Assiste.com
cr 01.01.1999 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Logiciels (logithèque) |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
Sommaire (montrer / masquer) |
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Internet Explorer n'existe plus.
Internet Explorer a été retiré le 15 juin 2022 et n'existe plus. Il est remplacé par Microsoft Edge.
Si un site que vous visitez nécessite Internet Explorer (IE), probablement à cause de l'utilisation de la technologie scélérate ActiveX, vous pouvez le recharger en mode IE dans le navigateur Microsoft Edge.
Dans les années 1993 / 1995, Microsoft développe son propre navigateur Web, Internet Explorer, mais sans trop y croire. Bill Gates, le fondateur de Microsoft, aurait déclaré, en 1994, quelque chose comme « Le Web, ça ne marchera jamais. » (peut-être pour ralentir ou endormir la concurrence et le passage progressif des premiers internautes de la curiosité au désir puis au besoin.
Alors que Microsoft se préparait à ne pas rater un tournant ou un rebondissement du marché, mais attendu beaucoup plus tardivement, les motivations de Bill Gates n'ont jamais été les technologies en elles-mêmes, mais l'argent qu'il peut en tirer.
Je n'ai pas retrouvé une trace faisant officiellement foi de cette déclaration, bien que de nombreux sites en parlent, assiste.com inclu, mais, dans le sens de l'explosion d'un marché attendu beaucoup plus tardivement que ce qui s'est passé réellement, Bill Gates déclara, lors d'un discours à l'Université de Washington, le 02 juillet 1998 (*) qu'il ne s'attendait pas à ce retournement et que ce n'était alors pas sa priorité : « Parfois nous sommes réellement pris par surprise. Par exemple, lorsque l'Internet est arrivé, nous l’avions mis en cinquième ou sixième priorité. »
Internet Explorer est une série de navigateurs Web (on navigue sur le Web, pas sur l'Internet), graphiques, développés par la société Microsoft, inclus dans la ligne de systèmes d'exploitation Microsoft Windows depuis 1995, avec Windows 95. On en connaît plusieurs versions
Formellement, Internet Explorer s'appelle (est appelé, dans les documents Microsoft) :
Au départ une simple application logicielle tournant sous Windows, Internet Explorer a ensuite été modifié pour devenir un composant mutualisé (inséparable) de Microsoft Windows, ceci afin de :
Internet Explorer s'appelle, formellement, Microsoft Internet Explorer ou Windows Internet Explorer, communément abrégés en IE ou MSIE.
Internet Explorer a atteint un pic de 95% de parts de marché en 2002 et 2003, avant de décliner :
Internet Explorer, dans ses versions 9 puis 10 puis 11, est un navigateur qui fonctionne correctement, mais Internet Explorer pâtit d'un lourd passif, et son code propriétaire, fermé, a toujours éveillé et continue d'éveiller des soupçons.
Fort du fait qu'Internet Explorer est livré systématiquement avec Windows, Microsoft abusa de sa position dominante, et s'est cru dispensé de respecter les standards. Pire, Microsoft tenta d'imposer ses technologies propriétaires, ses interprétations et ses bidouillages contre les standards.
A cause de ce passif, plusieurs standards sont mal supportés par Internet Explorer, dont :
D'autre part, Internet Explorer utilise, et tente d'imposer, des interprétations personnelles des standards et Internet Explorer a des réactions exotiques, tout à fait hors standard.
Enfin, Internet Explorer (Microsoft) a cultivé le retard de mise à jour comme un étendard maison et, lorsqu'il s'est agi de rattraper le retard, des versions d'Internet Explorer accumulant des spécifications copiées sur les autres navigateurs (la notion de navigation par onglet, par exemple), sortirent en cascade, peu testées et porteuses d'innombrables failles de sécurité. Deux conséquences que l'on ne peut ni oublier ni passer sous silence :
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Un navigateur Web est composé de 4 modules :
Un module de communications
Ce module est l'interface entre le navigateur Web dans votre appareil et le monde extérieur. Il supporte toutes les formes de communications que le navigateur doit connaître et respecter pour aller dans le Web et sur l'Internet.
