Assiste.com
cr 01.04.2012 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Encyclopédie |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
Sommaire (montrer / masquer) |
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Ce qui compte, ce n'est pas de bloquer la publicité (sauf certains formats bruyants, animés, pop-up, pop-up slider, etc., mais tous, déjà, interdits par la profession elle-même [par les agences mondiales de la publicité], car elles tuent la publicité). Ce qui compte est de bloquer totalement le tracking (l'espionnage) sous-jacent (la collecte intégrale de données sur chaque individu du monde - pire que les RG).
Il y a les petits sites Web personnels, développés par ceux :
Qui ont un travail salarié
Qui vivent chez leurs parents
Qui touchent une retraite et ont du temps
Ils ne sont donc pas dépendants, à 100%, de leurs sites Web :
Ce n'est pas leur métier.
Ce n'est pas leur gagne-pain.
Ils n'y sont pas plongés dans sa conception, son développement, son élaboration, sa mise au point, sa mise à jour, etc. 24 heures par jour.
Ces sites n'ont pas besoin d'insérer des publicités pour générer quelques subsides et les bloqueurs de publicités ne les gênent pas.
Et puis il y a les sites qui représentent l'unique activité du webmaster ou l'unique activité de centaines d'employés (comme la presse avec ses centaines de journalistes à payer tous les mois). Eux ont un besoin vital, de première nécessité, de revenus, sinon ils disparaissent, purement et simplement, ou passent à un modèle économique payant.
Il n'y en a que trois (si l'on met de côté les ransomwares, cryptowares, crapwares et autres cybercriminalités rémunératrices [DDoS, Spam, Hack, Phishing, etc.])
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Sites Web de fabricants ou éditeurs, dans l'industrie ou le service. Ils vendent leurs produits ou services. Pas de problème pour eux. Leurs sites n'ont pas besoin de publicités incrustées, ils sont une publicité à eux seuls. Ils sont leurs vitrines et font partie de leurs institutions, qu'ils fabriquent et vendent des voitures, des avions, des maisons ou des macarons.
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Sites Web qui rédigent des pages rédactionnelles dont le contenu n'est pas purement objectif mais est un soutien, une promotion d'un produit ou service. Ils sont payés pour cela et les pages publirédactionnelles ne sont rien d'autre que de la publicité qui n'en a pas l'apparence. Le publirédactionnel est une pratique très vielle et très courante dans la presse écrite (journaux et magazines).
Les mécanismes d'affiliation sont communément appelés « apporteurs d'affaires » ou « indicateurs d'affaires » dans la vie hors Web.
L'exemple sans doute le plus frappant et le plus connu est celui des syndics d'immeubles. Un syndic de copropriété qui apporte un contrat de travaux ou de service à un prestataire (un plombier, un peintre, une société de nettoyage, etc. ...) est rémunéré par le bénéficiaire (10% du chiffre d'affaires est l'habitude, d'où l'inflation des prix des travaux sous-traités, car les fournisseurs les plus chers sont recherchés).
Sur le Web, il y a les sites qui préconisent les produits de fabricants ou éditeurs (un bouton ou un lien à cliquer permettant l'achat). Le site pratiquant l'affiliation, qui n'est pas un site marchand, ne fait que préconiser quelque chose et dirige son visiteur vers un site marchand auprès duquel il est affilié. Si la vente se réalise, le site affilié touche un % sur le montant de la vente, par exemple 0,5% à 3%. L'acte d'achat en lui même, auprès du site marchand, passe par une plateforme de paiement qui doit être agrée par l'AMF: Autorité des marchés financiers.
Un exemple puant d'affiliations massives est le cas de tous les sites de téléchargements, à la 01Net, etc.). Il n'y a pas de tests des logiciels affichés, pas de véritable rédactionnel (simple recopie réhabillée des mots des éditeurs eux-mêmes, etc.). Ces sites trustent quasiment tous les téléchargements et toutes les affiliations (et ajoutent des pratiques criminelles telles les téléchargeurs piégés, les installeurs piégés [Qui se rémunère et quand] et le repack) :
Le blocage des liens d'affiliation tue ces sites qui, généralement, sont simultanément utilisateurs d'insertions publicitaires. Cela dit, les sites de téléchargements, principaux utilisateurs des « liens d'affiliation », ont de telles pratiques qu'il vaut mieux les éviter totalement et définitivement.
