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Smart Tags = liens intelligents.
Les Smart Tags sont des Smart Links à la sauce Microsoft. La technologie Smart Tags a été découverte lors de tests de la troisième version béta de Windows XP, en juin 2001. Ce sont ces Smart Tags qui ont fait le plus de bruit lors de ces tests.
Microsoft a tenté d'introduire la technologie des Smart Tags de base et de force, au coeur même de Windows XP, dans le navigateur Internet Explorer(version 6 à l'époque), en en faisant une technologie native d'Internet Explorer, ainsi que dans Office XP. La technologie des Smart Tags a vu imméiatement une ire se déclancher contre elle, venant de toutes parts :
Microsoft a renoncé à incorporer Smart Tags dans les versions initiales de Windows XP et dans la version 6 d'Internet Explorer. Toutefois Microsoft a maintenu Smart Tags dans Microsoft Office Word où cette technologie, débrayable, a survécu jusqu'à la version 2010 de Word à partir de laquelle elle est, là aussi, retirée.
Mais Microsoft n'a jamais dit qu'il abandonnait la technologie des Smart Tags. La technologie des Smart Tags peut ressortir à tout moment (surtout après l'échec de la tentative de rachat de la régie publicitaire DoubleClick par Microsoft, en avril 2007, alors que le modèle économique de Microsoft s'éloigne de plus en plus des revenus des logiciels, qu'il patauge dans tous les marchés émergeant et qu'il tente de se tourner vers la publicité mais n'y arrive pas, se faisant souffler tous les « bons coups » – DoubleClick a été racheté par Google). Elle peut être réactivée à tout moment et il serait alors très difficile de la bloquer puisqu'elle existerait en mode natif dans le code même de nos applications. La seule solution serait alors de passer à Linux et de laisser tomber Microsoft.
La technologie Smart Tags : de quoi s'agit-il ?
Smart Tags est une technologie qui parasite les documents, dont les pages Web visitées, au même titre que tous les autres parasites de même nature. Même si un usage légitime peut en être fait, on craint surtout son usage illégitime qui en fait un Adwares intrusifs ou Publicités intrusives ou Scumwares ou Thiefwares ou Parasitewares ou Stealwares ou Foistwares ou Piratewares (tous ces termes sont plus ou moins interchangeables et plus ou moins synonymes - ils recouvrent les mêmes usages parasitaires entrant, par violation, en concurrence déloyale avec les mécanismes légitimes mis en place par les propriétaires des sites, dans le but de détourner les revenus (publicitaires ou autres) de ces sites).
Les « Smart Tags » sont une technologie, au demeurant simple, permettant à Microsoft Internet Explorer, à Windows XP et aux produits de la suite Microsoft Office, de transformer n'importe quel mot ou groupe de mots sur une page, Web ou locale, en un hyperlien vers un site ou un service propriété de Microsoft ou choisi par Microsoft (il faut se souvenir de Microsoft PassPort, lancé peut avant (fin 1999), qui fut une tentative de Single Sign-in de Microsoft fédérant des centaines de grandes marques et leurs sites Web autour d'un identifiant unique géré par Microsoft - la convergence à terme entre Microsoft PassPort et Smart Tags était une évidence, même si aucun commentaire dans ce sens ne l'a jamais évoqué (à ma connaissance)).
La technologie « Smart Tags » analyse à la volée et ré-écrit à la volée n'importe quel page de n'importe quel site, et n'importe quel document Office, en comparant tout les mots, un par un, avec une base de données, ceci :
Tout ceci dans le but de conduire l'utilisateur à quitter le site visité pour se diriger vers un site choisi par Microsoft, le maître de la toile ! Cette technologie native de Microsoft, « Smart Tags », est totalement similaire à une attaque de type Hijacking, aux Adwares, aux attaques IntelliTXT de Vibrant Media (et tous ceux qui ont développé des trucs similaires), aux achats de liens sponsorisés lancés par la régie publicitaire de Google (Adsence), et aux moteurs de recherche menteurs. Tout ceci est identique aux techniques des publicités intrusives.
Bien entendu la publicités intrusives ainsi fabriquée est rémunérée ainsi que les ventes réalisées par les sites « amis », ce qui rend fou certains Webmasters qui, de leur côté, « invitent » des IntelliTXT de Vibrant Media, et autres dispositifs de publicités intrusives, pour gagner de l'argent avec leurs sites. Autrement dit, Microsoft fait l'unanimité contre lui !
L'arrivée des « Smart Tags », en juin 2001, semble correspondre avec la fin de la vieille relation entre Microsoft et Alexa avec son spyware et sa Barre d'outils, Microsoft tirant désormais toute la couverture à lui. Windows XP sera lancé officiellement le 25 octobre 2001 et Microsoft PassPort vient d'être lancé et monte en charge.
Ces agissements violent notre navigation, poluent nos écrans et violent toutes les législations car on est en pleine concurrence déloyale. En outre, c'est assimilable, également, à du piratage (appelé « parasitage économique » en droit).
Pour l'instant, la technologie « Smart Tags » est mise en sommeil par Microsoft devant le tollé général, mais il convient de rester vigilants. La technologie « Smart Tags » est simplement mise en sommeil. Dès le lancement officiel de Windows XP et d'Internet Explorer 6, elle est désactivée mais n'est pas retirée. Elle perdurera dans Microsoft Word jusqu'à la version 2010 à partir de laquelle elle n'y est plus.
