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cr 01.04.2012 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Encyclopédie |
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Do Not Track (DNT) - État de l'art : DNT n'a jamais réussi à exister !
Do Not Track se voulait être l'anti-tracking total le plus simple du monde, d'une simplicité enfantine. C'était juste un paramètre que l'on positionnait à « oui » ou « non » dans les navigateurs Web. Ce paramètre tenait (et tient toujours) sur 1 unique bit dans les entêtes des requêtes HTTP. Il était en passe de devenir une RC (Release Candidate ou préversion d'un logiciel) du W3C (WWWC; World Wide Web Consortium).
C'était trop beau !
C'était trop simple !
C'était une exclusion du Tracking (traçage numérique) trop facilement et rapidement universalisable !
C'était une exclusion persistante, mais totalement inefficaçe, du Tracking (traçage numérique) !
C'était une exclusion du Tracking (traçage numérique) en passe de devenir un standard du protocole HTTP/HTTPS, un standard du WEB, un standard édicté par le W3C (WWWC; World Wide Web Consortium) !
C'était trop Fondation Mozilla !
Do Not Track est un échec total et une impasse qui, pour l'instant[1], avoue son impuissance !
Liste des sites respectant Do Not Track (archives)
Il y a eu un tel bruit autour de DNT (Do Not Track), un tel désir mythique de la part des internautes, que les sites Web choisissant de le respecter se mirent à considérer ce respect comme un attracteur de visiteurs. Ils se précipitèrent pour s'inscrire sur la liste (publiée sur le site du projet DNT) des sites respectant ce protocole. Voici ce que DNT a donné :
31.10.2011 : première publication de la liste des sites Web déclarant respecter DNT (Do Not Track). Ils ne sont que 14 !
08.12.2015 : ils ne sont que 21, 4 ans et 9 mois après la publication de la spécification DNT.
13.10.2016 : ils ne sont toujours que 21 sur un total de près de 1,1 milliard de sites (octobre 2016 - *).
16.04.2017 : ils ne sont toujours que 21 sur un total de près de 1,7 milliard de sites (avril 2017 - *).
26.03.2018 : ils ne sont toujours que 21 sur un total de près de 1,6 milliard de sites (juin 2018 - *). C'est la dernière liste des sites respectant Do Not Track. À partir de cette date, le site lui-même Do Not Track disparaît et un renvoi vers une page de l'EFF - (Electronic Frontier Foundation) explique que de nouvelles technologies contournent toutes les tentatives de type DNT qui est abandonné car totalement non fonctionnel, techniquement et politiquement. DNT reste à l'état de RC (Release Candidate)[2] . La promulgation du RGPD - (Règlement Général sur la Protection des Données) est alors une réponse juridique incontournable et très pénalisante imposée par l'Union européenne à tous les sites Web du monde s'adressant aux résidents européens (deux solutions sont désormais offertes aux internautes : les Opt-Out ou les solutions de Cookie Consent).
L'EFF écrit :
Malheureusement, des technologies plus récentes ont favorisé le développement de systèmes de suivi de type cookie qui sont plus difficiles à détecter ou à supprimer pour un utilisateur, et peuvent fournir aux spécialistes du marketing une riche source de données sur un individu. Aujourd'hui, les sociétés de suivi en ligne utilisent des supercookies et des empreintes digitales pour suivre les personnes qui tentent de supprimer leurs cookies, et la fuite des identifiants d'utilisateur des réseaux sociaux et des sites similaires leur a souvent donné un moyen facile d'identifier les personnes qu'ils suivaient . En décembre 2015, l'EFF a lancé une version mise à jour de son site Panopticlick (Fingerprinting) qui permet aux utilisateurs de vérifier la résistance de leur navigateur à différentes techniques de suivi.
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DNT (Do Not Track) était une proposition, un projet, de dispositif universel anti-tracking, NE PROTÉGEANT PAS LES INTERNAUTES, contrairement à ce que laissaient entendre toute la presse et tous les sites Web ! Il n'était qu'à l'état de projet et reposait sur la confiance - autant dire qu'il ne servait à rien, la confiance étant la dernière chose que l'on puisse trouver sur l'Internet, le Web étant essentiellement un milieu trompeur et menteur.
