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02.12.2023 : Pierre Pinard.
Dossier (collection) : Encyclopédie |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
Sommaire (montrer / masquer) |
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Le terme « Virus » désigne un type très précis de codage logiciel, en informatique, donnant à ce code la capacité de s'auto-reproduire en s'auto-injectant dans d'autres « cellules » (d'autres programmes exécutables ) du même organisme (le même ordinateur).
Souvent, mais pas toujours, le virus contient une charge active qui a une action malveillante.
Le terme de « Virus » est une analogie avec les virus biologiques :
Le terme de « Virus » pour nommer ces codes logiciels auto-répliquant est attribué, par Fred Cohen, dans son document de 1984 "Experiments with Computer Viruses", à un chercheur américain en informatique théorique et professeur en informatique et en biologie moléculaire : Leonard Adleman.
Histoire et historique des virus
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Un virus n'a aucune capacité de se déplacer d'une machine à une autre, contrairement aux Vers (Worms) qui sont capables de se projeter et se dupliquer par leurs propres moyens.
Pour infecter d'autres machines, le « Virus » :
Un virus n'a pas la capacité d'infecter d'autres machines sans être transporté sur un support physique (clé USB, CD, DVD, etc. ... (historiquement par disquette) infecté) ou être téléchargé volontairement (et probablement à son insu) par l'utilisateur.
Les virus se propagent à l'intérieur d'un organisme (un ordinateur) et n'en sortent pas. Ils se multiplient dans cet organisme en infectant les fichiers et programmes de cet organisme et rien d'autre.
Pour "sauter" dans un autre organisme (un autre ordinateur) :
La vitesse de propagation des virus est alors la vitesse de déplacement de son transporteur (un étudiant traversant à pied le campus d'une université pour rejoindre sa chambre où se trouve l'autre ordinateur qui va être infecté à son tour, puis le copain à qui on va passer le support infecté, etc. ...). Parfois, la vitesse de déplacement du virus, sur la disquette ou, plus récemment, la clé USB, peut être plus rapide : en voiture, vélo, moto, métro, etc. ...
Tout cela est trop lent. Il faut propager les virus plus rapidement. Les réseaux informatiques, l'Internet et le Web, sont là pour le permettre et les vers (worms) ont remplacés les virus (même si leur charge active est la même, leur moyen de propagation est différent).
Pour attaquer un ordinateur qui n'est pas connecté à l'Internet, il n'y a que les virus qui peuvent le faire. C'est ainsi qu'en 2010, le virus StuxNet (considéré comme le virus le plus sophistiqué au monde à cette époque) à réussi à pénétrer les ordinateurs SCADA de pilotage des centrifugeuses du programme nucléaire iranien et à détruire ces centrifugeuses.
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L'erreur ne devient pas vérité parce qu'elle se répand et se multiplie : les utilisateurs traitent de Virus tout et n'importe quoi dès lors que quelque chose les gène ou est inhabituel ou paraît surprenant.
Il n'existe quasiment plus de Virus informatique au sens formel du terme. Toutefois :
C'est ainsi que le terme de Virus est pérennisé et multiplié. Ainsi, si les utilisateurs posent la question suivante à leurs moteurs de recherche :
...les sites qui offrent une réponse à cette question (fausse) doivent avoir une réponse qui s'appelle :
La boucle infernale est bouclée et le terme de Virus est, à tord, partout (il en est de même pour le terme « Trojan » (Cheval de Troie), utilisé de manière totalement erronée (lire : Cheval de Troie (Trojan)).
Parce que les virus classiques ne représentent plus que 0,5% des malveillances
Déjà, au tout début des années 2000, Assiste prédisait la fusion inéluctable et rapide des anti-spywares et anti-trojans avec les antivirus.
Pourquoi ? Parce que les anti-spywares et anti-trojans, etc. fonctionnent sur exactement les mêmes technologies (Bases de signatures, Analyses heuristique, Sandboxing en machine virtuelle, etc.) que les antivirus qui, eux, savent le faire depuis bien plus longtemps qu'eux et ont une assise financière bien plus élevée.
Les antivirus avaient méprisé tout ce qui n'était pas « virus », mais la mutation des parasites était en route.
Nous annoncions également, depuis 2007, que les « virus » ne représentaient quasiment plus rien par rapport aux autres formes d'attaques et parasites.
L'éditeur d'une solution antivirus et antimalwares Emsisoft, l'un des acteurs majeurs de la lutte contre les malveillances informatiques (malwares), écrivait, en 2012 :
« Notre laboratoire d'analyse a calculé que les virus classiques constituent moins de 0,5 % de la totalité des menaces. .../... Emsisoft anti-malware inclut toutes sortes de menaces, telles que :
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