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cr 01.04.2012 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Encyclopédie |
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Thiefware est un terme de l'industrie informatique.
Thiefware : ce néologisme est un mot-valise (et contraction) construit par la fusion du mot anglais « thief » (« voleur » ou « cambrioleur » ou « larron » ou « pirate ») et du suffixe « ware » désignant un bien, une marchandise dont on fait un type. Dans l'industrie des logiciels, le rapprochement se fait avec « software » (« soft + ware »), désignant un objet « logiciel ».
« Thiefware » se traduit par « Logiciel parasite » (Littéralement : « Saloperie de logiciel parasitant mes revenus »). C'est la même classe que le terme français moins imagé de « Publicité intrusive ».
Le terme de « Parasitware » recouvre les parasites, quelles que soient leurs classes, dont l'activité conduit finalement au détournement de tout ou partie du trafic d'un site au profit d'un autre site et, principalement, le détournement du trafic procurant un revenu (Détournement des revenus publicitaires).
Les termes d'Adwares intrusifs ou Publicités intrusives ou Scumwares ou Thiefwares ou Parasitewares ou Stealwares ou Foistwares ou Piratewares sont plus ou moins interchangeables et plus ou moins synonymes. Ils recouvrent les mêmes parasites, incrustés dans les machines compromises des internautes, et entrant, par violation, en concurrence déloyale avec les mécanismes légitimes mis en place par les propriétaires des sites, dans le but de détourner les revenus (publicitaires ou autres) de ces sites.
Les sites Internet non directement commerciaux (les sites de contenu), qui représentent la quasi-totalité des sites sur le Web, vivent avec :
Pour les crapules du Web, une méthode est apparue beaucoup plus simple pour gagner de l'argent : détourner les revenus de ces sites à leur profit !
Ces pratiques maffieuses sont connues sous divers noms plus ou moins interchangeables et sont essentiellement des attaques des formes publicitaires ou des affiliations "légitimes" d'un site pour faire en sorte que le bénéficiaire soit la crapule et non le propriétaire légitime du site.
On est en pleine concurrence déloyale, ce qui est, juridiquement, condamné. Voir :
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Les méthodes de pénétration habituelles des ordinateurs (postes de travail) sont utilisées.
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Des maffieux ! Des cybercriminels !
Les malheureux Webmasters qui passent des temps fous à écrire leurs sites, les tester, les rendre attrayant et à faire la promotion de quelques articles pour gagner 3 sous, sont floués. Les très gros sites commerciaux le sont également. Malheureusement il semble que la législation soit muette sur le sujet. Le débat est ouvert mais, au mieux, les Webmasters ne peuvent que crier au manque d'éthique (voir article 462-2 de la Loi dite "Godfrain").
Ce Thiefware (remarquez l'usage totalement faux de la classe Trojan (Cheval de Troie) dans le nommage de cette malveillance), implanté dans les machines des internautes, substitue ses propres liens sponsorisés à ceux proposés par Google. Les sites Internet rémunérés par la publicité de Google dans leurs pages perdent ainsi leurs revenus et Google également.
Techniquement, ce Thiefware implante, dans le fichier Hosts (le DNS local), des redirections. Il redirige ainsi tous les appels à l'adserver page2.googlesyndication.com de Google vers son propre serveur.
Google Adsense est un service offert par Google qui place des publicités dans les pages Web des Webmasters qui souhaitent percevoir des revenus de leurs sites. Ces publicités sont ciblées (elles sont en rapport avec le contenu de la page où elles s'affichent et, surtout, en rapport avec le profil de l'internaute, ce qui permet de déterminer ses besoins ou envies actuelles et de prédire ses besoins ou envies à venir), les rendant ainsi plus efficaces. Le modèle économique est appelé PPC (Pay Per Click - Paiement au Click). Chaque fois qu'un internaute clique sur une publicité et est dirigé vers le site de l'annonceur publicitaire, un montant est versé par l'annonceur publicitaire. Cette somme est partagée entre Google et le Webmaster.
L'embarquement de la publicité dans les pages Web du site d'un webmaster se fait par un petit bout de code (un Script écrit dans le langage JavaScript) fourni par Google au Webmaster. Ce code contacte le serveur Adsense de Google qui lui délivre le contenu publicitaire ciblé. Le ciblage est encore affiné par le profiling et le ciblage comportemental de l'internaute lui-même.
Outre ce détournement de commissions, la publicité elle-même peut contenir du code malicieux (et le serveur compromis peut contenir des exploits (exploitation de failles de sécurité)).
Remarques :
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