Un moteur de rendu
Un « moteurs de rendu » (qui n'est pas le navigateur). Il calcule graphiquement et affiche le contenu Web consulté. Tous les « moteurs de rendu » sont open source puisqu'ils ne doivent faire, avec une stricte exactitude, que et tout ce que le W3C normalise et ordonne (et strictement rien d'autre). Ils peuvent tenter de se différencier par l'exactitude du rendu et la vitesse d'exécution.
Nous avons, chez assiste.com, observé un bug dans le moteur de rendu de tous les navigateurs basés sur Chromium dont le « moteurs de rendu » (Blink) rendait mal nos flèches (haut, bas, suivant, précédent) à droite de chaque titre de chapitre de notre site (nous avons dû modifier de très nombreuses fois, durant longtemps, le dessin de ces images pour « faire avec » ce bug, avant de comprendre que cela venait du moteur de rendu de certains navigateurs utilisés pour nos tests, et qu'ils utilisaient tous Blink). Le moteur de rendu Gecko du navigateur Web Mozilla Firefox (ainsi que du courrielleur Thunderbird et de dizaines d'autres navigateurs Web) est meilleur et plus rapide.
Il y a d'autres outils et applications utilisant un moteur de rendu :
Tous les outils de développement Web (utilisés par les webmasters et les équipes de développement Web) ayant une fonction WYSIWYG (« What You See Is What You Get » - « Ce que vous voyez est ce que vous obtenez »).
Tous les clients de messagerie implantés dans votre appareil. Ils interprètent le code HTML et les codes d'autres technologies.
Tous les webmail (équivalant d'un client de messagerie, mais se trouvant sur un serveur distant). Ils interprètent, de la même manière, le code HTML et les codes d'autres technologies.
Le moteur de rendu est, lui-même, composé de 3 éléments :
Le moteur de rendu HTML 5. Il en existe 3 qui doivent répondre strictement, rien de plus, rien de moins, aux directives des standards du Web édictés par le W3C. Ils sont donc tous plus ou moins identiques (Quantum, WebKit, Blink). Le 8 décembre 2018, Microsoft a annoncé abandonner le moteur de rendu d'Edge, EdgeHTML, au profit de Blink. Les 2 ou 3 autres moteurs de rendu qui restent sont en voie de disparition. Par exemple : bug d'affichage dans Blink (corrigé depuis).
Le moteur/compilateur JavaScript. Il existe une course à la vitesse dans laquelle le moteur JavaScript de Firefox (Ion) sort premier (voir les captures d'écran des tests dans Firefox).
Le moteur de styles CSS (« Cascading Style Sheets » - « Feuilles de style en cascade »).
Le navigateur Web proprement dit
Le navigateur Web sert à la navigation proprement dite, sur le Web. Mis à part celui de Firefox qui est open source, ils sont tous en « code propriétaire » (code secret) avec interdiction contractuelle d'ingénierie inverse. C'est là que se cachent tous les outils d'espionnage, suivi, surveillance, etc.
Des modules additionnels
Les modules additionnels (add-on), parfois obligatoires, parfois optionnels, sont aux goûts et usages de l'utilisateur. C'est du code injecté dans le navigateur. Certains sont « propres », d'autres sont de véritables espions ou de pures malveillances dont les terribles cryptowares (ransomwares - rançongiciel).
Tout cela sert :
À afficher une page Web visitée.
À naviguer sur le Web.
À personnaliser le navigateur Web.
Il doit permettre au navigateur Web implanté dans l'appareil de l'utilisateur d'accéder aux ressources extérieures et doit le faire en respectant tous les standards de communication et rien que les standards.
Le « moteur de rendu » produit ce que vous voyez à l'écran, une page Web, juste la page Web, indépendamment de tout le reste (tout ce qui est affiché en haut, en bas, à gauche, à droite). Il doit être possible de conserver en mémoire plusieurs pages Web déjà affichées et sur lesquelles l'utilisateur souhaite revenir rapidement, sans retourner sur le Web et sans repasser par la phase du « moteur de rendu » (gagner du temps et économiser de la bande passante). Cela se fait avec des « onglets » dont le nombre n'est, en théorie, pas limité, mais la taille de la mémoire centrale de l'appareil peut pousser certaines pages dans une mémoire externe (disque...) pour les rappeler plus tard en cas de besoin (une forme de « Swap-in - Swap-out »).