DNT (Do Not Track) (interdire le suivi - ne pas me traquer) était un projet de mécanisme reposant sur l'utilisation d'un unique bit, préalablement inutilisé, dans les entêtes HTTP. Ce bit, positionné à 0 ou à 1 par l'internaute en utilisant DNT, devait signaler aux applications Web, aux sites Web et aux serveurs Web de la page Web visitée (comme à tous les serveurs tiers intervenant dans cette page) que l'utilisateur (vous) ne souhaitiez pas être suivi (une forme d'espionnage, de surveillance, pudiquement appelée tracking, dont le périmètre flou est probablement indéfinissable, détruisant, entre autres, la notion de vie privée qui, elle-même, a des frontières floues).
DNT (Do Not Track) ajoutait aux entêtes HTTP des Requêtes HTTP envoyées vers les serveurs, lors de communications HTTP/HTTPS (mode de relation client/serveur du Web - le « client » étant votre navigateur Web, (enfin... vous-même derrière votre navigateur Web) - le serveur étant la machine distante), une information significative pour les acteurs de l'Internet qui pratiquent le tracking et le profiling en ligne :
« Ne pas me pister »
« Interdiction de me tracker »
« Arrêter de me prendre en filature »
« Ne pas espionner ce que je fais, vois, regarde, écoute, achète, vend, qui je fréquente, où, quand, comment, etc. sur le Web, et ne pas en déduire des profils sur ma personne et mes personnalités. »
DNT (Do Not Track) était juste un souhait émis dans l'entête HTTP. C'est là que le bât blesse, car l'entête HTTP a déjà été envoyée, à ce moment-là, et le serveur du site visité ainsi que tous les serveurs tiers (ceux des régies publicitaires et autres serveurs de ressources tierces) l'ont déjà reçue. Que pèse un bit positionné à zéro ou à un pour simplement exprimer un souhait, une supplique du malheureux internaute, surveillé (donc coupable (de quoi ?)) par des centaines, des milliers d'opérateurs et d'agences inconnues qui se prennent chacune pour un Service des Renseignements Généraux (RG) (Service d'espionnage intérieur français), face aux milliards d'US$ que rapportent nos données privées à chaque acteur du tracking : vente des données privées collectées et publicités ciblées.
Vous avez vu combien de sites afficher ceci (et encore, est-ce réellement suivi d'effet ?) :
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Longtemps avant que l'idée, en 2007, de permettre aux internautes d'exprimer, par un simple switch, le désir de ne pas être espionné, des RFC du W3C indiquent, depuis 1992, que certaines données, dans les en-têtes des requêtes HTTP, sont optionnelles et que leur collecte par des serveurs est attentatoire à la vie privée (référence à ce que l'on appelle désormais les clickstreams qui, en 1992, étaient désignées sous l'expression « lists of back-links » - « listes de rétro-liens »).
Le Web vient à peine de naître le 6 août 1991. Dès l'expression du protocole HTTP par Tim Berners Lee lui-même, dans « Champs des requêtes HTTP », en 1992, le caractère optionnel du champ « Referrer » et la construction des clickstreams sont évoqués.
Lire l'article sur le champ « Referrer » contenant la liste des RFC évoquant le risque d'atteinte à la vie privée et la nécessité d'un simple switch permettant aux internautes de s'y opposer (ce qui tournera finalement à la dérisoire expression d'un simple désir auquel tous les sites et opérateurs feront un bras d'honneur).
Quant aux campagnes publicitaires révulsantes de Microsoft, à la télévision, appuyant la promotion de leur navigateur Internet Explorer (le générateur de failles de sécurité en flux continu) sur le prépositionnement du switch « Do Not Track », elles relèvent du plus profond mépris scandaleux qu'a cette société habituée à prendre les internautes pour une bande d'imbéciles incultes qui, de toute manière, ne comprennent rien et à qui l'on peut assener n'importe quoi qu'ils prendront pour du pain béni (le 26.10.2012, Microsoft sort la version 10 d'Internet Explorer qui insère le mécanisme Do Not Track, et entame, début 2013, une incroyable campagne publicitaire, dont avec d'innombrables spots télévisuels, autour de « Do Not Track positionné par défaut »).
