Opera est un navigateur Wev gratuit, multiplateforme (Windows, Mac, Unix), assez confidentiel (environ 1,4% des internautes du monde, un peu plus en Europe avec environ 2,6% - chiffres Statcounter mars 2014).
Opera, depuis sa création en 1994, développait son propre moteur de rendu (Elektra jusqu'en 2003 puis Presto à partir du 28.01.2003) et son propre moteur d'interprétation JavaScript (Carakan). Des licences du moteur de rendu Presto sont vendues à d'autres utilisateurs comme les deux plus grands outils de développement Web pour leurs fonctions WYSIWYG : Adobe Golive CS2 et suivants et Adobe Dreamweaver (jusqu'à la version 13.1 du 27.08.2013 ou Dreamwaver abandonne Presto pour WebKit et V8).
Opera, le 13.02.2013, est passé au moteur de rendu WebKit et au moteur JavaScript V8 (moteur JavaScript utilisé par Google Chrome) (annonce).
Google ayant modifié le moteur de rendu WebKit pour en faire un " fork " appelé Blink, le 03.04.2013, Opera version 15 adopte le moteur de rendu Blink mais, contrairement à Google Chrome, qui va commencer par s'appuyer sur le navigateur Chromium pour faire Chrome, Opéra va continuer avec son propre navigateur, incluant de nombreuses fonctions en plus de la navigation Internet :
- Opera comporte un client bittorrent
- Opera comporte un gestionnaire de courriels.
- Opera Unite offre la possibilité de transformer le navigateur en serveur de partage multimédia.
Opera supporte des extensions.

Opera - Paramètres des options d'installation
Opera : Dispositif natif anti-phising et anti-malwares
Les navigateurs Web tentent de rendre la navigation de tous les internautes du monde plus propre, plus sécurisée, moins angoissante, en particulier en utilisant des filtres développés par des tiers extérieurs. Si l'utilisateur peut choisir un ou plusieurs filtres parmi ceux existants (liste ci-dessous), les éditeurs de navigateurs Web en installent un de manière native dans leur produit.
Il ne faut pas se leurer : ces dispositifs offerts gratuitement aux développeurs de navigateurs Web sont monétisés par de la surveillance des faits et gestes des internautes (Tracking
Profiling
Analyse comportementale
Marketing comportemental). Si vous coupez Ethernet et la WiFi, vous pouvez appercevoir, parfois, un message d'erreur de l'un de ces filtres échouant à tenter une sortie vers son serveur, preuve du Tracking.
Ces filtres recherchent en permanence la présence du nom de domaine (site Web) de chaque lien (URL) sur laquelle vous cliquez (lien dans les pages Web visitées, liens des résultats de recherches avec un moteur de recherche, etc. ...) dans deux listes noires qu'ils maintiennent :
- Liste des sites dont certaines pages, que ce soit par la volonté de leurs éditeurs ou à leur insu (sites hackés), pratiquent le phishing.
- Liste des sites dont certaines pages, que ce soit par la volonté de leurs éditeurs ou à leur insu (sites hackés), attaquent le visiteur (distribution de malwares, tentativent d'exploitation de faille de sécurité, etc.).
Un avertissement vous éclaire sur le problème et vous demande si vous souhaitez poursuivre malgré tout ou abandonner.
Exemple avec le filtre Google Safe Browsing et la manière dont Firefox le met en œuvre :
Lorsque le filtre Safe Browsing signale au navigateur Web que l'URL que l'internaute tente d'atteindre est dangereuse (site de phishing, site de malwares, site d'attaques, site contrefait, etc. ...), le navigateur Web le signale. Deux avertissements différents peuvent apparaître, selon la nature de l'attaque.
Vous avez alors trois possibilités :
- Sortir et revenir à la page précédente.
- Demander des informations complémentaires sur la page, son site et la raison de l'avertissement
- Ignorer l'avertissement et courir le risque, ce qui, dans certains cas, ne pardonne pas.