Le navigateur Web peut demander au « moteur de rendu » d'afficher certains objets graphiques qui n'appartiennent pas à la page Web, comme les ascenseurs, des barres d'outils et des menus.
Le « moteur de rendu » :
Interprète et affiche plus ou moins bien le code HTML selon les standards du W3C (y compris les formulaires et la prise en charge de l'interaction avec l'internaute)
En respectant plus ou moins bien les styles et formats décrits dans les feuilles de style en cascade (CSS) selon les standards du W3C
En interprétant plus ou moins bien, et plus ou moins rapidement, les codes JavaScript (les scripts) de la page Web (il y a divers « moteurs JavaScript » (« interpréteur JavaScript ») dans les navigateurs Web dont les tests comparatifs de vitesse font l'objet de combats homériques : SpiderMonkey, TraceMonkey, JägerMonkey, IonMonkey, V8, JavaScriptCore, Chakra, Rhino, Tamarin, Carakan, Futhark, etc.
Avec un comportement dit « à tolérance de panne » (« fault tolerant ») qui passe son temps à tenter de rendre visible et cohérente une page bourrée de fautes de syntaxe HTML et CSS, comportement hautement et admirablement abracadabrantesque (une véritable gymnastique les pieds au mur) qui fait des merveilles, mais permet aussi beaucoup de laxisme de la part des webmasteurs.
Il existe désormais (normalisation forte) très peu de « moteur de rendu » (Quantum, Webkit, Blink, Gecko, WebCore (dérivé de KHTML), Trident, EdgeHTML et c'est presque tout). Ils sont tous open source (sauf Khtml et Trident, tous deux en voie de disparition).
Les critères de choix vont donc être :
Respect des standards du W3C
Vitesse
Aucun souci du côté des « moteurs de rendu » en termes de sécurité et de protection ou violation de la vie privée - Les « moteurs de rendu » n'interviennent absolument pas dans ce domaine et ne communiquent pas avec l'ordinateur (sauf les routines appelant les APIs du processeur graphique et les requêtes en ressources matérielles).
ATTENTION : LE MOTEUR DE RENDU N'EST PAS LE NAVIGATEUR WEB.
Qui utilise quoi ? Quels navigateurs Web (et autres applications) utilisent Webkit ou Gecko ou Quantum ou Blink ?
Gecko puis Quantum :
Un des objectifs de Gecko a été, dès le départ, le strict respect des standards du Web et des recommandations du W3C. Les standards reconnus par Gecko sont notamment HTTP, HTTPS, FTP, FTPS, SSL, Unicode, JPEG, GIF, HTML, XHTML, XML, CSS, JavaScript, ECMAScript, DOM, MathML, RDF, XSLT, SVG, PNG, RSS, Atom, Ajax et XUL. Gecko est remplacé par Quantum dans Firefox (mais continue d'exister dans des dizaines de navigateurs Web dérivés de Firefox.
Trident :
L'un des objectifs de Microsoft, avec Trident, est de ne respecter aucun standard si ce ne sont pas des « standards » de Microsoft. À ce petit jeu, face au W3C et face à tous les autres « moteurs de rendu », Microsoft a perdu.
