Assiste.com
cr 18.06.2013 r+ 25.07.2022 r- 01.07.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Web réputation |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
Sommaire (montrer / masquer) |
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Intérêt de ce service de Web réputation
McAfee WebAdvisor (mcafee.com) - (Analyse objective, Audit domaine/serveur, Malwares - Anti-phishing) Application antivirus minimaliste. Analyse les liens cliqués et bloque ou avertis, par des codes de couleurs, le risque encouru en matière de malveillances ou de tentatives de phishing. |
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Ce service, de la société éditrice d'antivirus McAfee, est similaire à de nombreux autres services de cette nature (dont Google SafeBrowsing, Microsoft SmartScreen, Norton Safe Web, Trustwave SecureBrowsing, etc.).
Le site dont on cherche la réputation avec McAfee WebAdvisor est analysé par les outils sécuritaires de McAfee pour tenter d'y déceler des menaces de plusieurs natures : est-ce que le site tente d'implanter un adware, de conduire un drive-by Download, d'exploiter une faille de sécurité, de déposer un virus, un spyware, d'ouvrir une porte dérobée (backdoor), de se comporter en cheval de Troie, de transformer l'ordinateur en zombie... Est-ce qu'il tente de vous duper (phishing, vente forcée par intimidation, subterfuge, tromperie...).
McAfee analyse également plusieurs fichiers trouvés en téléchargement sur le site afin de voir s'il s'agit de malwares.
Les résultats des réputations des URL et sites sont stockés dans les bases de données de McAfee qui peuvent être consultées gratuitement, en ligne, avec l'OGL (Outil Gratuit en Ligne) McAfee WebAdvisor.
Par contre, l'implantation de l'application McAfee WebAdvisor dans un navigateur Web est déconseillée, son comportement étant alors celui d'un outil de tracking implanté au niveau du premier cercle du pouvoir. En plus, McAfee paye les constructeurs d'ordinateurs pour qu'ils livrent, en standard, cet outil classé alors en bloatware.
En 1984, un groupe de recherche appelé Secure Computing Technology Center (SCTC) a été formé à Honeywell (Minneapolis – Minnesota). Le cœur de SCTC était son travail sur les « systèmes d'exploitation à sécurité certifiée » (« security-evaluated operating system ») pour la NSA. Ce travail comprenait « Secure Ada Target » (SAT) et « Logical Coprocessing Kernel » (LOCK), tous deux conçus pour répondre au niveau strict « A1 » des critères d'évaluation des « systèmes informatiques approuvés » (« Trusted Computer Systems Evaluation Criteria » [TCSEC]).
SCTC devient rapidement une entreprise privée sous le nom de « Secure Computing Corporation » (SCC), dès 1984. C'était une entreprise publique américaine qui développait et vendait des appliances de sécurité informatique et des services hébergés pour protéger les utilisateurs et les données.
Simultanément, une autre société, CipherTrust, invente un système de réputation, TrustedSource, une technologie permettant à toutes les gammes de produits de disposer d'une capacité d'intelligence globale basée sur l'analyse comportementale des modèles de trafic de tous les appareils de messagerie, Web et pare-feu de l'entreprise, et services hébergés, ainsi que ceux de nombreux partenaires OEM (Original Equipment Manufacturer). La technologie TrustedSource obtient des scores de réputation d'IP (Internet Protocol), d'URL (Uniform Resource Locator), de domaines, de contenus de messageries et de contenus Web en temps réel, le tout basé sur une variété de techniques d'exploration/analyse telles que SVM (« Support Vector Machine »), « Random Forest » et TFIDF (« Term-Frequency Inverse-Document Frequency » ).
En août 2006, SCC (« Secure Computing Corporation ») rachète CipherTrust et sa technologie de réputation TrustedSource.
En 2008, « Secure Computing Corporation » (SCC) est acquis par McAfee.
TrustedSource sera alors connu sous le nom de « McAfee Trustedsource Web réputation » qui en fera n'importe quoi (un système d'espionnage injectable dans les navigateurs Web pour être un surveillant du premier cercle du pouvoir, en compétition avec les Google Safe Browsing et Microsoft SmartScreen) avant de le renommer McAfee SiteAdvisor puis McAfee WebAdvisor.
