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22.09.2023 : Pierre Pinard.
Dossier (collection) : Mémoire virtuelle |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
Sommaire (montrer / masquer) |
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pagefile.sys est un fichier du système d'exploitation Microsoft Windows. Il permet de faire croire au système d'exploitation, par un artifice, que la taille de la mémoire RAM de l'appareil est plus grande qu'elle ne l'est réellement.
pagefile.sys est un fichier critique, très sollicité, dont la taille est gérée dynamiquement par le système d'exploitation Microsoft Windows.
Fixer la taille de pagefile.sys par l'utilisateur est une mauvaise idée.
Comme pagefile.sys est un fichier, il subit le sort de tous les fichiers : il se fragmente (fragmentation des fichiers).
L'extrême sollicitation de pagefile.sys fait qu'il est préférable, en termes de vitesse de Microsoft Windows et de votre appareil, qu'il ne soit pas fragmenté.
Si votre périphérique système est de nature « disque dur », il faut défragmenter le fichier pagefile.sys donc défragmenter le disque où il se trouve (généralement le disque système c:\.). Lire :
Défragmentation des fichiers d'un disque dur
Si votre périphérique système est de nature « SSD » (Solid-State Drive - Disque à mémoire Flash), il n'est pas concerné).
Pour défragmenter le fichier pagefile.sys, il est préférable :
De le supprimer.
De défragmenter le disque système.
De le recréer (si possible dans une partition qui lui est réservée et en tentant de placer cette partition vers le milieu du disque dur afin d'optimiser le déplacement des têtes).
Toutefois, le fait de défragmenter pagefile.sys, à l'occasion de la défragmentation de la partition système (le volume c:\) n'aura pas une incidence considérable sur la vitesse d'une machine dont la taille de la mémoire RAM est sous-dimensionnée.
L'accélération substantielle de la vitesse d'un ordinateur ne passe pas par la manipulation de pagefile.sys, mais par l' ajout de mémoire RAM.
Le déplacement du fichier pagefile.sys sur une carte mémoire (disque SSD) est un bon accélérateur de Windows et de l'appareil.
Le sujet pagefile.sys et la notion et gestion de la « mémoire virtuelle » de Windows sont entièrement développés dans l'article :
On lira avantageusement les articles :
Introduction au dossier sur ce qu'est la mémoire virtuelle de Windows, son but, son fonctionnement, la pagination, ses mécanismes, ses optimisations, etc. : Mémoire virtuelle de Windows.
Mémoire virtuelle de Windows : Liste des articles.
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Les algorithmes de gestion de la mémoire virtuelle de Windows (le fichier pagefile.sys) optimisent le remplissage de ce fichier. Lorsqu'une application en cours d'exécution doit être éjectée momentanément de la RAM pour laisser de la place à une autre application, seules les données sur lesquelles vous travaillez, et les variables, sont envoyées dans la mémoire virtuelle (le fichier pagefile.sys). Le code en lui-même de l'application, invariable, se trouve déjà dans le disque dur, dans le fichier où vous avez installé l'application. C'est de là qu'elle sera recherchée / rechargée lorsqu'elle remontera en mémoire pour reprendre son tour d'exécution. C'est la raison pour laquelle Windows empêchera toujours de toucher aux fichiers des applications en cours d'exécution (Windows les ouvre avec un privilège d'accès exclusif).
Si l'application est un virus, elle « bénéficiera » de la même « protection » (virus vs malwares). C'est pourquoi les antivirus et antimalwares vous annonceront parfois, pour parfaire une décontamination (selon les virus ou parasites [parasitewares] trouvés), qu'ils ont besoin de redémarrer l'appareil. Dans la liste de redémarrage de Windows, l'antivirus ou antimalware a inscrit des travaux à faire en premier et va exécuter ces travaux de fin de décontamination avant de permettre le démarrage / redémarrage de tout le reste.
Pour lancer un antivirus ou antimalware, vous ne devez pas (s'il ne vous le demande pas expressement), quelle que soit la méthode, démarrer / redémarrer Windows en mode de diagnostic (dit mode « sans échec » - « Safe mode ») :
Les antivirus ou antimalwares cherchent à identifier certains virus non pas tels qu'ils sont enregistrés dans des fichiers disque (où ils peuvent masquer dynamiquement leur apparence), mais lorsque leur code exécutable monte en mémoire, au moment où ils vont chercher à s'exécuter (entrer en état « on-execution »). L'exécution est suspendue par l'antivirus ou l'antimalwares le temps que l'outil de sécurité analyse le code exécutable (ce qui est de l'ordre de quelques nanosecondes).
Le mode d'accès « on-execution » des outils de sécurité permet également :
De gagner du temps en n'analysant que ce qui cherche à s'exécuter, donc uniquement du code exécutable, au lieu d'analyser tout et n'importe quoi.
D'éviter le problème connu qui fait dire qu'il ne faut jamais avoir plus d'un antivirus ou antimalwares simultané. Cet ancien mode de fonctionnement des outils de sécurité, qui faisait intercepter, en mode exclusif, les fichiers tentant de s'ouvrir (« hook - hooker - hooking »), pour les analyser, pouvait provoquer des situations de blocages mutuels infinis entre plusieurs outils de sécurité intervenant simultanément sur le même fichier.
Accessoirement, vous pouvez lancer une seconde fois un antivirus ou antimalware à la demande (« on-demand »), en mode de diagnostic (mode « sans échec »), par acquit de conscience, mais certains antivirus le vérifient et refuseront de se lancer dans ce mode. Lorsque Windows est démarré en mode « sans échec », il est lancé dans une configuration minimum. Tout ce qui tente, habituellement, de s'activer et s'exécuter durant le démarrage de Windows, et qui ne fait pas partie du noyau minimum de Windows (le kernel), est ignoré (n'est pas lancé).
Seuls les malwares de classe « Root » (« Rootkit »), qui ont réussi à s'incruster dans le noyau de Windows (le kernel), ne peuvent être évités lors d'un démarré en mode « sans échec ». Ils font désormais partie du noyau de Windows et disposent des privilèges les plus élevés, ceux de Windows (« Ring 0 »).
Certains virus s'installent encore plus « haut » : dans le « bootstrap » du disque de démarrage (le « bootstrap » est exécuté avant le chargement de Windows), voire dans le BIOS qui est exécuté en tout premier, à la mise sous tension de l'appareil.
Les microprogrammes UEFI, qui remplacent les BIOS depuis 2012, sont suspectés de beaucoup d'intrusions franchement malveillantes et attentatoires à la vie privée et aux libertés individuelles dont :
La gestion et protection des droits numériques (surveillance des internautes)
La protection / isolation des composants Intel (composants de collectes et espionnages au niveau matériel)
Qui contrôle le BIOS / l'UEFI contrôle l'appareil
donc contrôle son utilisateur
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