Moteurs de renduQuels navigateurs Web et autres applicattons utilisent quel moteur de rendu | |||||||
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# | GeckoFondation Mozilla | WebkitApple-Nokia Dérivé de KHTML du projet Unix KDE | WebCoreApple Dérivé de KHTML du projet Unix KDE | BlinkDérivé de Webkit | TridentMicrosoft | EdgeHTMLMicrosoft Un fork de Trident | QuantumFondation Mozilla |
Mozilla Firefox | Konqueror | Epiphany | Google Chrome | Internet Explorer (toutes les versions, depuis la version 4.0 à 11.0) | Microsoft Edge (jusqu'au passage à Blink annoncé le 8 déc 2018) | Firefox (à partir de la version 57 le 14 novembre 2017) | |
Mozilla Thunderbird | ABrowse | Flock (depuis version 3) | Chromium | Netscape (dans la version 8) | |||
SeaMonkey | GtkHTML (du projet GNOME) | iCab (depuis version 4) | Opera (depuis sa version 15) | Maxthon (peut utiliser Gecko à la place de Trident) | |||
Servo | NetFront (microbrowser pour petits appareils) | iWeb | Vivaldi | Avant Browser | |||
Camino | OmniWeb | Microsoft Edge (annonce du 8 déc 2018) | AOL Explorer | ||||
Flock (avant la version 3) | RapidWeaver | Brave | Yahoo! Explorer | ||||
Beonex Communicator | Safari | iRider | |||||
Netscape (depuis la version 6) | Shiira | Google Talk | |||||
K-Meleon | SunriseBrowser | Impulse | |||||
Galeon | Swift | ||||||
Kazehakase | Midori | ||||||
Pale Moon (moteur Goanna, basé sur Gecko) | Origyn Web Browser | ||||||
Cyberfox | Sputnik | ||||||
Waterfox | Naveo | ||||||
Nvu | Protom Navigator | ||||||
Kompozer | |||||||
BlueGriffon | |||||||
Songbird | |||||||
Lunascape | |||||||
SmartNet Browser | |||||||
Epiphany | |||||||
Fennec | |||||||
Symphony OS (une distribution de Linux) | |||||||
Maxthon (peut utiliser Gecko à la place de Trident) |
C'est lui qui permet de :
Cliquer sur un lien pour y aller (l'ouvrir et l'afficher).
Aller à la page précédente / page suivante.
Permettre des zooms avant / arrière.
Permettre de faire des captures d'écran avec plus ou moins de sélections.
Précharger les contenus pointés dans la page Web (c'est une mauvaise bonne idée, ça) pour y accéder plus rapidement si on clique sur l'un de ces liens.
Demander le rafraîchissement de la page (afficher sa dernière mise à jour).
Gérer les paramètres et options.
Gérer les certificats.
Gérer les marque-pages.
Gérer toutes les fonctions et activités cachées, secrètes, avec interdiction d'ingénierie inverse du code lorsque celui-ci n'est pas open source.
Code open source : tout le monde peut voir ce qu'il y a dedans, ce qu'il fait et ne fait pas (il ne cache rien). Il n'y en a qu'un : Firefox.
Code fermé, propriétaire, secret, et personne ne sait ce qu'il y a dedans, ni ce qu'il fait, ni comment il le fait (filtrage du Web servant au suivi, suivi, pistage, espionnage, tracking, click path (chemin de clic - clickstream - flux de clics), suivi des déplacements du pointeur de la souris même sans action (sans clic) de l'utilisateur, géolocalisation, horodatage, mots-clés, page précédente, page suivante, préalable au chiffrement HTTPS, exploitation de la caméra, exploitation du micro, contournement du hosts local, collectes de données privées, etc.). Sauf Firefox, ils sont tous à code fermé, dont Google Chrome et Yandex.
Etc.
Choisis et installés par l'utilisateur, certains add-ons sont de confiance, comme ceux développés par la Fondation Mozilla elle-même ou l'EFF (Privacy Badger, HTTPS Everywhere...), NoScript, Ghostery, Decentraleyes, AdBlock Plus... d'autres sont extrêmement suspects, voire sont de véritables attaques ou virus.
Le « moteur de rendu », c'est ce qui fait comment vous voyez, à l'écran, une page Web, juste la page Web, indépendamment de tout le reste qui s'affiche à l'écran, autour de la page Web visitée (entête, menu, bare de navigation, bare d'outils, panneaux latéraux, bas de la fenêtre, etc.), et relève du navigateur Web, pas du « moteur de rendu » (le navigateur Web peut demander au « moteur de rendu » d'afficher certains objets graphiques qui n'appartiennent pas à la page Web, comme les ascenseurs, les barres d'outils et les menus). Le « moteur de rendu » :
Interprète et affiche plus ou moins bien le code HTML selon les standards du W3C (y compris les formulaires et la prise en charge de l'interaction avec l'internaute)
En respectant plus ou moins bien les styles et formats décripts dans les feuilles de style en cascade (CSS) selon les standards du W3C
En interprétant plus ou moins bien, et plus ou moins rapidement, les codes Javascript (les scripts) de la page Web (il y a divers « moteurs javascript » (« interpréteur javascript ») dans les navigateurs Web dont les tests comparatifs de vitesse font l'objet de combats homériques : SpiderMonkey, TraceMonkey, JägerMonkey, IonMonkey, V8, JavaScriptCore, Chakra, Rhino, Tamarin, Carakan, Futhark, etc.
