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Dossier (collection) : terminologies officielles françaises |
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Terme français :
Souris (« Mouse »)
Genre :
n.f.
Arrêté du :
30 mars 1987
Publication au JO (Journal Officiel de la République Française) :
22 sept 2000
Terme utilisé en :
Informatique
Définition officielle :
Dispositif de commande tenu à la main, connecté à un ordinateur, et dont le déplacement sur une surface entraîne le déplacement d'un repère sur l'écran.
Note 1 :
Ce dispositif comporte un ou plusieurs boutons-poussoirs qui permettent de déclencher des opérations en fonction de la position du repère.
Voir également (terme(s) connexe(s)) :
Terme(s) étranger(s)
Mouse (en)
Note d'Assiste :
* La rotation de la boule fait tourner des axes qui se prolongent par des disques microperforés obstruant ou non un faisceau de lumière. Deux axes sont utilisés pour mesurer des déplacements gauche/droite et haut/bas (nord/sud et est/ouest) appliqués à la boule (un troisième axe sert uniquement de guide de la boule). Les tops provoqués aux faisceaux lumineux permettent de calculer un déplacement du "pointeur" à l'écran (et non pas l'inverse comme suggéré dans la définition officielle). La boule frottant sur une surface est utilisée dans ce qui est appelé "souris". La boule que fait tourner la main (boule vers le haut) est utilisée dans ce qui est appelé un "trackball" (genre ayant totalement disparu). L'encrassement des axes de la souris rend sa rotation difficile, imprécise ou impossible - il suffit d'ouvrir le logement de la boule et de nettoyer les axes. Les détecteurs de mouvements des souris sont de plus en plus des faisceaux laser : il n'y a plus de boule ni d'encrassement. Enfin, le terme employé en français est "bille" et non pas "boule".
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La terminologie informatique est constituée d'un ensemble de :
Termes
Sigles
Abréviations
Mot-valise
Elle est devenue un jargon métier inventant des mots et expressions au fur et à mesure que les branches de cette science née de la guerre de 1939/1945 évoluent :
Technologies
Techniques
Produits (dont les logiciels et les matériels)
Services
Mises en œuvre de ces technologies, techniques, produits et services
Normes
Notions
Etc.
La volonté de domination de cette science, par les États-Unis, les conduit à racheter, partout dans le monde, ce qu'ils n'ont pas inventé eux-mêmes. Ils le font pour diverses raisons, dont des finalités économiques, industrielles, commerciales, géopolitiques, etc., passant par l'espionnage (caché dans l'informatique, l'Internet, les communications, etc.) du monde entier et des populations mondiales dans leurs intégralités.
Il en résulte une avalanche de nouveaux termes (néologismes) anglais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Ceci est accentué par le fait que la langue anglaise est devenue la langue des échanges, des sciences et des techniques. Par exemple, les langages de programmation utilisent tous un lexique anglais, et si un inventeur français développe un langage de programmation, il le fera sur la base d'une lexicographie anglaise, sinon, aussi géniale que soit son invention, elle sera ignorée.
La totalité des acteurs des sciences de l'informatique et des télécommunications, et la totalité des utilisateurs de ces sciences (tous les particuliers de tous les pays du monde, toutes langues confondues) manipulent ces termes anglais, sinon, nous ne nous comprendrions pas.
Les deux plus grands défenseurs de la langue française, les gouvernements français et québécois, ont mis en place des organismes publics pour formuler des néologismes français. S'ils sont simplement recommandés à tous, ils sont obligatoires dans les documents rédigés par les administrations (Loi dite « Loi Toubon » : Décret no 96-602 du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française). Ces organismes publics sont :
Au Québec : Office québécois de la langue française.
En France : Commission spécialisée de terminologie et de néologie de l'informatique et des composants électroniques.
En France, une fois publiés au Journal Officiel de la République française, les usages des termes officiels sont rendus obligatoires dans les administrations françaises et dans les services publics.
Certains termes proposés sont totalement inattendus, voire ridicules, et s'opposent à un principe : éviter à l'utilisateur, de la façon la plus simple possible, toutes les (mauvaises) surprises.
Principe de moindre surprise
Principe de surprise minimum
Principle of Least Astonishment (étonnement minimum) ou PoLA
Principle of Least Surprise (surprise minimum) ou PoLS
Cela se rapproche du principe du « Rasoir d'Ockham » (« Pourquoi faire compliqué lorsque l'on peut faire simple » ou « Principe de simplicité » ou « Principe de parcimonie » ou « Principe d'économie », principe mis en avant, par exemple, pour fustiger certaines mises en place de termes français incompréhensibles dans la Terminologie française officielle.
Ludwig Wittgenstein, dans son « Tractatus logico-philosophicus » publié en 1921, écrivait : « Si un signe n'a pas d'usage, il n'a pas de signification. »
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