Cybercriminel

Il y a 2,3 milliards d'ordinateurs connectés, fin 2012. Un terrain de chasse fabuleux, infini, immatériel, piloté par des maffias transnationales, depuis des zones de non-droit ou hors d'atteinte du droit de la victime (Web caché, etc.).

Il y a des millions de victimes, dans presque tous les cas à leur insu. On estime que le quart des ordinateurs du monde, soit plus de 500 millions d'ordinateurs, est actuellement pénétré par des cybercriminels dans le seul but d'en faire des zombies dans des réseaux d'ordinateurs appelés BotNet et servant à lancer des attaques diverses comme du spam ou faire tomber les serveurs d'organisations privées ou publiques (Exécution de code arbitraire à distance, Déni de service, Contournement de la politique de sécurité, Atteinte à la confidentialité des données, Injection de code indirecte à distance, etc.), exiger une rançon de « protection » (comme les mafias) à une société commerciale, crypter toutes les données d'un serveur (bloquer totalement un groupe, un hôpital, etc.) et exiger un paiement pour décrypter les données, sous peine de destruction définitive des données sous 3 jours, etc.

Escroquerie sur Internet, arnaques sur Internet, insécurité sur l'Internet, récupération des mots de passe, des identifiants, des codes de toutes natures dont bancaires, utilisation frauduleuse des cartes bancaires sur le Web, intimidation (dont les sextorsions), faux sites de sécurité, faux logiciels de sécurité, faux gains, faux héritages, faux appels à la pitié, réseaux mafieux transnationaux, faux piratages de logiciels, faux cracks, sites piégés, images, musiques ou films piégés...

Toutes ces attaques n'ont strictement rien à voir avec les virus et les antivirus. Il s'agit d'ingénierie sociale réussie à cause de la faille de sécurité PEBCAK et d'autres failles de sécurité.