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cr  11.11.2016      r+  29.09.2024      r-  29.09.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

Terme français :

  • Fil de la discussion (« Thread »)

Forme abrégée :

  • Fil, n.m.

Publication au JO (Journal Officiel de la République Française) :

  • 16 mars 1999

Terme utilisé en :

  • Télécommunications

  • Informatique

  • Internet

Définition officielle :

  • Dans les échanges au sein d'un forum ou entre utilisateurs du courrier électronique, enchaînement des commentaires à un article donné.

Voir également (terme(s) connexe(s)) :

Terme(s) étranger(s)

  • Thread (en)

Note d'Assiste :

* Le terme utilisé est plutôt Fil de discussion ou Sujet (de discussion) que Fil de la discussion.

On ouvre un Fil de discussion et non pas un Fil de la discussion.

On contribue/répond/participe à un Fil de discussion et non pas à un Fil de la discussion, ce qui serait une faute de français. Par contre, on pourra dire que l'on contribue dans le Fil de la discussion "trucmuche", mais on ouvre (initie/commence) un Fil de discussion à propos du sujet "trucmuche".

Comment peut-on se ridiculiser à ce point et pondre des articles sans savoir de quoi on parle !




La terminologie informatique est constituée d'un ensemble de :

  • Termes

  • Sigles

  • Abréviations

  • Mot-valise

Elle est devenue un jargon métier inventant des mots et expressions au fur et à mesure que les branches de cette science née de la guerre de 1939/1945 évoluent :

  • Technologies

  • Techniques

  • Produits (dont les logiciels et les matériels)

  • Services

  • Mises en œuvre de ces technologies, techniques, produits et services

  • Normes

  • Notions

  • Etc.

La volonté de domination de cette science, par les États-Unis, les conduit à racheter, partout dans le monde, ce qu'ils n'ont pas inventé eux-mêmes. Ils le font pour diverses raisons, dont des finalités économiques, industrielles, commerciales, géopolitiques, etc., passant par l'espionnage (caché dans l'informatique, l'Internet, les communications, etc.) du monde entier et des populations mondiales dans leurs intégralités.

Il en résulte une avalanche de nouveaux termes (néologismes) anglais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Ceci est accentué par le fait que la langue anglaise est devenue la langue des échanges, des sciences et des techniques. Par exemple, les langages de programmation utilisent tous un lexique anglais, et si un inventeur français développe un langage de programmation, il le fera sur la base d'une lexicographie anglaise, sinon, aussi géniale que soit son invention, elle sera ignorée.

La totalité des acteurs des sciences de l'informatique et des télécommunications, et la totalité des utilisateurs de ces sciences (tous les particuliers de tous les pays du monde, toutes langues confondues) manipulent ces termes anglais, sinon, nous ne nous comprendrions pas.

Les deux plus grands défenseurs de la langue française, les gouvernements français et québécois, ont mis en place des organismes publics pour formuler des néologismes français. S'ils sont simplement recommandés à tous, ils sont obligatoires dans les documents rédigés par les administrations (Loi dite « Loi Toubon » : Décret no 96-602 du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française). Ces organismes publics sont :

En France, une fois publiés au Journal Officiel de la République française, les usages des termes officiels sont rendus obligatoires dans les administrations françaises et dans les services publics.

Certains termes proposés sont totalement inattendus, voire ridicules, et s'opposent à un principe : éviter à l'utilisateur, de la façon la plus simple possible, toutes les (mauvaises) surprises.

  • Principe de moindre surprise

  • Principe de surprise minimum

  • Principle of Least Astonishment (étonnement minimum) ou PoLA

  • Principle of Least Surprise (surprise minimum) ou PoLS

Cela se rapproche du principe du « Rasoir d'Ockham » (« Pourquoi faire compliqué lorsque l'on peut faire simple » ou « Principe de simplicité » ou « Principe de parcimonie » ou « Principe d'économie », principe mis en avant, par exemple, pour fustiger certaines mises en place de termes français incompréhensibles dans la Terminologie française officielle.

Ludwig Wittgenstein, dans son « Tractatus logico-philosophicus » publié en 1921, écrivait : « Si un signe n'a pas d'usage, il n'a pas de signification. »