Alerte :
La page demandée est une contrefaçon d'une page d'un site réel - c'est une page de
Phishing
Alerte :
La page demandée embarque une attaque (un programme malveillant ou une exploitation d'une
faille de sécurité).
Les filtres anti-phishing et anti-malwares utilisés de manière native par les éditeurs de navigateurs Web sont :
- Firefox utilise Google Safe Browsing(lancé le 21 mai 2007)
- Google Chrome utilise Google Safe Browsing(lancé le 21 mai 2007)
- Safari utilise Google Safe Browsing(lancé le 21 mai 2007)
- Microsoft Internet Explorer (toutes versions) utilise Microsoft SmartScreen
- Microsoft Egde utilise Microsoft SmartScreen
- Opera utilise une combinaison des listes noires anti-phishing de Netcraft et PhishTank ainsi que la liste noire anti-malware de TRUSTe.
- Yandex, moteur de recherche russe, peu ou pas utilisé en France, dispose d'un outil similaire appelé Yandex Safe Browsing.
- Blekko, le moteur participatif de Rich Skrenta, laisse passer moins de malveillances que Yandex Safe Browsing, Google Safe Browsing et Microsoft SmartScreen. Il se base sur du crowdsourcing. Blekko a fermé le 27 mars 2015, racheté par IBM.
Lire l'article
Comparatif Google Safe Browsing vs Microsoft SmartScreenCes dispositifs peuvent être activés ou désactivés.
Tous les antivirus proposent des dispositifs similaires (parfois optionnels, dans des versions généralement appelées « Internet Security »), qui peuvent fonctionner en complément ou en remplacement des dispositifs natifs.
- Ils sont, comme les dispositifs natifs, suspects de Tracking.
- Ils ralentissent considérablement les navigateurs.
Il existe des dispositifs tiers, qui peuvent être installés sous forme de plugins, et qui fonctionnent également en complément ou en remplacment des deux autres. Ces dispositifs ne sont plus disponibles, la notion même de Plug-In étant supprimée de tous les navigateurs depuis fin 2016.
Pour en savoir plus
Le modèle économique d'Opéra.

Un navigateur Web est composé de 3 modules :
Un moteur de rendu
Un moteur de rendu (qui n'est pas le navigateur). Il calcul graphiquement et affiche le contenu Web consulté. Tous les moteurs de rendu sont open source puisqu'ils ne doivent faire, avec une stricte exactitude, tout et que ce que le W3C normalise et ordonne (et strictement rien d'autre. Ils peuvent tenter de se différencier par l'exactitude du rendu et la vitesse d'exécution. Nous avons, chez assiste.com, observé un bug dans le moteur de rendu de tous les navigateurs basés sur Chromium dont le moteur de rendu (Blink) rendait mal les flèches à droite de chaque titre de chapitre de notre site (nous avons dû modifier de très nombreuses fois le dessin de ces images pour en sortir, durant longtemps, avant de comprendre que cela venait du moteur de rendu de certains navigateurs utilisés en tests qui utilisent Blink). Le moteur de rendu Gecko du navigateur Web Mozilla Firefox (ainsi que du courriéleur Thunderbird et de dizaines d'autres navigateur Web) est meilleur et plus rapide.
Un moteur de rendu est, lui-même, composé de 3 éléments :
Le moteur de rendu HTML 5 (il en existe 3 qui doivent répondre strictement, rien de plus, rien de moins, aux directives des standards du Web édictés par le W3C. Ils sont donc tous plus ou moins identiques (Quantum, WebKit, Blink). Le 8 décembre 2018, Microsoft a annoncé abandonner le moteur de rendu d'Edge, EdgeHTML, au profit de Blink. Les 2 ou 3 autres moteurs de rendu qui restent sont en voie de disparition. J'ai rencontré un bug d'affichage dans Blink.
Le moteur/compilateur JavaScript. Il existe une course à la vitesse dans laquelle le moteur JavaScript de Firefox (Ion) sort premier (voir les captures d'écran des tests dans Firefox).
