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cr 23.08.2020 r+ 18.10.2024 r- 18.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Arnaques |
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Escroqueries (arnaques, fraudes) à la vente d'œuvres d'art
Un escroc prédateur met, sur un site de petites annonces, une œuvre d'art (peinture, sculpture, dessin, gravure, objet d'art, etc.) en vente. L'objet est parfaitement photographié et décrit. Il est mis en vente au prix du marché.
Généralement, il suffit de recopier les photos et descriptifs de l'objet prétendument mis en vente, trouvés sur les milliers de sites permettant de calculer la valeur d'une œuvre à partir des ventes précédentes de même nature ou du même artiste. Ces sites reprennent sans cesse toutes les ventes dans toutes les salles de vente. Les catalogues de ventes des commissaires-priseurs sont très souvent totalement consultables sur leurs sites. Les revues spécialisées comme la Gazette Drouot ou la Revue du Louvre sont d'inépuisables sources pour les escrocs prédateurs.
L'œuvre d'art n'est évidemment pas à vendre, mais a une existence réelle puisqu'on la trouve sur des ventes officielles précédentes. Le cours de l'œuvre peut également être suivi chaque fois qu'elle est apparue dans une vente officielle. Les notices de référence sur les artistes peuvent être consultées dans le Bénézit (170.000 pages en 14 volumes papier en français (dernière édition 1999) - en ligne en anglais sur abonnement depuis 2011 à Benezit Dictionary of Artists).
La victime, qui veut posséder cette œuvre, fébrile et ayant peur que la vente ne lui passe sous le nez, s'embarque dans la démarche de l'escroc prédateur qui va lui demander un versement urgent préalable à la conclusion définitive de la vente histoire de lui réserver l'œuvre (ou pour toutes autres raisons qui peuvent sembler plausibles).
Une succession d'autres versements peut être demandée tant que la victime ne sort pas de son anesthésie.
L'œuvre d'art n'est évidemment pas à vendre et personne ne sait où elle se trouve ni qui l'a achetée lors de sa dernière apparition officielle.
L'escroc prédateur disparaît et la victime a perdu son argent.
Ne jamais agir dans l’urgence ou sous la pression de vos correspondants.
Si vous ne savez pas, posez des questions sur des forums intelligents.
L'escroc prédateur, presque toujours dans une zone hors de la zone Euro et hors de toute zone de coopération policière et judiciaire avec la France, est impossible à pister, localiser et retrouver.
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Il arrive que la victime se rebiffe et veuille se venger. Le déplacement de la victime sur place, pour réclamer des comptes et un remboursement, lorsque l'escroc est identifié ou géolocalisé, peut se terminer par des violences et sévices contre la victime, enlèvement avec demande de rançon, voire meurtre de la victime, etc.
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Où, quand, comment, auprès de qui signaler ou porter plainte ?
Valables pour la France et quelques extensions européennes :
Si vous êtes témoin ou victime, en France, de faits nécessitant une intervention immédiate de toute urgence d'une ambulance, des services d'incendie ou de la police, composez gratuitement le 17 ou le 112 sur votre téléphone.
Si vous êtes témoin ou victime, dans tous les pays européens, y compris en France, de faits nécessitant une intervention immédiate de toute urgence d'une ambulance, des services d'incendie ou de la police, composez gratuitement le 112 sur votre téléphone.
Samu (urgence médicale) : 15
Pompiers : 18
Numéro d'urgence pour personnes sourdes ou malentendantes 114
Sauvetage dans les airs : 191
Sauvetage en mer : 196
Trouver votre brigade de gendarmerie ou votre commissariat de police.
Pour faire une déclaration à la « Brigade de Lutte contre la Cybercriminalité » (BL2C), anciennement la BEFTI (B.E.F.T.I.), adresses-vous à votre brigade de gendarmerie ou votre commissariat de police.
Contacter Info-escroquerie au 0811 02 02 17 (n° vert gratuit).
Pour signaler une escroquerie ou tentative d'escroquerie parvenue par courriel (spam).
Signaler un courriel ou un site suspect, un contenu ou un comportement illicite.