Avec un comportement dit « à tolérance de panne » (« fault tolerant ») qui passe son temps à tenter de rendre visible et cohérente une page bourée de fautes de syntaxe HTML et CSS, comportement hautement et admirablement abracadabrantesque (une véritable gymnastique les pieds au mur) qui fait des merveilles, mais permet aussi beaucoup de laxisme de la part des webmasteurs.
Il existe désormais (normalisation forte) très peu de « moteur de rendu » (Quantum, Webkit, Blink, Gecko et c'est presque tout). Ils sont tous open source (sauf Khtml et Trident, tous deux en voie de disparition).
Les critères de choix vont donc être :
Respect des standards du W3C
Vitesse
Aucun souci du côté des « moteurs de rendu » en termes de sécurité et de protection ou violation de la vie privée - Les « moteurs de rendu » n'interviennent absolument pas dans ce domaine et ne communiquent pas avec l'ordinateur (sauf les routines appelant les APIs du processeur graphiques et les requêtes en ressources matérielles).
ATTENTION : LE MOTEUR DE RENDU N'EST PAS LE NAVIGATEUR WEB.
Qui utilise quoi ? Quels navigateurs Web (et autres applications) utilisent Webkit ou Gecko ou Quantum ou Blink ?
Gecko puis Quantum :
Un des objectifs de Gecko a été, dès le départ, le strict respect des standards du web et des recommandations du W3C. Les standards reconnus par Gecko sont notamment HTTP, HTTPS, FTP, FTPS, SSL, Unicode, JPEG, GIF, HTML, XHTML, XML, CSS, Javascript, ECMAScript, DOM, MathML, RDF, XSLT, SVG, PNG, RSS, Atom, Ajax et XUL. Gecko est remplacé par Quantum dans Firefox (mais continue d'exister dans des dizaines de navigateurs Web dérivés de Firefox.
Trident :
L'un des objectifs de Microsoft, avec Trident, est de ne respecter aucun standard si ce ne sont pas des « standards » de Microsoft. A ce petit jeu, façe au W3C et face à tous les autres « moteurs de rendu », Microsoft a perd
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Le nom « Internet Explorer » comportant le mot « Internet », il appert que beaucoup d'utilisateurs inexpérimentés sont trompés et assimilent le navigateur, qui n'est qu'un logiciel ouvrant une fenêtre sur une petite partie de l'Internet, à l'Internet lui-même. Il est, de ce fait, parfois très difficile de faire comprendre à l'Utilisateur qu'abandonner Internet Explorer au profit d'un autre navigateur n'a rien à voir avec abandonner Internet, bien au contraire !
Internet est un réseau de réseaux d'ordinateurs, alors que les navigateurs Internet ne sont que des logiciels clients, des outils, donnant accès à un aspect particulier d'Internet appelé le WEB - le WWW - le World Wide Web (voir : Invention du Web - Naissance du Web).
Ce sont des navigateurs appartennant à des sociétés de marketing et régies publicitaires pratiquant le tracking, le profiling, le Web Bug et le Marketing Comportemental. Il est préférable de les éviter. L'article sur Google Chrome comporte une étude des dispositifs d'espionnage inclus dans Google Chrome.
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Microsoft se fiche complètement des standards et, assis sur une position qu'il croit dominante, considère que ce qu'il fait est un standard de fait ! Malheureusement pour Microsoft, les standards se font sans lui, et, en particulier, se font sur des propositions de la Fondation Mozilla et les groupes de travail de l'IETF et du W3C que dirrige l'inventeur du Web sur l'Internet. Les tentatives de Microsoft de faire standardiser ses comportements sont rejetés par les organismes de gouvernance du Web et des standards.
