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cr 01.04.2012 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Encyclopédie |
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Il existe sur le Web, par exemple, une page qui parle de la « Protection des navigateurs ». Elle se trouve à :
https://assiste.com/Preparation_du_navigateur_et_de_la_navigation.html
Ceci est l'URL qui permet d'accéder à cette page, son « adresse Web ».
URL signifie « Uniform Resource Locator » (en français : « localisateur uniforme de ressource »).
Une page Web (ce que vous voyez) est constituée, elle-même, d'un assemblage de plusieurs objets (images, textes, publicités, scripts, etc.), stockés séparément (éventuellement sur plusieurs serveurs différents [serveurs tiers] répartis dans le monde), et assemblés au moment de son affichage par le moteur de rendu de votre navigateur Web.
Chaque image, chaque son, chaque vidéo, chaque script, chaque service, chaque formulaire, sur une page Web, est une « ressource » qui est stockée sur un « serveur » et dispose de sa propre URL (une page Web est donc, souvent, un assemblage de plusieurs dizaines objets ayant chacun son URL et provenant souvent de serveurs différents, pour diverses raisons comme l'équilibre de charge des serveurs concourants à un même site Web ou parce que la ressource est ailleurs, voire n'existe que sur un unique serveur (voir, par exemple, les tentatives de centralisation et cartellisation du Web pour traquer/surveiller le maximum de requêtes HTTP et leurs entêtes HTTP [le cheval de Troie du Web] et vous suivre la trace dans vos clickstreams.
C'est ainsi que chaque ressource, sur le WEB, n'est joignable, sans ambiguïté, que par son URL et ne peut être jointe que grâce à son URL (un site, une page, une image, un son, une chanson, une vidéo, un jeu, un graphique, un document, un forum, un blog, etc.). C'est votre navigateur Web qui va chercher tous ces objets et les assembler. Il va, pour cela, faire des « requêtes ».
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Les « requêtes » sont indispensables mais posent l'un des plus épineux problèmes de protection de la vie privée. A partir du moment où il y a « requête », il y a évasion d'informations personnelles touchant à la vie privée :
Les requêtes elles-mêmes (qu'est-ce qui est demandé, quelle sont les URL demandées, donc à quoi s'intéresse l'internaute)
Depuis où fait-il ces requêtes (où était-il juste avant, sur quelle page, donc à quoi s'intéresse l'internaute - information donnée par le « Referrer »)
Les données embarquées dans les requêtes HTTP permettent le tracking et le profiling. Elles sont à l'origine de l'ensemble des mouvements de résistance et de révolte qui agitent les États démocratiques (Europe, États-Unis...) et ont conduit à des dispositifs législatifs de protection de l'individu (la personne physique) et à toutes les technologies « Stop tracking », dont la mise en place, le 25 mai 2018, de la RGPD.
Dans un navigateur Web, avant d'entrer dans une page Web, il faut connaître son URL. Le premier truc à faire est donc d'utiliser un moteur de recherche qui va trouver, pour nous, les URLs vers les pages qui traitent du sujet que l'on recherche. Donc, dans votre navigateur Web, vous entrez une première URL, celle du moteur de recherche (Google, par exemple, qui est utilisé par plus de 90% des français pour leurs recherches, ou qwant, l'un des moteurs de recherche qui protègent la vie privée). Voici leurs URLs :
Une fois la page du moteur de recherche affichée, saisissez le ou les mots clés de ce que vous cherchez (une recette de cuisine, la résolution d'une équation différentielle, l'achat d'un mouchoir en papier, etc.).
Le moteur de recherche va vous afficher une liste d'URLs (de « liens »), dans une SERP, dans un ordre décroissant de pertinence (selon lui), vers des ressources (des pages WEB) qui traitent de ce sujet (avec une ligne ou deux de texte, prises dans la page, et où apparaissent vos mots clé dans leur contexte).
Vous n'avez pas à entrer/saisir l'URL. Il vous suffit de cliquer dessus. C'est tout. Merci à Tim Berners-Lee, l'nventeur du Web.
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Vous remarquerez qu'une URL commence toujours par quelques lettres suivies de ://
Ces premières lettres signalent le protocole de communication utilisé : HTTP ou HTTPS pour le WEB, FTP, telnet, mailto, news, etc. ... pour d'autres services disponibles sur l'Internet.
Le reste de l'URL est une suite de mots séparés par un « / » (slash). Il s'agit de la hiérarchie d'accès à la ressource. Un site, sur son serveur, est exactement comme un répertoire sur votre disque dur, avec son répertoire racine (le nom du site), ses sous répertoires, jusqu'au fichier qui est la ressource. Chaque « ressource » EST un fichier sur un serveur, classé dans une hiérarchie de répertoires.
Le « nom du site » (le « nom de domaine »), dans l'URL, ne permet pas d'atteindre le serveur sur lequel est hébergé la ressource. Les serveurs ne sont réellement connus, pour toute la machinerie de l'Internet, que sous un numéro de machine (dit « adresse IP »). Donc, dans un premier temps, il faut « traduire » ce « nom de domaine » en « adresse IP » en consultant une liste mondiale unique (répliquée de nombreuses fois) qui, pour chaque domaine, donne l'adresse IP du serveur sur lequel se trouve le domaine - le « site » (exactement comme vous consulteriez un annuaire téléphonique, en cherchant par nom, pour obtenir le pays, puis le département, puis la commune, puis la rue, puis le numéro dans la rue, etc.). Ce travail est dévolu aux « serveurs de noms de domaines - les DNS ».
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Si une URL se poursuit par la précision d'une adresse dans le document lui-même (un paragraphe adressé par un lien dit « lien profond », ou « ancre »), on ne parle plus d'URL mais d'URI.
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Le genre du terme URL est discuté, mais pas tranché : un URL ou une URL peuvent être utilisés indifféremment.
URL est invariable : singulier ou pluriel s'écrivent URL.
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