Assiste.com - Sécurité informatique - Vie privée sur le Web - Neutralité d'Internet

cr  03.08.2022      r+  22.10.2024      r-  22.10.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

Selon la définition du Dictionnaire encyclopédique de l’administration publique (Canada), la cybersurveillance est un mécanisme de surveillance de personnes, d'objets ou de processus qui repose sur les nouvelles technologies et qui s'exerce à partir et sur des réseaux d'information, tel Internet. La cybersurveillance vise à faciliter la surveillance, compte tenu de la quantité, de la rapidité ou de la complexité de l'information à traiter. Tout comme la surveillance, elle renvoie à des activités de collecte et d'analyse d'informations poursuivant diverses finalités, notamment prévenir certains risques, orienter les conduites humaines et trouver des responsables en cas de problème.

Un autre usage du terme « cybersurveillance » est celui de la détection de malveillances dans le cyberespace (cyberattaques, cyberguerres, cyberarmes [dont les virus, les cryptoransomwares], etc.). Il s'agit de détecter des « cybercriminalités ». Cette « cybersurveillance » est exercée par des spécialistes qui détectent et informent à propos des cybermenaces. Ce peut être des organisations gouvernementales ou des personnes privées comme les hackers chapeau blanc, ou des organisations de sécurité, bénévoles ou commerciales, comme les antivirus et certains sites de sécurité numérique. Mais il n'est pas question de confondre Cybersécurité et Cybercriminalité ou de réduire l'un à l'autre.




28.09.2001 - Cybersurveillance des salariés : un hiatus entre la théorie et la pratique (*)
Entre les intérêts de l'entreprise et les aspirations des employés au respect de leur vie privée, la Cnil tente de jouer les médiateurs en édictant des principes de base.

01.05.2007 : La cybersurveillance au travail (*)
Deux tendances a priori contradictoires semblent animer le management des ressources humaines. D’une part, les voix se font de plus en plus pressantes pour revendiquer une gestion plus responsable du facteur humain, au travers notamment de la publication volontaire d’informations sociales et sociétales. D’autre part, l’utilisation des nouvelles technologies de l’information (GPS, mouchards, surveillance des mails, biométrie...) fait peser sur les salariés une surveillance diffuse et permanente qui se concilie difficilement avec des principes fondamentaux du droit du travail tels que le droit à la vie privée. L’émergence de cette nouvelle forme de contrôle managérial sur les salariés tend à poser des problèmes d’ordre juridique et d’ordre éthique.

23.04.2013 - Surveillance de la navigation des salariés sur la toile (*)
Législation française. Projet de loi adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement. Le gouvernement placerait la population sous surveillance algorithmique.

04.10.2016 : Yahoo! a mis en place une surveillance de masse des boites e-mail (*)
S'appuyant sur le témoignage de deux anciens employés, l'agence de presse Reuters révèle que Yahoo!, à la demande du Foreign Intelligence Surveillance Court (FISC - un tribunal secret), a conçu et mis en place en 2015 un programme informatique de surveillance de masse pour espionner en temps réel les boites e-mail de tous ses utilisateurs à la demande du gouvernement américain (NSA et FBI). Yahoo! a modifié son filtre antispam pour cela.

25.01.2018 - Cybersurveillance des salariés - Quels droits employeurs et employés (*)
La mise en place par l’employeur de mesures de surveillance des communications électroniques des salariés doit être assortie de plusieurs conditions pour être licites. La Cour européenne des droits de l’homme impose ainsi des limites à ce type de contrôle, qui reste toutefois régi par chaque état membre. Quels sont donc les critères retenus et dans quels buts ?

03.06.2021 - Prévention d'actes de terrorisme et renseignement (*)
Législation française. Projet de loi adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, relatif à la prévention d’actes de terrorisme et au renseignement. Le gouvernement placerait la population sous surveillance algorithmique.