Internet Explorer est un cauchemar pour les développeurs de sites WEB qui doivent sans arrêt tester quel est le navigateur WEB utilisé par l'internaute, et même quelle est la version du navigateur WEB utilisée par l'internaute. Les développeurs doivent écrire des dizaines d'instructions spécifiques, là où il n'en faut qu'une normalement, pour que la version utilisée d'Internet Explorer fasse la même chose que ce que les standards lui imposent normalement de faire. En plus, Microsoft à ajouté des extensions propriétaires, comme VBScript et ActiveX (une technologie dont Microsoft lui-même à fini par avouer en avoir peur en terme de sécurité informatique, après qu'elle se soit révélée être l'une des principales causes d'attaques des ordinateurs), en sont des exemples, ainsi que les techniques DHTML spécifiques à Microsoft. La corrolaire n'a pas manqué : quelques développeurs Web se sont mis à écrire délibérément leurs pages afin qu'elles fonctionnent avec les idiosyncrasies de Microsoft plutôt que de respecter les standards, réduisant les visiteurs de leurs sites aux seuls utilisateur d'Internet Explorer.
Internet Explorer est un cauchemar pour les développeurs qui doivent toujours écrire des tas de lignes en plus, dans leurs pages Web, pour répondre à la lancinante angoisse :
Si navigateur = Internet Explorer
Faire les pieds au mur pour que ça tienne à peu près
sinon
Faire normalement car les normes seront respectées.
En réalité, c'est encore plus compliqué que cela. Pour tenter, et encore pas dans tous les cas, de venir à bout des manques de respects des standards par Internet Explorer, il faut écrire des trucs du genre :
Si navigateur = Internet Explorer 6
Faire ceci, ceci et cela pour que ça tienne à peu près avec ce que ne sait pas faire IE6 et avec ce qu'il fait de travers
sinon, si navigateur = Internet Explorer 7
Faire ceci, ceci et cela pour que ça tienne à peu près avec ce que ne sait pas faire IE7 et avec ce qu'il fait de travers
sinon, si navigateur = Internet Explorer 8
Faire ceci, ceci et cela pour que ça tienne à peu près avec ce que ne sait pas faire IE8 et avec ce qu'il fait de travers
sinon, si navigateur = Internet Explorer 9
Faire ceci, ceci et cela pour que ça tienne à peu près avec ce que ne sait pas faire IE9 et avec ce qu'il fait de travers
sinon, si navigateur = Internet Explorer 10
Faire ceci, ceci et cela pour que ça tienne à peu près avec ce que ne sait pas faire IE10 et avec ce qu'il fait de travers
sinon, si navigateur = Internet Explorer 11
Faire ceci, ceci et cela pour que ça tienne à peu près avec ce que ne sait pas faire IE11 et avec ce qu'il fait de travers
sinon
Faire normalement car les normes seront respectées.
Il n'est pas rare de voir, sur la page d'accueil d'un site, la mention :
« Ce site fonctionne mieux avec Firefox » ou
« Ce site fonctionne mal en dehors de Firefox. »
On trouve même des codes qui félicitent l'utilisateur s'il utilise autre chose qu'Internet Explorer :
if(navigator.userAgent.indexOf('MSIE'))
{
document.location='page_pour_telecharger_un_bon_navigateur.html';
}
else
{
alert('Vous utilisez un navigateur autre que IE ! Bravo !');
}
Lire, par exemple :
En réalité, aucun utilisateur ne devrait utiliser Internet Explorer (outre le fait qu'il est suspect).
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Peut-on installer un à plusieurs autres navigateurs dans Windows, en présence d'Internet Explorer ?
Il n'est pas, jamais, question de désinstaller Internet Explorer. Microsoft a mutualisé les composants d'IE avec Windows de manière à empêcher l'utilisateur de désinstaller ce navigateur. Cette mutualisation s'est faite au moment où des procès obligeaient Microsoft à ne plus livrer IE en bundle avec Windows, ce qui mettait la concurrence KO. Or rien n'est mieux, pour faire progresser l'industrie et les technologies, que la concurrence. On se rappelle qu'un moment, Microsoft, assis sur sa position dominante, n'a plus fait progresser du tout IE durant des années.
Mais rien n'empêche l'utilisateur d'installer de bien meilleurs navigateurs Internet qu'Internet Explorer. Tous les développeurs de sites internet installent tous les navigateurs existant, dans toutes leurs versions, afin de tester leurs développements.