L'idée initiale, déjà sous le nom de « Do Not Track », remonte à 2007, aux États-Unis, et portait alors sur la constitution, d'une manière contraignante (par un texte de loi et des pénalités dissuasives), d'une liste (une base de données) des domaines pratiquants le tracking, obligeant les pratiquants de tracking à se déclarer dans cette liste et à déclarer les données collectées. De nombreux groupes impliqués dans la protection et la défense de la vie privée se mobilisèrent ensembles, incluant des cabinets d'avocats, le « World Privacy Forum »[4], le « CDT (Center for Democracy & Technology) »[5] et l'« EFF (Electronic Frontier Foundation) »[6].
D'une manière extrêmement subtile, le groupe à l'origine de cette idée nomma la proposition en question d'une telle manière qu'elle évoquait immédiatement la très connue et très populaire liste américaine « Do Not Call » (équivalent de la « liste SAFRAN » en France, complétée par un annuaire inversé « pacitel.fr » depuis le 1er décembre 2011). Ainsi nommé, « Do Not Track » résonne comme une bonne idée auprès de toutes les personnes, même celles ne sachant pas ce que c'est ni de quoi il retourne.
Ces initiateurs interpelèrent une agence gouvernementale extrêmement crainte : la FTC - Federal Trade Commission. Il s'agit d'un organisme qui n'a pas d'équivalent en France et a une puissance considérable. Cet organisme défend les consommateurs et pourrait être l'équivalent, en France, de la somme de l'AMF (Autorité des Marchés Financiers), de 60 millions de consommateurs, de la CNIL - Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés, de l'Association nationale de défense des consommateurs et usagers, de l'Institut National de la Consommation, etc.
L'idée est que soit créée une liste, qui s'appellerait "Do Not Track", à propos de la publicité en ligne.
Les placards publicitaires, sur les sites, ne sont que la partie visible d'un immense iceberg dont les parties cachées sont le Tracking, suivi du profiling, conduisant au ciblage comportemental et au marketing comportemental. Le ciblage comportemental ne concerne pas uniquement la publicité, mais aussi le profiling de toutes les populations dans toutes les nations du monde, démocratiques ou pas, le recrutement (y compris par les employeurs), les sectes et les mouvements terroristes, etc.
La part invisible de l'iceberg, le Graal des marketeurs est le ciblage comportemental qui découle du tracking. Ceci se fait grâce à l'analyse de tous vos comportements et déplacements, collectés et stockés depuis des années, dans d'immenses bases de données de vos clickstream. Tous vos profils, goûts, tendances, penchants, faiblesses, croyances, superstitions, perversions, etc. sont calculés, épluchés, etc. en vue, principal alibi, de vous délivrer « le bon message publicitaire, à la bonne personne, au bon moment, par le bon canal ».
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Do not Track (Interdire le suivi, la surveillance) a été initialement proposé, en 2009, par les chercheurs Christopher Soghoian, Sid Stamm et Dan Kaminsky, après une demande faite en 2007, par de puissants groupes de défense et protection des intérêts publics (dont World Privacy Forum, CDT et EFF - Electronic Frontier Foundation) auprès de la très crainte FTC - Federal Trade Commission (voir « Do Not Track - L'idée à l'origine » dans « Petite histoire de Do Not Track »).
En 2016, 7 ans plus tard[3], Do not Track est toujours en cours de standardisation par le W3C et n'est toujours qu'à l'état de candidat à la recommandation (RC - Recommandations ayant force de standards sur le Web). Voir l'état de la candidature à RC sur le site du W3C : Tracking Preference Expression (DNT).
Do not Track n'est que le signalement d'un souhait, par l'utilisateur. Do not Track est purement et simplement déclaratif. Il n'a et n'aura jamais aucun pouvoir bloquant ou filtrant ou coercitif. Il n'est pas et se sera pas contraignant. Il ne s'imposera pas aux pratiquants du tracking et du profiling. Il reposera sur la confiance et les entités pratiquant le tracking et le profiling ont déjà signalé qu'elles ne le respecteraient pas. Pour devenir efficace, sans possibilité de contournement, il faudrait soit des dispositions de censure du Web au niveau le plus élevé des instances de gouvernances du Web, soit des mécanismes totalement bloquants, dans les navigateurs, empêchant toutes les informations de type « Sommes-nous espionnés », ce qui, dans un cas comme dans l'autre, soulèverait des tollés de protestations.
