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cr 01.01.2012 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
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Nous utilisons une représentation graphique (histogramme de zéro à 10) de la mesure du risque encouru avec les différents codes exécutables.
Cet histogramme donne la mesure du risque en fonction des dommages que le code exécutable a causés ou qu'il risque de causer plus tard (un vol de mot de passe peut avoir des conséquences immédiates ou plusieurs mois plus tard...).
Les risques vont de l'ennui simple (par exemple publicité pure sans espionnage ni capacité de mise à jour ni de téléchargement de quoi que ce soit), jusqu'aux codes effaçant tous vos disques durs, eux avec, ou les crypto-ransomwares cryptant toutes vos données et vous laissant juste de quoi vous connecter pour payer une rançon).
Il n'est pas tenu compte de la diffusion, importante ou non, du code, mais uniquement de sa capacité de nuisance, même si elle n'est diffusée que sur une seule machine dans le monde.
Un virus comme « StuxNet », découvert en juin 2010, n'a touché aucun internaute du monde et ne visait qu'un seul site industriel (et, très précisément, des ordinateurs très spécifiques, sur ce site, pilotant des machines de processus industriels contrôlant les centrifugeuses du programme nucléaire iranien). Ce virus a conduit à la destruction physique des centrifugeuses (dégradations irréversibles du matériel, voire explosion) en masquant aux opérateurs de ces centrifugeuses les dépassements de vitesse de rotation qu'ils provoquaient. Ce virus, à usage unique, sera classé « 10 » sur une échelle de 0 à 10.
Un outil de spam, qui touche tous les internautes du monde, sera simplement ennuyeux et classé à « 1 ».
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Aucun risque | ||
Ennuyeux simple, sans aucune atteinte à la vie privée ou aux données (imbécilités inversant les touches du clavier, widget pur ne pratiquant aucun tracking... | ||
Ennuyeux sévère, type adware pur sans aucune atteinte à la vie privée (sans tracking...) | ||
Tracking accessoire, consécutif à une autre mesure (DRM...) mais pas exécuté délibérément | ||
Tracking délibéré dans le but de faire du profilage. Hijackers. | ||
Vol de données personnelles - Spywares... Escroqueries - ventes forcées - abus de faiblesse (dont les crapwares, scarewares, fraudes 419 et autres fraudes, etc. ..) | ||
Vol d'identifiants et de mots de passe - compromission des authentifications - keyloggers... | ||
Malveillances à haute furtivité et hautes difficultés d'éradication | ||
Ouverture de ports de communications, RATs, backdoors... zombification... | ||
Création de failles de sécurité, inhibition des antivirus, ransomwares éradiquables (pas de chiffrement des données), rootkits... | ||
Action dramatique, destruction des données ou du matériel, chiffrement (cryptage) irréversible avec demande de rançon par des ransomware de type cryptoware... |
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Certains antivirus (pas tous) sont testés régulièrement par des organismes crédibles de tests et comparatifs antivirus, dont c'est le métier, les autres étant des comparatifs critiquables, voire imbéciles.
Il est impossible de soumettre un virus inconnu à un panel d'antivirus, lors d'un test comparatif, pour la bonne raison que, par essence, le virus inconnu (ou la menace inconnue [malware, exploit, etc.]) est... inconnu ! Le testeur n'en a pas plus connaissance que les produits testés ! Seul le développeur du virus sait quels systèmes d'exploitation, environnements et applications sont visés. Le code inconnu doit donc être testé dans un environnement inconnu, donc dans tous les environnements possibles. Ceci nécessite des plateformes (matériels, systèmes d'exploitation, versions des applications...) ciblées. Ceci n'est à la portée que de laboratoires professionnels.
Il y a une interminable liste de comparatifs d'antivirus sans aucune crédibilité (liste des comparatifs imbéciles d'antivirus).
Se souvenir, à tout jamais, du « Rosenthal antivirus test ».
La Wild List est la liste des virus réellement dans la nature au moment du test. Cette liste est maintenue et partagée par l'ensemble des grands acteurs cooptés du monde des antivirus. Les margoulins, vendeurs de rogues et fakes, ne peuvent approcher ce cercle très fermé de vrais professionnels. Par contre, certains développeurs de virus ou malveillances sont extrêmement brillants et peuvent tenir en échec des antivirus durant des années (voir, par exemple, Equation Group et Shadow Brokers).
Ces tests comparatifs sont effectués tous les mois sauf janvier et juillet où les moyennes des 5 mois précédents sont calculées.
Les graphiques suivants sont extraits de nos comparatifs antivirus. Il est important de lire nos sévères critiques de comparatifs antivirus imbéciles trouvés dans la presse et sur certains sites Web.
Malwares est un mot générique pour nommer l'ensemble de toutes les classes de parasites et malveillances (on énumère des centaines de classes de malwares).
Ces tests sont effectués tous les 6 mois, en mars et septembre.
Impact (ralentissement) sur le système. Dans ces histogrammes, plus la barre est haute, plus l'impact (le ralentissement) est important.
Ces mesures sont effectuées tous les 6 mois, en avril et octobre.
Il existe une foule de services multiantivirus gratuits en ligne, agissants dans le darkweb, reprenant l'esprit de VirusTotal et autres services multiantivirus gratuits en ligne, dédiés à la cybercriminalité. Ces services naissent et meurent à toute vitesse, et renaissent aussi vite sous un autre nom. Le but est, pour les cybercriminels, de mettre au point un virus qui ne sera détecté par aucun antivirus et, si le virus en cours de mise au point est détecté (par un ou plusieurs antivirus), le corriger, alors que les antivirus et services multiantivirus pour cybercriminels ne communiquent pas sur les échantillons détectés, contrairement aux VirusTotal (plus de 70 antivirus en 2024) et autres services publics. Ces services multiantivirus en ligne pour cybercriminels sont payants (entre cybercriminels, on n'est pas là pour s'entraider, mais pour se faire du fric), permettent aux cybercriminels de vérifier que les virus ou les malveillances qu'ils sont entrain de développer et s'apprêtent à lancer dans la nature, NE SONT PAS DÉTECTÉS, y compris par les analyses heuristiques et dans les sandbox (ou la virtualisation) des antivirus / antimalwares.
Les faiseurs de virus sont nombreux et actifs :
Ils testent leurs fabrications de virus en les soumettant à tous les antivirus en s'adressant à des services du genre de VirusTotal mais qui ne communiquent pas leurs résultats d'analyses aux éditeurs d'antivirus.
De nombreux développeurs de virus et autres malveillances utilisent des versions silencieuses de services antivirus multimoteurs, mis à jour automatiquement toutes les 1/2 heures, voire plus fréquemment encore, bricolées par eux-mêmes ou dans des « services underground » payants, genre :
Sandboxes gratuites en ligne et leur liste.
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Les encyclopédies |
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