Le moteur de styles CSS (les « feuilles de style en cascade »).
Le navigateur Web proprement dit
Le navigateur Web proprement dit, qui sert à naviguer sur le Web. Mis à part celui de Firefox qui est open source, ils sont tous en code propriétaire (secret) avec interdiction contractuelle d'ingénierie inverse. C'est là que se cache tous les outils d'espionnage, suivi, surveillance, etc.
Des modules additionnels
Des modules additionnels (add-on), parfois obligatoires, parfois optionnels, aux goûts et usages de l'utilisateur. C'est du code injecté dans le navigateur. Certains sont « propres », d'autres sont de véritables espions ou de pures malveillances.
Tout cela sert :
01 Le moteur de rendu
Le « moteur de rendu », c'est ce qui fait comment vous voyez, à l'écran, une page Web, juste la page Web, indépendamment de tout le reste qui s'affiche à l'écran, autour de la page Web visitée (entête, menu, bare de navigation, bare d'outils, panneaux latéraux, bas de la fenêtre, etc.), et relève du navigateur Web, pas du « moteur de rendu » (le navigateur Web peut demander au « moteur de rendu » d'afficher certains objets graphiques qui n'appartiennent pas à la page Web, comme les ascenseurs, les barres d'outils et les menus). Le « moteur de rendu » :
Interprète et affiche plus ou moins bien le code HTML selon les standards du W3C (y compris les formulaires et la prise en charge de l'interaction avec l'internaute)
En respectant plus ou moins bien les styles et formats décripts dans les feuilles de style en cascade (CSS) selon les standards du W3C
En interprétant plus ou moins bien, et plus ou moins rapidement, les codes Javascript (les scripts) de la page Web (il y a divers « moteurs javascript » (« interpréteur javascript ») dans les navigateurs Web dont les tests comparatifs de vitesse font l'objet de combats homériques : SpiderMonkey, TraceMonkey, JägerMonkey, IonMonkey, V8, JavaScriptCore, Chakra, Rhino, Tamarin, Carakan, Futhark, etc.
Avec un comportement dit « à tolérance de panne » (« fault tolerant ») qui passe son temps à tenter de rendre visible et cohérente une page bourée de fautes de syntaxe HTML et CSS, comportement hautement et admirablement abracadabrantesque (une véritable gymnastique les pieds au mur) qui fait des merveilles, mais permet aussi beaucoup de laxisme de la part des webmasteurs.
Il existe désormais (normalisation forte) très peu de « moteur de rendu » (Quantum, Webkit, Blink, Gecko et c'est presque tout). Ils sont tous open source (sauf Khtml et Trident, tous deux en voie de disparition).
Les critères de choix vont donc être :
Aucun souci du côté des « moteurs de rendu » en termes de sécurité et de protection ou violation de la vie privée - Les « moteurs de rendu » n'interviennent absolument pas dans ce domaine et ne communiquent pas avec l'ordinateur (sauf les routines appelant les APIs du processeur graphiques et les requêtes en ressources matérielles).
ATTENTION : LE MOTEUR DE RENDU N'EST PAS LE NAVIGATEUR WEB.
Qui utilise quoi ? Quels navigateurs Web (et autres applications) utilisent Webkit ou Gecko ou Quantum ou Blink ?
Gecko puis Quantum :
Un des objectifs de Gecko a été, dès le départ, le strict respect des standards du web et des recommandations du W3C. Les standards reconnus par Gecko sont notamment HTTP, HTTPS, FTP, FTPS, SSL, Unicode, JPEG, GIF, HTML, XHTML, XML, CSS, Javascript, ECMAScript, DOM, MathML, RDF, XSLT, SVG, PNG, RSS, Atom, Ajax et XUL. Gecko est remplacé par Quantum dans Firefox (mais continue d'exister dans des dizaines de navigateurs Web dérivés de Firefox.