Le 07.03.2011, les auteurs de Do not Track publient un document de définition de Do not Track.
Do Not Track: A Universal Third-Party Web Tracking Opt Out
Il passe le bébé à la Fondation Mozilla, eux-même étant des chercheurs en sécurité informatique tandis que Do not Track va comporter des négociations et prises de positions purement politiques dans le landerneau du Web.
Le 22.03.2011, la Fondation Mozilla sort la version 4.0 du meilleur navigateur Web qui soit : Firefox. Cette version intègre le mécanisme Do not Track (non positionné). C'est le début de la popularité de ce mécanisme.
Le 20.07.2011, Apple sort Safari 5.1 pour Mac et Windows qui intègre le mécanisme Do not Track (non positionné).
Le 26.10.2012, Microsoft sort la version 10 d'Internet Explorer qui intègre le mécanisme Do not Track (et entame une incroyable campagne publicitaire, dont d'innombrables spots télévision, début 2013, autour de Do not Track positionné par défaut, prenant tous les internautes du monde pour des imbéciles, sachant que Do not Track n'est qu'un projet, que sa standardisation n'arrive pas à se faire depuis plus de 6 ans de travaux autour de ce simple positionnement à 0 ou à 1 d'un seul bit, et que, de toute manière, les espions (trackers) ciblés par Do not Track ont annoncé qu'ils ne le respecteraient pas !).
Le 14.06.2012, Opera sort Opera 12 qui intègre le mécanisme Do not Track (non positionné).
Le 07.11.2012, Google sort Chrome 23 qui intègre le mécanisme Do not Track (non positionné). Google aura résisté jusqu'au bout avant d'être contraint de faire comme les autres.
A ce jour, Do not Track est toujours dans l'impasse.
Le 03 novembre 2015, constatant l'impasse définitive dans laquelle se trouve le Projet DNT qui, même s'il devenait un jour une RC du W3C, ne servira à rien, la Fondation Mozilla sort la version 42 de Firefox qui intègre, dans son comportement dit « Navigation privée », de manière native, un comportement anti-tracking actif basé sur Disconnect. Ceci rend, encore un peu plus, le navigateur Firefox le plus respectueux et protecteur des internautes. Ceci fait aussi que les notions de « Traces internes » et de « Traces externes » se rejoignent dans la navigation privée avec Firefox.
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[1] [2] Stop Tracking - Services de régies publicitaires
[3] [4] Stop Tracking - Services de métriques et statistiques pour sites Web
[5] [6] Stop Tracking - Services d'interactions et communications entres visiteurs d'un domaine
[7] [8] Stop Tracking - Services de réseaux sociaux et de socialisation
[9] [10] Stop Tracking - Services de centralisation/cartellisation du Web
[11] [12] Stop Tracking - Services audio / vidéo
[13] [14] Stop Tracking - Services de régies publicitaires pour adultes
[15] [16] Stop Tracking - Services de commentaires sur produits ou services marchands
Voir : Stop tracking : blocage de l'espionnage
Stop tracking (espionnage) - Stop profiling (analyse comportementale) | ||||||||||
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Outil | Anti-pub (1) | Anti-track (2) | Anti-mal (3) | Anti-virus (4) | Anti-XSS (5) | Anti-CDN (6) | Payant | Navigateurs et systèmes supportés | La méthode fait regresser ou tue le Web gratuit | Recommandé ou Déconseillé |
Ad Muncher | Oui | Oui | Oui | Tous navigateurs | Déconseillé Code plus mis à jour depuis fin 2014 | |||||
Adaware Ad-Aware - polémiques | Oui | Oui | Oui | Oui | Déconseillé Détournement crapuleux de Ad-Aware | |||||
Ad-Aware Ad-Aware - polémiques | Oui | Oui | Oui | N'existe plus depuis le 18 janvier 2011 | ||||||