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Le site utilise-t-il HTTPS (SSL, TLS - ne pas confondre avec la cryptographie type TOR et les VPN) :
Oui
Langue(s) du site :
Allemand, Anglais, Arabe, Bokmål, Chinois simplifié, Chinois traditionnel, Coréen, Danois, Espagnol, Finlandais, Français, Grec, Hébreu, Hongrois, Italien, Japonais, Néerlandais, Polonais, Portugais, Russe, Suédois, Tchèque, Turc
Faut-il créer un compte :
Non
Page de présentation de l'éditeur du site ou service (« À propos de nous » ou « About us ») :
Ici
Page des mentions légales de la société éditrice :
Ici
Page des termes et conditions (CGU) :
Sans (ou pas trouvé)
Page des End User Licence Agrement (EULA ou CLUF) :
Sans (ou pas trouvé)
Page des clauses vie privée (Vie privée et Données collectées) :
Ici
Page des respect, application et paramétrage des clauses RGPD (GDPR - RGPD sanctions) :
Sans (ou pas trouvé)
Page d'explications sur leurs usages et gestions des cookies :
Sans (ou pas trouvé)
URL de contact vie privée (privacy) :
Sans (ou pas trouvé)
e-Mail de contact vie privée (privacy) :
Sans (ou pas trouvé)
URL de contact générique : Ici
e-Mail de contact générique :
Sans (ou pas trouvé)
Nom/raison sociale de l'auteur/opérateur du site :
https://www.mcafee.com/fr-fr/consumer-corporate/contact-us.html
Adresse postale :
https://www.mcafee.com/fr-fr/consumer-corporate/contact-us.html
Contact téléphonique :
Sans (ou pas trouvé)
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Si le site Web pour lequel vous cherchez s'il est de confiance est un site marchand et que vous envisagez d'y acheter quelque chose, il y a une plateforme interbancaire qui s'interpose entre votre banque et la banque du vendeur en ligne.
Les transactions entre deux banques (en l'occurrence, la vôtre et celle du vendeur) ne peuvent absolument pas s'exécuter directement. Seuls des intermédiaires agréés par une banque centrale (la Banque de France en France) peuvent le faire. Ces plateformes interbancaires s'interposent donc entre l'acheteur et le vendeur.
Vous pouvez et devez identifier cet organisme interbancaire lorsqu'il s'interpose, car il va demander / vérifier auprès de votre banque si votre compte existe bien et si vous avez les moyens de payer le vendeur.
Pour bien faire, il faut vérifier si cette plateforme interbancaire est bien agréée par l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution). Cela se vérifie dans la base de données de l'Orias.
Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance.
L'Orias est une association privée à but non lucratif, bénéficiant d'une délégation de service public. Elle est administrée par les représentants des secteurs assurantiels, bancaires et financiers sous la tutelle de la Direction Générale du Trésor. L'Orias tient le registre unique des intermédiaires.
Certains professionnels, notamment les établissements de crédit, les sociétés de financement, les établissements de paiement ou établissements de monnaie électronique, ainsi que les organismes d'assurance doivent être agréés par l'ACPR.
Adossée à la Banque de France, l'ACPR (Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) est chargée de l'agrément et de la surveillance des établissements bancaires, d'assurance et de leurs intermédiaires, dans l'intérêt de leurs clientèles et de la préservation de la stabilité du système financier.
Réaliser une activité de banque ou d'assurance sans être agréé est illégal. À noter qu'un professionnel peut être agréé ou immatriculé dans un autre État membre de l'Union européenne et avoir une activité en France dans le cadre de la Liberté d'Établissement (LE) ou de la Libre Prestation de Service (LPS).
Relevez bien le nom du professionnel, puis :
Consultez le registre des agents financiers (REGAFI) tenu par l'ACPR.
Consultez le registre des organismes d'assurance agréés tenu par l'ACPR.
Quant aux intermédiaires en opérations de banque et services de paiement (dont les plateformes de paiement en ligne), aux intermédiaires en assurance et aux intermédiaires en financement participatif, ils doivent être immatriculés auprès de l'Orias, un organisme indépendant de l'ACPR, qui tient le registre unique des intermédiaires.