Trident :
L'un des objectifs de Microsoft, avec Trident, est de ne respecter aucun standard si ce ne sont pas des « standards » de Microsoft. A ce petit jeu, façe au W3C et face à tous les autres « moteurs de rendu », Microsoft a perdu.
| Moteurs de rendu |
---|
# | GeckoFondation Mozilla | WebkitApple-Nokia Dérivé de KHTML du projet Unix KDE | WebCoreApple Dérivé de KHTML du projet Unix KDE | BlinkGoogle Dérivé de Webkit | TridentMicrosoft | EdgeHTMLMicrosoft Un fork de Trident | QuantumFondation Mozilla |
---|
| Firefox | Konqueror | Epiphany | Google Chrome | Internet Explorer (toutes les versions, depuis la version 4.0 à 11.0) | Edge (jusqu'au passage à Blink annoncé le 8 déc 2018 | Firefox à partir de la version 57 le 14 novembre 2017 |
| Thunderbird | ABrowse | Flock (depuis version 3) | Chromium | Netscape (dans la version 8) | | |
| SeaMonkey | GtkHTML du projet GNOME | iCab (depuis version 4) | Opera depuis sa version 15 | Maxthon (peut utiliser Gecko à la place de Trident) | | |
| Servo | NetFront (microbrowser pour petits appareils) | iWeb | Vivaldi | Avant Browser | | |
| Camino | | OmniWeb | Edge (annonce du 8 déc 2018) | AOL Explorer | | |
| Flock (avant la version 3) | | RapidWeaver | | Yahoo! Explorer | | |
| Beonex Communicator | | Safari | | iRider | | |
| Netscape (depuis la version 6) | | Shiira | | Google Talk | | |
| K-Meleon | | SunriseBrowser | | Impulse | | |
| Galeon | | Swift | | | | |
| Kazehakase | | Midori | | | | |
| Pale Moon (moteur Goanna, basé sur Gecko) | | Origyn Web Browser | | | | |
| Cyberfox | | Sputnik | | | | |
| Waterfox | | Naveo | | | | |
| Nvu | | Protom Navigator | | | | |
| Kompozer | | | | | | |
| BlueGriffon | | | | | | |
| Songbird | | | | | | |
| Lunascape | | | | | | |
| SmartNet Browser | | | | | | |
| Epiphany | | | | | | |
| Fennec | | | | | | |
| Symphony OS (une distribution de Linux) | | | | | | |
| Maxthon (peut utiliser Gecko à la place de Trident) | | | | | | |
02 Le navigateur Web proprement dit
C'est lui qui permet de :
Cliquer sur un lien pour y aller (l'ouvrir et l'afficher).
Aller à la page précédente / page suivante.
Permettre des zoom avant / arrière.
Permettre de faire des captures d'écran avec plus ou moins de sélections.
Précharger les contenus pointés dans la page Web (c'est une mauvaise bonne idée, ça) pour y accéder plus rapidement si on clique sur l'un de ces liens.
Demander le rafraîchissement de la page (afficher sa dernière mise à jour).
Gérer les paramètres et options.
Gérer les certificats.
Gérer les marque-pages.
Gérer toutes les fonctions et activités cachées, secrètes, avec interdiction d'ingénierie inverse du code lorsque celui-ci n'est pas open source.
Code open source : tout le monde peut voir ce qu'il y a dedans, ce qu'il fait et ne fait pas (il ne cache rien). Il n'y en a qu'un : Firefox.
Code fermé, propriétaire, secret, et personne ne sait ce qu'il y a dedans, ni ce qu'il fait, ni comment il le fait (filtrage du Web servant au suivi, suivi, pistage, espionnage, tracking, clickstream, suivi des déplacements du pointeur de la souris même sans action (sans clic) de l'utilisateur, géolocalisation, horodatage, mots clé, page précédente, page suivante, préalable au chiffrement HTTPS, exploitation de la caméra, exploitation du micro, contournement du hosts local, collectes de données privées, etc.). Sauf Firefox, ils sont tous à code fermé, dont Google Chrome et Yandex.