MICROSOFT'S WINDOWS XP operating system, due to be released Oct. 25, is designed to be easier and more reliable than previous home versions of Windows. But Microsoft has another agenda for Windows XP: The program is also designed to be a platform from which the company can seamlessly offer users an array of new subscription services via the Internet.
One key test of Windows XP will be whether its features do more to benefit consumers or Microsoft's business plan. Another will be whether the operating system favors Microsoft services over those of other companies. The company has said its software won't discriminate against others selling Web-based services.
But even though Windows XP is still in development, I've already encountered one proposed feature, in a « beta », or test, version, that shows Microsoft may well flunk both these tests. The feature, which hasn't yet been made public, allows Microsoft's Internet Explorer Web browser -- included in Windows XP -- to turn any word on any Web site into a link to Microsoft's own Web sites and services, or to any other sites Microsoft favors.
In effect, Microsoft will be able, through the browser, to re-edit anybody's site, without the owner's knowledge or permission, in a way that tempts users to leave and go to a Microsoft-chosen site -- whether or not that site offers better information.
THE FEATURE, called Internet Explorer Smart Tags, wasn't in the widely distributed second public beta of Windows XP issued in March. And it isn't easy to find, even in later « builds » that have had much more limited distribution.
In response to my questions, Microsoft officials stressed that the feature may still undergo modifications to make it more palatable. But they defended it as a useful tool.
« Smart Tags represent another step in personalizing the Web and helping bring it to life for individuals by allowing them to get the information they want in the way they want it, » says Chris Jones, vice president for Windows XP development.
Here's how the Internet Explorer Smart Tags work: On a PC with Windows XP, when you open any Web page, squiggly purple lines instantly appear under certain types of words. In the version I tested, these browser-generated underlines appear beneath the names of companies, sports teams and colleges. But other types of terms could be highlighted in future versions.
If you place your cursor on the underlined word, an icon appears, and if you click on the icon, a small window opens to display links to sites offering more information. For instance, in the new browser, a Washington Post Web article on Japanese baseball players was littered with eight Microsoft-generated links that the Post editors never placed on their site.
In the beta version I tested, most of these links weren't functional yet, but Microsoft officials confirm that they will send users to Microsoft Web properties or to other properties blessed by Microsoft. One of the links did work: It launched Microsoft's mediocre search engine, which is packed with plugs for other Microsoft services.
ONE MICROSOFT OFFICIAL says the feature will spare users from « under-linked » sites. But who decides if a site is « under-linked? » It's up to a site's creators to decide how many, and which, terms to turn into links, where those links appear, and where they send users. It's part of the editorial process. In the case of the Washington Post article, the editors included plenty of links but chose to list them at the bottom of the article and in a box to the side of the text. Microsoft decided otherwise.
Microsoft says the Internet Explorer Smart Tags feature, which is similar to a Smart Tag feature in the new Office XP, will be turned off by default in the final release, and that users will have to consciously choose to enable it by activating a setting buried in the browser's menus. In addition, Microsoft says, it will provide a free bit of programming code, called a « meta tag », that site owners could use to bar any Smart Tags from appearing on their sites.
But if the feature is so benign, why is Microsoft hiding it and offering sites a way to block it?
Microsoft also says that other companies, besides itself, will be able to create and distribute add-ons for the browser that will launch their own Smart Tags all over the Web, directing users to their sites. But these tags will be far harder to obtain than Microsoft's. And they will merely allow more companies to invasively re-edit others' sites. Ford would be able to impose its own links on Chevrolet's site, and Republicans could insert links on Democrats' sites. Once the hate groups, the spammers and the junk marketers on the Web get their hands on these Smart Tags, they'll be plastering their links on everything.
There have been some excellent third-party programs, like GuruNet (now Atomica), that let users click on words within Web pages to get more information. But these don't place new links on pages, and they aren't built into the browser that more than 80% of Web visitors use.
Microsoft's Internet Explorer Smart Tags are something new and dangerous. They mean that the company that controls the Web browser is using that power to actually alter others' Web sites to its own advantage. Microsoft has a perfect right to sell services. But by using its dominant software to do so, it will be tilting the playing field and threatening editorial integrity.
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Prévention côté Webmasters :
Il semble que le fait de mettre le tag suivant, n'importe où entre les balises <head> et </head> de chaque page d'un site Web inhibe le comportement de "Smart Tags". On ne sait si la technologie "Smart Tags" sera ré-activée un jour, si elle est partiellement active et sert à du tracking actuellement, ni si ce tag continura à être reconnu si "Smart Tags" est ré-activé.
<meta name="MSSmartTagsPreventParsing" content="TRUE">
Le tag utilisé par Google sur ses propres pages est légèrement différent - simples guillemets au lieu de doubles guillemets (et est reconnu pas ses outils dont son navigateur WEB) :
<meta name='MSSmartTagsPreventParsing' content='true'>
Prévention irréalisable, côté Internaute :
Le principe général étant de dirriger l'Internaute vers des sites marchands auprès desquels Microsoft à une affiliation (afin que Microsoft touche des commissions sur les ventes réalisées, es-qualité "apporteur d'affaires" ou "prescripteur"), l'une des contre-mesures consisterait en un boycott des sites marchands ainsi liés à Microsoft en les insérants dans les listes noires de type Hosts, ce qui :
Prévention réaliste, côté Internaute :
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Facile à éradiquer avec la Procédure gratuite de décontamination anti-malwares, anti-crapwares, anti-adwares.
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