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cr  11.11.2016      r+  29.09.2024      r-  29.09.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

Terme français :

  • Révision (« Release »)

Genre :

  • n.f.

Arrêté du :

  • 30 mars 1987

Publication au JO (Journal Officiel de la République Française) :

  • 22 sept 2000

Terme utilisé en :

  • Informatique

Définition officielle :

  • Logiciel comportant des corrections par rapport à l'état précédent.

Voir également (terme(s) connexe(s)) :

Terme(s) étranger(s)

  • Release (en)

Note d'Assiste :

* Les logiciels passent par différentes étapes (ou phases). Ce découpage n'est pas formel et peut être différent d'un laboratoire de développement à un autre, et d'une nature de projet à une autre. Par exemple :

  1. Au début née l'idée
    Subites connexions neuronales ou lente maturation.
  2. Cahier des charges
    Formalisation.
  3. Conception
    Sur le papier
  4. Maquette
    Comment se présente le logiciel aux yeux de ses requérants amont et aval - personnes physiques utilisatrices ou couches d'abstraction... Aucune fonctionnalité n'est encore implémentée. Simples modélisations, par exemple, des écrans (interfaces utilisateur) et des documents de sortie (mise en page des impressions, etc. ...)
  5. Alpha test
    Phase suivant l'écriture du premier jet - la maquette. Version de tests, sur des jeux d'essais, réservée aux techniciens de la chose, généralement en interne (au sein de la société de développement - chef de projet, analystes) ou à un pool très restreint de personnes de confiance, souvent cooptées. Il peut y avoir plusieurs versions alpha successives (alpha 1; alpha 2; alpha 3; alpha 4; alpha 5; etc. ...).
  6. Bêta test
    Version de test ouverte à un public s'attendant à des erreurs, s'engageant à tester et faire des rapports de tests. Il peut y avoir plusieurs versions bêta successives (bêta 1; bêta 2; bêta 3; bêta 4; bêta 5; etc. ...).
  7. Phase RC (Release Candidate ou préversion)
    Version très proche de la version finale, mais pas encore totalement finalisée. Il s'agit de confronter l'application à d'innombrables combinaisons de matériels / logiciels / situations utilisateurs et de faire les derniers ajustements. Il peut y avoir plusieurs versions RC successives (RC 1; RC 2; RC 3; RC 4; RC 5; etc. ...).
  8. Version finale
    Version « stable » (bien qu'il n'existe pas de programme 100% sans erreur). L'utilisateur « normal » (l'utilisateur final) ne doit utiliser que des versions finales des logiciels. Toutes les versions précédentes sont vivement déconseillées.
  9. Révisions
    Dans la vie d'un logiciel, il y aura plusieurs versions finales successives (révisions) apportant des correctifs (de sécurité ou de fonctionnalités).

Il peut s'écouler plusieurs mois à plusieurs années entre la conception d'un logiciel et sa première version finale. Le cas du navigateur « Chromium », par exemple, depuis sa première version, en 2008, à ce jour, n'a jamais eu de réelle et officielle version « stable ». C'est plutôt un laboratoire de mise au point permanente.

Un autre découpage vu par le laboratoire de développement d'OVH (un hébergeur de sites Web français de taille mondiale) :

Versions des logiciels (alpha, bêta, RC)
Versions des logiciels (alpha, bêta, RC)

Clauses d'exclusions pour les versions non finales des produits logiciels. Par exemple :

McAfee écrit, dans ses clauses au 13.11.2014 à 21h34

« Versions d'essai, d'évaluation, préliminaires ou bêta du Logiciel

  1. Absence de garantie. ABSENCE DE GARANTIE. LE LOGICIEL QUE NOUS VOUS DONNONS SUR UNE BASE D'ESSAI OU D'ÉVALUATION OU LES VERSIONS « BÊTA », PRÉLIMINAIRES (« PRE-RELEASE ») OU AUTREMENT QUALIFIÉES D'EXPÉRIMENTALES, NON TESTÉES OU QUI NE SONT PAS ENTIÈREMENT OPÉRATIONNELLES, SONT FOURNIS « TELS QUELS », SANS AUCUNE FORME DE GARANTIE, INDEMNISATION NI ASSISTANCE, EXPRESSES OU IMPLICITES.
  2. Prévention des pertes. Il est de votre seule responsabilité de prendre des mesures appropriées pour sauvegarder votre Ordinateur et toute autre mesure nécessaire pour prévenir la perte de fichiers ou de données. »

Attention : Avertissement de la société Malwarebytes à propos de Malwarebytes Anti-Rootkit (MBAR) bêta

« Ceci est un logiciel en bêta test, pour un usage uniquement par les clients de Malwarebytes et les partenaires approuvés. Vous l’utilisez à vos propres risques et, en l’utilisant, vous acceptez les termes de l'accord de licence de Malwarebytes, contenu dans les fichiers du produit sous le nom de « License.rtf ».