Etc...
03 Les add-on (modules additionnels)
Choisis et installés par l'utilisateur, certains add-on sont de confiance, comme ceux développés par la Fondation Mozilla elle-même ou l'EFF (Privacy Badger, HTTPS Everywhere...), NoScript, Ghostery, Decentraleyes, AdBlock Plus, d'autres sont extrêmement suspects, voire de véritables attaques et virus.
01 Le noyau central : le moteur de rendu
Le « moteur de rendu », c'est ce qui fait comment vous voyez, à l'écran, une page Web, juste la page Web, indépendamment de tout le reste qui s'affiche à l'écran, autour de la page Web visitée (entête, menu, bare de navigation, bare d'outils, panneaux latéraux, bas de la fenêtre, etc.), et relève du navigateur Web, pas du « moteur de rendu » (le navigateur Web peut demander au « moteur de rendu » d'afficher certains objets graphiques qui n'appartiennent pas à la page Web, comme les ascenseurs, les barres d'outils et les menus). Le « moteur de rendu » :
Interprète et affiche plus ou moins bien le code HTML selon les standards du W3C (y compris les formulaires et la prise en charge de l'interaction avec l'internaute)
En respectant plus ou moins bien les styles et formats décripts dans les feuilles de style en cascade (CSS) selon les standards du W3C
En interprétant plus ou moins bien, et plus ou moins rapidement, les codes Javascript (les scripts) de la page Web (il y a divers « moteurs javascript » (« interpréteur javascript ») dans les navigateurs Web dont les tests comparatifs de vitesse font l'objet de combats homériques : SpiderMonkey, TraceMonkey, JägerMonkey, IonMonkey, V8, JavaScriptCore, Chakra, Rhino, Tamarin, Carakan, Futhark, etc.
Avec un comportement dit « à tolérance de panne » (« fault tolerant ») qui passe son temps à tenter de rendre visible et cohérente une page bourée de fautes de syntaxe HTML et CSS, comportement hautement et admirablement abracadabrantesque (une véritable gymnastique les pieds au mur) qui fait des merveilles, mais permet aussi beaucoup de laxisme de la part des webmasteurs.
Il existe désormais (normalisation forte) très peu de « moteur de rendu » (Quantum, Webkit, Blink, Gecko et c'est presque tout). Ils sont tous open source (sauf Khtml et Trident, tous deux en voie de disparition).
Les critères de choix vont donc être :
Aucun souci du côté des « moteurs de rendu » en termes de sécurité et de protection ou violation de la vie privée - Les « moteurs de rendu » n'interviennent absolument pas dans ce domaine et ne communiquent pas avec l'ordinateur (sauf les routines appelant les APIs du processeur graphiques et les requêtes en ressources matérielles).
ATTENTION : LE MOTEUR DE RENDU N'EST PAS LE NAVIGATEUR WEB.
Qui utilise quoi ? Quels navigateurs Web (et autres applications) utilisent Webkit ou Gecko ou Quantum ou Blink ?
Gecko puis Quantum :
Un des objectifs de Gecko a été, dès le départ, le strict respect des standards du web et des recommandations du W3C. Les standards reconnus par Gecko sont notamment HTTP, HTTPS, FTP, FTPS, SSL, Unicode, JPEG, GIF, HTML, XHTML, XML, CSS, Javascript, ECMAScript, DOM, MathML, RDF, XSLT, SVG, PNG, RSS, Atom, Ajax et XUL. Gecko est remplacé par Quantum dans Firefox (mais continue d'exister dans des dizaines de navigateurs Web dérivés de Firefox.
