk, Hewlett-Packard, Macromedia et Visio, il a été rejeté par l'organisme de gouvernance des standards du Web, le W3C, car il entrait en concurrence avec PGML (Precision Graphics Markup Language) proposé par Adobe Systems et Sun Microsystems, rejoints par IBM et Netscape. Le W3C optera pour une fusion de VML et PGML qui donna naissance au standard SVG (Scalable Vector Graphics). VML n'est donc utilisé, hors normes, que par Internet Explorer, Microsoft Office et Silverlight.
« Microsoft Edge » ne supporte pas le langage de script VBScript (Visual Basic Script), une tentative hors norme, enfin abandonnée, de Microsoft, de faire concurrence à JavaScript (le standard du scripting dans les pages Web). VBScript est un langage de script propre à Microsoft (rejeté par l'organisme de gouvernance des standards du Web, le W3C. Microsoft faisant le forcing avec VBScript, ce dernier n'est interprété que par Internet Explorer. VBScript n'a donc aucune portabilité, contrairement à JavaScript qui est supporté par la totalité des navigateurs Web. VBScript a été implémenté pour la première fois dans Internet Explorer version 3. L'absence d'interopérabilité de VBScript avec les autres navigateurs fait que les développeurs Web l'ont totalement ignoré. Microsoft abandonne enfin VBScript à partir d'Internet Explorer 11 et Edge.
Microsoft Edge est « animable » avec « Cortana », un assistant qui peut prendre la forme d'une intelligence artificielle du même jeu vidéo à succès « Halo ». Ce personnage est un hologramme aux traits féminin du nom de « Cortana ». Il y a deux problèmes :
L'assistant « Cortana » de « Microsoft Edge » s'appuie sur le moteur de recherche « Bing » de Microsoft, et sur des données utilisateur qui sont remontées sans cesse sur les serveurs de Microsoft.
Le service « Foursquare », racheté par Microsoft, est également utilisé pour vous géolocaliser et cette information remonte également.
« Cortana », « Microsoft Edge » et tous les produits Microsoft, y compris, de manière rétroactive dans Windows 8 et Windows 7, sont affectés de multiples dispositifs d'espionnages dont ceux appelés, pudiquement (ou hypocritement) « Télémétrie ». Voir Microsoft espionne et DWS (Distroy Windows Spying).
L'assistant « Cortana » de « Halo » déclare, dès sa première apparition dans « Halo », où elle se présente elle-même, aussi sympathique, réussi et attachant que soit l'hologramme, qu'elle est une intelligence artificielle qui a déjà 10 ans et qu'elle devrait être totalement obsolète et éteinte.
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Le nom de code « Project Spartan », provient du super héros de fiction « Spartan John-117 », LE « Spartan », souvent appelé « Spartan 117 », dans les jeux vidéo à succès « Halo ». Les joueurs, innombrables, incarnent ce personnage héroïque et attachant.
« Spartan 117 » est classé 8ème meilleur personnage de jeu vidéo de l'histoire des jeux vidéo. Il est réputé avoir été créé par diverses manipulations et modifications pour protéger et éliminer les menaces.
Un autre nom issu de « Halo » va être utilisé : « Cortana »
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Dossier : Navigateurs Web |
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06.08.1991 : WorldWideWeb (n'existe plus) |
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