Là encore, un intermédiaire peut être immatriculé dans un autre État membre de l'Union européenne et avoir une activité en France en Liberté d'Établissement (LE) ou en Libre Prestation de Service (LPS). Vous trouverez son numéro à 8 chiffres attribué par l'Orias sur l'ensemble des documents de l'intermédiaire ainsi que sur son site Web (dont dans toutes ses clauses et mentions légales). En cas d'absence ou de divergence entre son nom du domaine (son URL) et son nom affiché, soyez méfiant (une société peut avoir un nom du domaine différent de sa « raison sociale » si le nom de domaine était déjà pris ou sa « raison sociale » trop longue, etc.).
La plateforme de paiement en ligne fait intervenir la banque du vendeur, la banque de l'acheteur et le réseau du moyen de paiement utilisé :
L'l'Orias a en charge, entre autres, la demande, auprès de l'acheteur, de la double authentification.
La plateforme de paiement en ligne prend sa commission au passage payée par le vendeur en ligne.
Voir l'article complet sur l'Orias
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De très nombreux services de commentaires produits ou services d'interaction/communication sont offerts totalement gratuitement aux webmasters. Ces services peuvent être confondus/assimilés à des outils de réputation des sites marchands ou des marchandises de ces sites. Cela n'a rien à voir avec la réputation Web. Il s'agit des services de commentaires à la :
Services de commentaires produits (page d'introduction à ce dossier)
Services d'interaction/communication (page d'introduction à ce dossier)
Ces services sont souvent gratuits, car ils permettent l'espionnage, la collecte et la revente des données privées des visiteurs de ces sites. Il s'agit d'un marché extrêmement juteux. Voir, par exemple :
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Voici l'accès aux recherches dans la totalité des « registres des sociétés » des « tribunaux de commerce » de toute l'Union européenne. Pour certains d'entre eux, le service minimaliste gratuit est libre d'accès, pour d'autres il faut malgré tout s'inscrire en créant un compte.
En ce qui concerne la sécurité préventive/curative, comme en matière de Web réputation d'un domaine (site Web), il est important de savoir qui est l'opérateur du dit domaine (la personne physique [un individu] ou morale [une société] derrière ce site Web). Le WHOIS d'un domaine peut donner le « régistrant » du domaine. Malheureusement, le « régistrant » est souvent un prête-nom qui enregistre le nom de domaine et, pire, le « régistrant » utilise, généralement, un service d'anonymisation, depuis le début du Web et, complètement scandaleux, des dispositifs de prétendue « protection de la vie privée » obligent désormais à cette anonymisation, protégeant les cybercriminels et mettant la totalité des internautes en danger.
Il faut obliger n'importe quel éditeur à se révéler sans intermédiaire, officiellement (comme dans toutes les formes de presse), avant l'achat d'un nom de domaine, et toute faute doit être punie règlementairement immédiatement (sans procès) de manière totalement dissuasive. Ce n'est pas un frein au développement du Web, bien au contraire, le Web actuel étant considéré globalement comme un milieu hostile et dangereux, qui fait peur à cause, entre autres, de cette invisibilité des ceux qui s'expriment publiquement.
Le Registre du commerce unifié européen est développé dans les différentes langues utilisées en Europe, mais la recherche se fait par pays. Entre parenthèses le/les pays principaux de l'Union européenne utilisant cette langue. Le code langue est celui de l'IETF à 2 caractères (codes ISO 639-1 [alpha-2]). Certains pays qui avaient préalablement bien développé leurs outils de recherches dans leur Registre du commerce ont conservé, simultanément, ces outils devenus localement populaires.
bg bulgare (Bulgarie) - Portail e-Justice européen - Recherches Europe.
cs tchèque (Tchéquie) - Portál evropské e-Justice - Recherches Europe.
da danois (Danemark) - Den europæiske e-justice-portal - Recherches Europe.
de allemand (Allemagne) - Europäisches Justizportal - Recherches simples - Avancées - Europe.
de allemand (Autriche) - Europäisches Justizportal - Recherches Europe.
el grec (Grèce) - Portail e-Justice européen - Recherches Europe.
en anglais (Royaume-Uni) - European e-Justice Portal - Recherches l'Europe.
es espagnol (Espagne) - Portal Europeo de e-Justicia - Recherches Europe.