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Comment régler les protections ? Voir le tableau Stop Tracking / Stop Profiling.
Le modèle économique du Web repose principalement sur la publicité.
Comme pour la presse écrite, la radio ou la télévision, les revenus publicitaires permettent le prix modique, voire la gratuité des sites.
Il y a des sites commerçants qui gagnent leur vie comme n'importe quelle boutique commerciale au coin de la rue.
Il y a des sites d'affiliation qui ne font rien sauf toucher des revenus d'indication d'affaires.
Il y a des sites de contenus rédactionnels comme Assiste.com. Ils dépendent totalement de leurs revenus publicitaires pour pérenniser leur gratuité.
Sans publicité, soit ils disparaissent, soit ils passent à un modèle économique payant ou contraignant. De très nombreux sites sont devenus payants, dont tous les sites de la presse écrite et tous les sites d'informations (News).
Assiste.com essaye d'afficher quelques publicités, discrètes, pour survivre. Consultez Stop tracking pour faire les bons choix d'outils, services et réglages de protection de vos vies privées et données privées puis mettez en liste blanche Assiste.com dans :
Vos outils Stop tracking.
Votre antivirus s'il possède une fonction de blocage de la publicité.
Votre pare-feu s'il possède une fonction de blocage de la publicité.
Les régies publicitaires l'ont d'ailleurs bien compris, se sont regroupées en associations nationales et, dans chaque pays, édictent des règles de protection de la vie privée compatibles avec les législations nationales. Ces règles ont force de loi et les régies publicitaires sont testées. Quelques régies passent ces tests avec succès et sont listées. Voir :
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Certains sites Web font appel aux donations. En France, où la mentalité méditerranéenne veut que tout soit due et soit gratuit, cela ne fonctionne pas. Assiste.com en sait quelque chose avec son appel à soutien par donations qui, en une quinzaine d'années, se sont élevées à moins de 2.000 €, soit 11€ par mois ou 0,37 € par jour (le tiers du prix d'une baguette de pain, et encore, une société à fait un don de 100 € d'un coup).
On ne parle pas, ici, des appels à donations par certains trackers P2P, dans le piratage de biens soumis à copyright. Il s'agit, en réalité, de vente de points de ratio que je considère comme une tromperie à la limite de la malveillance. La couverture du coût de fonctionnement d'un site devrait être explicite et documentée (par exemple, nous avons besoin de 600 €/mois de charges de fonctionnement, faites des dons et voici où nous en sommes, jour après jour). Mais la quasi-totalité des mécanismes de réception de dons, comme PayPal, refuse totalement les comptes de sites de piraterie. Ces sites sont obligés de passer par des soliutions abracadabrantesques à base de monaies virtuelles ou, pire, d'exploitation des ordinateurs de leurs visiteurs en minage de monaies virtuelles.
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Modèle économique cybercriminel : infection des PCs des visiteurs à coups de scripts hostiles dans les pages Web ou de téléchargements piégés ou de publicités piégées (drive by download, etc.) ou de publicités trompeuses ou mensongères, ou usage de chevaux de Troie, etc. Là, on est dans un modèle économique basé sur la malveillance.
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Tant que les régies publicitaires choisies par l'administrateur d'un site de contenu sont des régies publicitaires propres (acceptables, responsables), le soutien à un site de contenu passe par la mise en liste blanche du site dans les mécanismes de blocage de la publicité. Si on veut soutenir un site (par exemple les forums d'entraide et de décontamination), on ne bloque pas leurs seuls revenus, sinon on participe à leurs exécutions et mise à mort.
On doit donc avoir un ensemble de composants de blocage de la publicité mais on doit ajouter les sites à soutenir dans les listes blanches de :
Par contre, si la pub devient envahissante ou sale (régie publicitaire à la Adcash ), là, on bloque tout.
Les encyclopédies |
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