Adblock Créé le 03/09/2012. Inspiré (copié) de Adblock Plus. | Oui | Oui | Oui | Non | Firefox Chrome Edge Opera K-Meleon Safari Internet Explor Yandex brows Windows Mac iOS Android | Non (Liste blanche préconfigurée commercialement) | Déconseillé (machine à cash) Préférer Adguard. | |||
Adblock Edge | N'existe plus depuis juin 2015 | |||||||||
Adblock Plus Créé le 09/06/2006. Inspiré (copié) du Adblock originel de 2002, par Henrik Aasted Sorensen (plus ancienne trace le 06/12/2002). | Oui | Oui | Oui | Non | Firefox Chrome Edge Opera K-Meleon Safari Internet Explor Yandex brows Windows Mac iOS Android | Non (Liste blanche préconfigurée commercialement) | Déconseillé (machine à cash) Préférer Adguard. | |||
AdBlocker Ultimate (application pour Windows) | Oui | Oui | Oui | Oui (30 jours gratuits) | Tous navigateurs sous Windows | Oui (Pas de liste blanche préconfigurée [acceptables] ni de liste blanche personnelle) | Recommandé, mais payant et tue le Web gratuit. | |||
AdBlocker Ultimate (add-on pour navigateurs Web, Android et iOS) | Oui | Oui | Oui | Non | Firefox Chrome Edge Opera K-Meleon Safari Internet Explor Yandex brows Windows Mac iOS Android | Oui (Pas de liste blanche préconfigurée [acceptables] ni de liste blanche personnelle) | Recommandé | |||
Adfender (application pour Windows) | Oui | Oui | Oui | Oui (14 jours gratuits) | Tous | Non | Déconseillé (Agit en proxy) | |||
Ad-free time! | Oui | Oui | Tous | Oui (Bloque les serveurs publicitaires au niveau de leur propre serveur DNS) | Déconseillé (Serveur DNS et principe de tracking par les serveurs DNS) | |||||
Adguard (Adguard Adblocker) Version Premium (application Windows et Mac) | Oui | Oui | Oui | Oui (14 jours gratuits) | Tous | Non | Recommandé mais payant | |||
Adguard (Adguard Adblocker) (add-on pour navigateurs Web) | Oui | Oui | Oui | Non | Firefox Chrome Edge Opera K-Meleon Safari Internet Explor Yandex brows Windows Mac iOS Android | Non (Pas de liste blanche préconfigurée, mais liste blanche personnelle - possibilité de désigner certains sites de confiance à soutenir ou sites qui, sans publicité, sont payants...) | Recommandé | |||
Decentraleyes | Oui | Oui | Non | Recommandé (obligatoire) | ||||||
Ghostery | Oui | Oui | Non | Firefox Chrome Edge Opera K-Meleon Safari Internet Explor Yandex brows Cliqz Windows Mac iOS Android | Recommandé | |||||
NoScript Security Suite | Oui | Oui | Non | Non | Recommandé (pour utilisateurs avancés) | |||||
Privacy Badger (par EFF Technologists) | Oui | Non | Recommandé (obligatoire) | |||||||
uBlock (n'est pas uBlock Origin) | Interdit | |||||||||
uBlock Origin | Oui | Oui | Non | Firefox Chrome Edge Opera K-Meleon Safari Internet Explor Yandex brows Windows Mac iOS Android | Oui (Pas de liste blanche préconfigurée [acceptables] ni de liste blanche personnelle) | Recommandé, mais tue le Web gratuit. | ||||
µBlock (uBlock) (racheté par Adblock Plus) | Oui | Oui | Non | Non | Déconseillé (et n'existe plus) | |||||
RGPD (GDPR) | Oui | Non | Obligation légale entrée en vigueur le 25 mai 2018 imposée à toutes les organisations, numériques ou non, Européennes. Imposée également, par extraterritorialité, à toute organisation dans le monde qui stocke des données de citoyens résidents en Europe. Choisir de refuser les cookies et la collecte de données chaque fois que la question est posée. |
Stop tracking - Stop profiling - Stop pub - Notes à propos de ce tableau de synthèse :
Les annotations de couleur verte indiquent un avis favorable.
Les annotations de couleur rouge indiquent un avis défavorable.
Comportement anti-adwares (blocage des publicités, avec ou sans listes blanches préconfigurées et/ou liste blanche personnelle de l'utilisateur [merci de permettre à assiste.com de survivre]).