Les utilisateurs installent d'autres navigateurs. Internet Explorer ne représente que moins de 23 % des navigateurs utilisés dans le monde (statistiques Statcounter de mars 2014). Donc, 77 % des internautes du monde ont installé au moins un autre navigateur, si ce n'est plusieurs autres.
Autres navigateurs : Firefox (recommandé), Opera, Google Chrome (vivement déconseillé), Safari, etc. ...
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Les navigateurs Web tentent de rendre la navigation de tous les internautes du monde plus propre, plus sécurisée, moins angoissante, en particulier en utilisant des filtres développés par des tiers extérieurs. Si l'utilisateur peut choisir un ou plusieurs filtres parmi ceux existants (liste ci-dessous), les éditeurs de navigateurs Web en installent un de manière native dans leur produit.
Il ne faut pas se leurer : ces dispositifs offerts gratuitement aux développeurs de navigateurs Web sont monétisés par de la surveillance des faits et gestes des internautes (TrackingProfilingAnalyse comportementaleMarketing comportemental). Si vous coupez Ethernet et la WiFi, vous pouvez appercevoir, parfois, un message d'erreur de l'un de ces filtres échouant à tenter une sortie vers son serveur, preuve du Tracking.
Ces filtres recherchent en permanence la présence du nom de domaine (site Web) de chaque lien (URL) sur laquelle vous cliquez (lien dans les pages Web visitées, liens des résultats de recherches avec un moteur de recherche, etc. ...) dans deux listes noires qu'ils maintiennent :
Un avertissement vous éclaire sur le problème et vous demande si vous souhaitez poursuivre malgré tout ou abandonner.
Lorsque le filtre Safe Browsing signale au navigateur Web que l'URL que l'internaute tente d'atteindre est dangereuse (site de phishing, site de malwares, site d'attaques, site contrefait, etc. ...), le navigateur Web le signale. Deux avertissements différents peuvent apparaître, selon la nature de l'attaque.
Vous avez alors trois possibilités :
Les filtres anti-phishing et anti-malwares utilisés de manière native par les éditeurs de navigateurs Web sont :
Ces dispositifs peuvent être activés ou désactivés.
Tous les antivirus proposent des dispositifs similaires (parfois optionnels, dans des versions généralement appelées « Internet Security »), qui peuvent fonctionner en complément ou en remplacement des dispositifs natifs.
Il existe des dispositifs tiers, qui peuvent être installés sous forme de plugins, et qui fonctionnent également en complément ou en remplacment des deux autres. Ces dispositifs ne sont plus disponibles, la notion même de Plug-In étant supprimée de tous les navigateurs depuis fin 2016.
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Ne jamais ouvrir ou exécuter directement un téléchargement. L'enregistrer dans un endroit que vous désignez vous-même, afin qu'il n'aille pas dans les répertoires du système ou dans des répertoires temporaires.
Une fois le téléchargement terminé, ne jamais l'ouvrir tout de suite mais le faire annalyser, en quelques secondes, gratuitement, par des dizaines d'antivirus. Utilisez le service VirusTotal ou tout autre service d'analyse multi-antivirus d'un fichier.
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Téléchargements d’Internet ExplorerWindows 10, Windows 8.1, Windows 7 (Microsoft, FR)
Mise à jour de sécurité cumulative pour Internet Explorer 11 pour Windows 7 (KB2957689)
Mise à jour de sécurité cumulative pour Internet Explorer 8 pour Windows 7 (KB2817183)
Mise à jour pour Internet Explorer 11 pour Windows 7 SP1 (KB2956283)
Update for Internet Explorer 11 for Windows 8.1 for x64-based systems (KB2901549) - Français
Mise à jour de sécurité pour les bits d'arrêt ActiveX pour Windows 7 (KB2900986)
Internet Explorer 11 pour les professionnels de l’informatique et les développeurs pour Windows 7
Historique des alertes et avis de failles de sécurité dans Microsoft Internet Explorer
Dossier : Navigateurs Web |
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06.08.1991 : WorldWideWeb (n'existe plus) |
Collection de dossiers : Les logithèques |
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