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cr 11.11.2016 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : terminologies officielles françaises |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
Sommaire (montrer / masquer) |
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Terme français :
Révision (« Release »)
Genre :
n.f.
Arrêté du :
30 mars 1987
Publication au JO (Journal Officiel de la République Française) :
22 sept 2000
Terme utilisé en :
Informatique
Définition officielle :
Logiciel comportant des corrections par rapport à l'état précédent.
Voir également (terme(s) connexe(s)) :
Terme(s) étranger(s)
Release (en)
Note d'Assiste :
* Les logiciels passent par différentes étapes (ou phases). Ce découpage n'est pas formel et peut être différent d'un laboratoire de développement à un autre, et d'une nature de projet à une autre. Par exemple :
Il peut s'écouler plusieurs mois à plusieurs années entre la conception d'un logiciel et sa première version finale. Le cas du navigateur « Chromium », par exemple, depuis sa première version, en 2008, à ce jour, n'a jamais eu de réelle et officielle version « stable ». C'est plutôt un laboratoire de mise au point permanente.
Un autre découpage vu par le laboratoire de développement d'OVH (un hébergeur de sites Web français de taille mondiale) :
Clauses d'exclusions pour les versions non finales des produits logiciels. Par exemple :
« Versions d'essai, d'évaluation, préliminaires ou bêta du Logiciel
« Ceci est un logiciel en bêta test, pour un usage uniquement par les clients de Malwarebytes et les partenaires approuvés. Vous l’utilisez à vos propres risques et, en l’utilisant, vous acceptez les termes de l'accord de licence de Malwarebytes, contenu dans les fichiers du produit sous le nom de « License.rtf ».
Toutes les versions bêta sont des produits non finis. Malwarebytes ne garantit pas l'absence d'erreurs qui pourraient conduire à une interruption dans les opérations normales de l'ordinateur ou des pertes de données. Des précautions doivent être prises. Les types d'infections ciblées par Malwarebytes Anti-Rootkit peuvent être très difficiles à enlever. S'il vous plaît, assurez-vous d’avoir une sauvegarde exploitable de vos données importantes avant de continuer, comme mesure de précaution.
Bien que nous (Malwarebytes) encouragions et invitions à participer, les utilisateurs de Malwarebytes Anti-Rootkit (MBAR) BETA exécutent l'outil à leurs propres risques. Malwarebytes n'assume aucune responsabilité pour les problèmes qui peuvent survenir lors de l'utilisation de cet outil, toutefois tous les efforts raisonnables seront faits par Malwarebytes pour aider à la récupération en cas de besoin.
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La terminologie informatique est constituée d'un ensemble de :
Termes
Sigles
Abréviations
Mot-valise
Elle est devenue un jargon métier inventant des mots et expressions au fur et à mesure que les branches de cette science née de la guerre de 1939/1945 évoluent :
Technologies
Techniques
Produits (dont les logiciels et les matériels)
Services
Mises en œuvre de ces technologies, techniques, produits et services
Normes
Notions
Etc.
La volonté de domination de cette science, par les États-Unis, les conduit à racheter, partout dans le monde, ce qu'ils n'ont pas inventé eux-mêmes. Ils le font pour diverses raisons, dont des finalités économiques, industrielles, commerciales, géopolitiques, etc., passant par l'espionnage (caché dans l'informatique, l'Internet, les communications, etc.) du monde entier et des populations mondiales dans leurs intégralités.
Il en résulte une avalanche de nouveaux termes (néologismes) anglais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Ceci est accentué par le fait que la langue anglaise est devenue la langue des échanges, des sciences et des techniques. Par exemple, les langages de programmation utilisent tous un lexique anglais, et si un inventeur français développe un langage de programmation, il le fera sur la base d'une lexicographie anglaise, sinon, aussi géniale que soit son invention, elle sera ignorée.
La totalité des acteurs des sciences de l'informatique et des télécommunications, et la totalité des utilisateurs de ces sciences (tous les particuliers de tous les pays du monde, toutes langues confondues) manipulent ces termes anglais, sinon, nous ne nous comprendrions pas.
Les deux plus grands défenseurs de la langue française, les gouvernements français et québécois, ont mis en place des organismes publics pour formuler des néologismes français. S'ils sont simplement recommandés à tous, ils sont obligatoires dans les documents rédigés par les administrations (Loi dite « Loi Toubon » : Décret no 96-602 du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française). Ces organismes publics sont :
Au Québec : Office québécois de la langue française.
En France : Commission spécialisée de terminologie et de néologie de l'informatique et des composants électroniques.
En France, une fois publiés au Journal Officiel de la République française, les usages des termes officiels sont rendus obligatoires dans les administrations françaises et dans les services publics.
Certains termes proposés sont totalement inattendus, voire ridicules, et s'opposent à un principe : éviter à l'utilisateur, de la façon la plus simple possible, toutes les (mauvaises) surprises.
Principe de moindre surprise
Principe de surprise minimum
Principle of Least Astonishment (étonnement minimum) ou PoLA
Principle of Least Surprise (surprise minimum) ou PoLS
Cela se rapproche du principe du « Rasoir d'Ockham » (« Pourquoi faire compliqué lorsque l'on peut faire simple » ou « Principe de simplicité » ou « Principe de parcimonie » ou « Principe d'économie », principe mis en avant, par exemple, pour fustiger certaines mises en place de termes français incompréhensibles dans la Terminologie française officielle.
Ludwig Wittgenstein, dans son « Tractatus logico-philosophicus » publié en 1921, écrivait : « Si un signe n'a pas d'usage, il n'a pas de signification. »
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