Comportement anti-tracking des anti-adwares (conséquence du blocage des publicités, mais le tracking [espionnage] utilise bien d'autres technologies, trucs et astuces imparables qui s'exécutent côté serveur. Il est même envisagé l'abandon des cookies côté internaute (client), car il y a bien d'autres méthodes côté serveur où personne ne pourra intervenir pour filtrer/supprimer ces données volées, sauf à instaurer des textes législatifs incontournables et des sanctions totalement dissuasives, y compris dans les paradis fiscaux et la totalité des pays du monde, avec extraterritorialité). Notons que dès l'invention du Web (W3C) Tim Berners-Lee avait prévu une restriction de capture des données personnelles, mais cela fut abandonné.
Le comportement anti-malware des anti-adware n'a rien à voir avec la présence d'un antivirus, ni avec la présence de bases de signatures, mais avec la simple consultation de listes noires publiques.
Le comportement antivirus d'un anti-adware ne provient jamais du développement d'un antivirus par l'éditeur de l'anti-adware, mais de la signature d'un contrat de licence, par l'éditeur de l'anti-adware, avec un véritable éditeur d'un véritable antivirus. Cela dit, les antivirus, eux, sont de plus en plus souvent enrichi d'une fonction d'anti-adware, les adwares ne provenant pas de grands éditeurs étant parfois des vecteurs d'attaques.
Le Cross-site scripting (XSS) est un type d'exploitation de vulnérabilités numériques (faille de sécurité) généralement rencontrées avec les navigateurs Web.
Historique des alertes et avis de sécurité sur Microsoft Edge (forum en panne).
Historique des alertes et avis de sécurité sur Google Chrome (forum en panne).
Historique des alertes et avis de sécurité sur Mozilla Firefox (forum en panne).
Historique des alertes et avis de sécurité sur Internet Explorer (forum en panne).
Historique des alertes et avis de sécurité sur Apple Safari (forum en panne).
Opéra ne communique jamais sur ses failles.
Les CDN sont des appropriations, par certains grands opérateurs sur le Web, de codes exécutables divers dans tous les domaines, développés et distribués gratuitement par des passionnés oeuvrant pour la communauté.
L'idée apparente est d'agréger certains de ces codes sur un unique serveur puissant et fiable au lieu de les laisser éparpillés sur de petits serveurs dans le monde entier, serveurs risquant de tomber en panne ou de disparaitre, mettant tous ces sites et leurs visiteurs en péril.
L'idée sous-jacente est sournoise : capter un maximum d'internautes au monde pour utiliser des outils de tracking et de profiling.
En tant que développeur de sites ou service Web, pas besoin de chercher où se trouve des codes de fonctions (des programmes informatiques) astucieux à utiliser pour mes propres sites ou services Web, voire même de découvrir des fonctions que je ne connaissais pas.
En tant qu'internaute, pas besoin à mon ordinateur et ma connexion de contacter plusieurs serveurs si tous les codes sont groupés sur très peu de gros serveurs.
Mais ces super serveurs deviennent de super centralisateurs / agrégateurs au service de nombreux sites ou services Web recevant de très nombreux internautes et s'érigent donc en supers centres de tracking (espionnage). La solution pour empêcher totalement leurs trackings est de les rendre totalement inutiles avec Decentraleyes.
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Les surveillances et captures des moindres communications, faits et gestes des moindres individus et organisations sur Terre, par tous les moyens imaginables (numériques, internet, Web, WiFi, caméras, puces RFID, moyens de paiements, lieux de passages, smartphones, reconnaissance faciale, cercles de connaissances, cercles de fréquentation, lieu de fréquentation, analyses analogiques [gestuelle, expressions, postures, apparences, etc.], etc.) sont la source de bases de données illimitées en volume et dans le temps. Les RG n'étaient qu'un enfantillage, à côté.
Les intensions (désirs, volonté, projets) de chaque individu sur terre, immédiates / prochaines / à long terme, quelles qu'elles soient, sont calculées / établies en temps réel. Ce peut être un simple projet d'achat, ce qui intéresse les régies publicitaires, que des activités d'influenceurs, de politiques, de polices, de militaires, de trafiquants, de projets terroristes... y compris d'états à états.
Divers buts sont poursuivis par tous ceux qui ont besoin de prévoir, donc de savoir. Être informé est stratégique.