et estonien (Estonie) - Euroopa e-õiguskeskkonna portaal - Recherches Europe.
fi finlandais (Finlande) - Euroopan oikeusportaali - Recherches Europe.
fr belge (Belgique) - Portail e-Justice européen - Recherches Europe.
fr français (France) - Portail e-Justice européen - Simples - Avancées - Europe.
hr croate (Croatie) - Europski portal e-pravosu?a - Recherches Europe.
hu hongrois (Hongrie) - Európai igazságügyi portál - Recherches Europe.
it italien (Italie) - Portale europeo della giustizia elettronica - Recherches Europe.
lt lituanien (Lituanie) - Europos e. teisingumo portalas - Recherches Europe.
lv lettonien (Lettonie) - Eiropas e-tiesiskuma port?ls - Recherches Europe.
mt maltais (Malte) - Portal Ewropew ?ustizzja-e - Recherches Europe.
nl néerlandais (Pays bas, Belgique) - Europees e-justitieportaal - Recherches Europe.
pl polonais (Pologne) - Europejski portal e-sprawiedliwo?? - Recherches Europe.
pt portugais (Portugal) - Portal Europeu da Justiça - Recherches Europe.
ro roumain (Roumanie) - Portalul european e-justi?ie - Recherches Europe.
sk slovaque (Slovaquie) - Európsky portál elektronickej justície - Recherches Europe.
sl slovène (Slovénie) - Evropski portal e-pravosodje - Recherches Europe.
sv suédois (Suède, Finlande) - Europeisk e-juridikportal - Recherches Europe.
Le formulaire de recherches dans toute l'Europe est paramétré en français, mais vous pouvez changer la langue.
Web réputation - recherche d'une société dans les RCS (Registres du Commerce et des Sociétés) européens.
Accès aux recherches dans les registres de quelques autres pays, essentiellement francophones.
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Il n’est pas possible d’accéder directement à une page sur le service de McAfee WebAdvisor. Cette page n’existe pas, mais on est dirigé vers une page publicitaire « McAfee WebAdvisor GRATUIT » qui, en quelques mots trompeurs, fait croire qu’il répond à notre attente, mais, en réalité, conduit à l’installation d’un filtre du Web (« link checker », « vérificateur de liens »), sous forme d’add-on, dans votre navigateur Web.
Attention aux filtres du Web
L'implantation d'outils (l'implantation de code exécutable) dans le navigateur Web, quel qu'il soit et sous n'importe quel système d'exploitation et appareil, sous prétexte de vous protéger, est une occasion pour l'auteur de l'outil de surveiller/capturer toute votre navigation (et plus encore avec des sniffeurs). Ils sont tous des outils de tracking et, malheureusement, on ne peut pas échapper aux pires d'entre eux : Google Safe Browsing et Microsoft Smart Screen. Tout ce qui est implanté dans un navigateur Web devient, par essence/nature, un outil du premier cercle du pouvoir. Le prétexte de nous protéger est juste un alibi pour permettre l'espionnage et le RGPD et les Opt-Out des cookies de tracking, ou toutes les destructions des cookies (un combat d'arrière-garde des CNIL) n'y peuvent rien.
Tous les add-on (et tous les autres noms qu'on leur donne comme add-in, plug-in, greffon, extension, etc.) aux navigateurs Web qui communiquent avec l’extérieur, sous un prétexte quelconque, sont quasi exclusivement des opportunités de pratiquer le tracking (espionnage, surveillance et collecte de vos moindres faits et gestes sur le Web) par les requêtes HTTP qu'ils font à leurs serveurs.
Exemple de données officiellement collectées.
N'installez jamais d'add-on dans vos navigateurs Web sans un impérieux besoin (et ne l'installez alors que dans un autre navigateur que celui utilisé habituellement, en évitant, évidemment, Chrome et Edge). Ces incrustations sont de la même nature que les incrustations Google Safe Browsing ou Microsoft SmartScreen (au sens du tracking). Tous essayent de rendre leurs add-on indispensables pour collecter et commercialiser nos données et se rapprocher du 1er cercle du pouvoir.
Un exemple inoubliable est l'add-on de WOT : Alerte - WOT espionne.
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