Toutes les versions bêta sont des produits non finis. Malwarebytes ne garantit pas l'absence d'erreurs qui pourraient conduire à une interruption dans les opérations normales de l'ordinateur ou des pertes de données. Des précautions doivent être prises. Les types d'infections ciblées par Malwarebytes Anti-Rootkit peuvent être très difficiles à enlever. S'il vous plaît, assurez-vous d’avoir une sauvegarde exploitable de vos données importantes avant de continuer, comme mesure de précaution.

Bien que nous (Malwarebytes) encouragions et invitions à participer, les utilisateurs de Malwarebytes Anti-Rootkit (MBAR) BETA exécutent l'outil à leurs propres risques. Malwarebytes n'assume aucune responsabilité pour les problèmes qui peuvent survenir lors de l'utilisation de cet outil, toutefois tous les efforts raisonnables seront faits par Malwarebytes pour aider à la récupération en cas de besoin.




La terminologie informatique est constituée d'un ensemble de :

  • Termes

  • Sigles

  • Abréviations

  • Mot-valise

Elle est devenue un jargon métier inventant des mots et expressions au fur et à mesure que les branches de cette science née de la guerre de 1939/1945 évoluent :

  • Technologies

  • Techniques

  • Produits (dont les logiciels et les matériels)

  • Services

  • Mises en œuvre de ces technologies, techniques, produits et services

  • Normes

  • Notions

  • Etc.

La volonté de domination de cette science, par les États-Unis, les conduit à racheter, partout dans le monde, ce qu'ils n'ont pas inventé eux-mêmes. Ils le font pour diverses raisons, dont des finalités économiques, industrielles, commerciales, géopolitiques, etc., passant par l'espionnage (caché dans l'informatique, l'Internet, les communications, etc.) du monde entier et des populations mondiales dans leurs intégralités.

Il en résulte une avalanche de nouveaux termes (néologismes) anglais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Ceci est accentué par le fait que la langue anglaise est devenue la langue des échanges, des sciences et des techniques. Par exemple, les langages de programmation utilisent tous un lexique anglais, et si un inventeur français développe un langage de programmation, il le fera sur la base d'une lexicographie anglaise, sinon, aussi géniale que soit son invention, elle sera ignorée.

La totalité des acteurs des sciences de l'informatique et des télécommunications, et la totalité des utilisateurs de ces sciences (tous les particuliers de tous les pays du monde, toutes langues confondues) manipulent ces termes anglais, sinon, nous ne nous comprendrions pas.

Les deux plus grands défenseurs de la langue française, les gouvernements français et québécois, ont mis en place des organismes publics pour formuler des néologismes français. S'ils sont simplement recommandés à tous, ils sont obligatoires dans les documents rédigés par les administrations (Loi dite « Loi Toubon » : Décret no 96-602 du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française). Ces organismes publics sont :

En France, une fois publiés au Journal Officiel de la République française, les usages des termes officiels sont rendus obligatoires dans les administrations françaises et dans les services publics.

Certains termes proposés sont totalement inattendus, voire ridicules, et s'opposent à un principe : éviter à l'utilisateur, de la façon la plus simple possible, toutes les (mauvaises) surprises.

  • Principe de moindre surprise

  • Principe de surprise minimum

  • Principle of Least Astonishment (étonnement minimum) ou PoLA

  • Principle of Least Surprise (surprise minimum) ou PoLS

Cela se rapproche du principe du « Rasoir d'Ockham » (« Pourquoi faire compliqué lorsque l'on peut faire simple » ou « Principe de simplicité » ou « Principe de parcimonie » ou « Principe d'économie », principe mis en avant, par exemple, pour fustiger certaines mises en place de termes français incompréhensibles dans la Terminologie française officielle.

Ludwig Wittgenstein, dans son « Tractatus logico-philosophicus » publié en 1921, écrivait : « Si un signe n'a pas d'usage, il n'a pas de signification. »