Il est possible de prévenir et diminuer cette cybersurveillance absolument permanente.
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Microsoft, accusé de tous les maux en matière de violation de la vie privée, et qui sent que le dispositif Do Not Track est complètement faillible par rapport aux cookies anti-tracking que de nombreux outils de protection de la vie privée positionnent directement chez l'internaute, pousse Do Not Track en avant, le positionnant par défaut sur « blocage » (ce qui est, d'ailleurs, complètement mensonger car il ne s'agit pas du tout d'un blocage, mais de la simple expression d'un désir, à charge pour les destinataires de le respecter, et il ne sera jamais respecté) en y trouvant, hypocritement, plusieurs intérêts :
Microsoft, qui dispute la place de premier espion du monde à Google, n'a pas forcément besoin des dispositifs de tracking à la Web-Bug qu'utilisent tous les trackers pour tracker et espionner, de manière bien plus approfondie, tous les internautes du monde sous Windows (environ 75% des internautes). Windows lui-même s'en charge, de manière incontournable. Le numéro de série de Windows et le code MAC d'une machine valent tous les cookies à GUID et tous les cookies, trop combattus, disparaissent et sont remplacés par les fingerprinting. Tous les bidules de Windows qui communiquent, dont la télémétrie, valent mieux que tous les scripts de tracking dont, principalement, tous les Windows Update, le pare-feu de Microsoft, le Genuine machin, l'antivirus de Microsoft, etc. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle Google se lance dans Google OS.
Microsoft, dont une part importante des revenus est basée sur son activité de régie publicitaire, pousse en avant Do Not Track, car ce dispositif ne le gène pas du tout mais gène tous ses concurrents (à l'exception de ceux capables de proposer un système d'exploitation et un navigateur Web aux internautes, soit Google et Apple). Même si le mécanisme Do Not Track est, un jour, normalisé, et les législations de protection de la vie privée respectées, Microsoft verra toujours les données des windowsiens remonter sur ses serveurs. Les autres acteurs du marketing et de la publicité, réduits à la simple utilisation des cookies à GUID, sont complètement lésés par rapport aux acteurs propriétaires d'un système d'exploitation (Microsoft, Apple et Google) et d'un navigateur Web (les trois mêmes : Microsoft, Apple et Google) - sans évoquer les « clouds » qui nous promettent monts et merveilles en nous affranchissant de nos programmes et de nos données, carrément ! Voir « Les cinq cercles du pouvoir ».
Microsoft fait un coup médiatique. C'est de la poudre aux yeux. Microsoft tente un « rachat de bonne conscience/bonne conduite » et laisse entendre qu'avec Internet Explorer, il lave désormais plus blanc que blanc. C'est une démarche hypocrite de tentative de rétablissement de la confiance des internautes envers Internet Explorer qui perd régulièrement des parts de marché face à Firefox et Google Chrome. Depuis des années, un message est martelé partout : le navigateur Internet Explorer, de Microsoft, ne sert qu'à une chose - télécharger le navigateur Firefox.
↑ [01] World Privacy Forum Le « World Privacy Forum » se consacre à réinventer la vie privée à l'ère numérique grâce à une recherche, une analyse et une éducation des consommateurs révolutionnaires et approfondies de la plus haute qualité. La vision du « World Privacy Forum » est de donner aux gens/peuples les connaissances, les droits et les outils dont ils ont besoin pour protéger leur vie privée et façonner leur vie numérique.
↑ [02] CDT (Center for Democracy & Technology) CDT travaille à renforcer les droits et libertés individuels en définissant, en promouvant et en influençant la politique technologique et l'architecture d'Internet qui ont un impact sur notre vie quotidienne.
↑ [03] EFF (Electronic Frontier Foundation) L'Electronic Frontier Foundation est la principale organisation à but non lucratif défendant les libertés civiles dans le monde numérique. Fondé en 1990, l'EFF défend la vie privée des utilisateurs, la liberté d'expression et l'innovation par le biais de litiges d'impact, d'analyses politiques, d'activisme local et de développement technologique. l'EFF s'efforce de faire en sorte que les droits et libertés soient renforcés et protégés à mesure que notre utilisation de la technologie se développe.
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