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29.11.2023 : Pierre Pinard.
Dossier (collection) : Encyclopédie |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
Sommaire (montrer / masquer) |
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La « Publicité intrusive » est le fruit d'un mécanisme parasitaire, crapuleux, implanté dans un ordinateur ou sur un serveur, et détournant les visiteurs ou la clientèle ou la notoriété ou les revenus d'un site au profit d'un cybercriminel, spoliant l'éditeur du site.
« Publicités intrusives » est un terne de l'industrie des logiciels informatique.
« Publicités intrusives » est un terme poli qui doit se comprendre par, littéralement (en français dans le texte) : « Saloperie de mécanismes publicitaires inconnus piratant mes revenus publicitaires et détournant mes commissions »).
Dans d'innombrables demandes d'assistance, sur les forums de décontamination, les internautes tempêtent contre des publicités qui font irruption sur leurs écrans. Ils les traitent, souvent, de « Publicités intrusives ». Dans l'esprit, ils n'ont pas tord car ce sont des intrusions intempestives dans leur usage de leur ordinateur et leurs séances de navigation sur le Web.
Toutefois il ne s'agit que d'un ressenti.
En matière de sécurité et d'insécurité informatique, le terme de « Publicité intrusive » ne s'applique qu'aux mécanismes, de quelques nature qu'ils soient, qui détournent l'argent qu'un éditeur d'un site Web attend de ses revenus publicitaires et de ses commissions sur les ventes qu'il favorise (mécanismes dit d'« affiliation »).
Le terme de « Publicités intrusives » recouvre les parasites, quelles que soient leurs classes, dont l'activité conduit finalement au détournement de tout ou partie du trafic d'un site au profit d'un autre site et, principalement, le détournement du trafic procurant un revenu (Détournement des revenus publicitaires).
Les termes d'Adwares intrusifs ou Publicités intrusives ou Scumwares ou Thiefwares ou Parasitewares ou Stealwares ou Foistwares ou Piratewares sont plus ou moins interchangeables et plus ou moins synonymes. Ils recouvrent les mêmes parasites, incrustés dans les machines compromises des internautes, et entrant, par violation, en concurrence déloyale avec les mécanismes légitimes mis en place par les propriétaires des sites, dans le but de détourner les revenus (publicitaires ou autres) de ces sites.
Pour ces parasites, le meilleur moyen et le meilleur emplacement pour peser ainsi sur la navigation des internautes et phagocyter les sites visités est de se placer là où cela se passe, c'est-à-dire dans la machine de l'internaute et même, encore plus près, dans son navigateur Web (Firefox, Internet Explorer, Opera, Google Chrome, Safari, K-Meleon, etc. ...).
Pour ne pas être rejetés systématiquement par les antivirus et les antimalwares, ces parasites ne doivent pas être considérés comme tels mais demandés (voulus) par les internautes. Ils arrivent donc souvent sous forme d'outils cachés, insérés parmi d'autres, visibles dans un installeur piégé, dans une barre d'outils que l'internaute télécharge et installe sans lire les clauses « Vie privée » et « Licence d'utilisation ». Ce sont des « Scumwares » de sociétés ayant pignon sur rue. Il y a aussi ceux de crapules mafieuses du Web. Ils arrivent alors de manière furtive, à l'insu de l'utilisateur, par des techniques exploitant des failles de sécurité, des Drive-by download, etc. ... et s'incrustent dans sa machine et son navigateur Web. Ils y a également ceux qui arrivent avec d'autres applications servant de Cheval de Troie comme se fut le cas avec les produits Gator (eWallet, Precision Time, Date Manager etc. ...).
Aujourd'hui, les sommes manipulées par la publicité sur le Web sont gigantesques et font les revenus colossaux de quelques très gros sites mais assurent, surtout, la survie de millions de petits sites de contenus qui, sans publicité, disparaîtraient, laissant un Web professionalisé et payant.
La publicité est le nerf du Web - c'est là qu'est l'argent que peuvent gagner les tout petits sites personnels, pour quelques € par an afin de payer l'hébergement du site, comme les géants. Les autres revenus proviennent de la VaD (Vente à Distance) et sont des affaires de sociétés commerciales, industriels (les fabricants) ou revendeurs (les marchands).
Exemple : les revenus publicitaires de Google :
Pour les cybercriminels, placer son « Scumware » est devenu un sport. Pour survivre, le « Scumware » doit passer les barrières des outils de sécurité, des internautes et des webmasters. Des sociétés commerciales, comme des cybercriminels individuels, souhaitant détourner et s'approprier une partie des colossaux revenus publicitaires et des revenus du e-commerce, déploient tous les moyens pour vous "fourguer" leur « Scumware », même et y compris par la séduction, en développant des logiciels en apparence réellement utiles et légitimes, mais qui servent de Cheval de Troie pour faire pénétrer, silencieusement ou avec des Opt-out, des systèmes d'écoute et d'interception / redirrection de votre navigation. Les logiciels gratuits comme le pare-feu de Comodo ou l'anti-spywares « Spyware Terminator » sont typiquement des solutions de séduction.
Dans la pratique, il y a trois types de « Scumwares » :
Dans tous les cas :
Quelques malveillances de type " Publicité intrusive " :
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