Trident :
L'un des objectifs de Microsoft, avec Trident, est de ne respecter aucun standard si ce ne sont pas des « standards » de Microsoft. A ce petit jeu, façe au W3C et face à tous les autres « moteurs de rendu », Microsoft a perdu.
| Moteurs de rendu |
---|
# | GeckoFondation Mozilla | WebkitApple-Nokia Dérivé de KHTML du projet Unix KDE | WebCoreApple Dérivé de KHTML du projet Unix KDE | BlinkGoogle Dérivé de Webkit | TridentMicrosoft | EdgeHTMLMicrosoft Un fork de Trident | QuantumFondation Mozilla |
---|
| Firefox | Konqueror | Epiphany | Google Chrome | Internet Explorer (toutes les versions, depuis la version 4.0 à 11.0) | Edge (jusqu'au passage à Blink annoncé le 8 déc 2018 | Firefox à partir de la version 57 le 14 novembre 2017 |
| Thunderbird | ABrowse | Flock (depuis version 3) | Chromium | Netscape (dans la version 8) | | |
| SeaMonkey | GtkHTML du projet GNOME | iCab (depuis version 4) | Opera depuis sa version 15 | Maxthon (peut utiliser Gecko à la place de Trident) | | |
| Servo | NetFront (microbrowser pour petits appareils) | iWeb | Vivaldi | Avant Browser | | |
| Camino | | OmniWeb | Edge (annonce du 8 déc 2018) | AOL Explorer | | |
| Flock (avant la version 3) | | RapidWeaver | | Yahoo! Explorer | | |
| Beonex Communicator | | Safari | | iRider | | |
| Netscape (depuis la version 6) | | Shiira | | Google Talk | | |
| K-Meleon | | SunriseBrowser | | Impulse | | |
| Galeon | | Swift | | | | |
| Kazehakase | | Midori | | | | |
| Pale Moon (moteur Goanna, basé sur Gecko) | | Origyn Web Browser | | | | |
| Cyberfox | | Sputnik | | | | |
| Waterfox | | Naveo | | | | |
| Nvu | | Protom Navigator | | | | |
| Kompozer | | | | | | |
| BlueGriffon | | | | | | |
| Songbird | | | | | | |
| Lunascape | | | | | | |
| SmartNet Browser | | | | | | |
| Epiphany | | | | | | |
| Fennec | | | | | | |
| Symphony OS (une distribution de Linux) | | | | | | |
| Maxthon (peut utiliser Gecko à la place de Trident) | | | | | | |
02 Le navigateur Web proprement dit
C'est lui qui permet de cliquer sur un lien pour y aller, d'aller à la page précédente/suivante, de précharger les contenus pointés dans la page Web (c'est une mauvaise bonne idée, ça) pour y accéder plus rapidement si on clique sur l'un de ces liens, de demander le rafraîchissement de la page, de gérer les paramètres et options, de gérer les certificats, de gérer les marque-pages et, surtout, toutes les fonctions et activités cachées, secrètes, avec interdiction d'ingénierie inverse du code lorsque celui-ci n'est pas open source.
Code open source : tout le monde peut voir ce qu'il y a dedans, ce qu'il fait et ne fait pas (il ne cache rien). Il n'y en a qu'un : Firefox.
Code fermé, propriétaire, secret, et personne ne sait ce qu'il y a dedans, ni ce qu'il fait, ni comment il le fait (filtrage du Web servant au suivi, suivi, pistage, espionnage, tracking, clickstream, suivi des déplacements du pointeur de la souris même sans action (sans clic) de l'utilisateur, géolocalisation, horodatage, mots clé, page précédente, page suivante, préalable au chiffrement HTTPS, exploitation de la caméra, exploitation du micro, contournement du hosts local, collectes de données privées, etc.). Sauf Firefox, ils sont tous à code fermé, dont Google Chrome et Yandex.
03 Les add-on (modules additionnels)
Choisis et installés par l'utilisateur, certains add-on sont de confiance, comme ceux développés par la Fondation Mozilla elle-même ou l'EFF (Privacy Badger, HTTPS Everywhere...), NoScript, Ghostery, Decentraleyes, AdBlock Plus, d'autres sont extrêmement suspects, voire de véritables attaques et virus.


Chronologie des navigateurs Web
(un travail d'ADeveria en licence
CC BY-SA 3.0)