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16.09.2023 : Pierre Pinard.
Dossier (collection) : Encyclopédie |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
Sommaire (montrer / masquer) |
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Les virus « classiques » étant les plus anciens (le premier virus de l'histoire informatique est apparu sur Apple II en 1982 alors que le Web ne naitra que le 06 août 1991), il s'est d'abord développé des antivirus. Puis les logiciels malveillants sont apparus, 10 à 15 ans plus tard, et n'ont, tout d'abord, pas intéressé les antivirus qui les ont méprisés, car pas franchement dangereux/destructifs, mais ennuyeux ou exploitant les ressources (puissance de calcul, bande passante de la connexion, etc.) sans rien détruire (au contraire, même : parfois, certaines malveillances joue au chevalier blanc et nettoient les appareils qu'elles infectent pour s'assurer qu'elles vont bénéficier d'un appareil en parfait état de fonctionnement. Des antimalwares se sont alors développés dont les plus formidables furent PestPatrol et Giant-AntiSpyware, et, plus tard, le plus connu fut Ad-Aware (qui a très mal tourné).
Sachant que les antivirus et les antimalwares utilisent strictement les mêmes technologies (bases de signatures, méthodes heuristiques, sandbox locale, machine virtuelle en ligne, etc.), la fusion entre les deux était inéluctable et nous l'annoncions :
Le mouvement est lancé et, petit à petit :
99,99% des insécurités sont désormais des malveillances, incluant les exploitations des failles de sécurité, y compris les zero-day. Les virus, au sens propre du terme, n'existent plus.
Le terme « virus » est conservé parce qu'historique, bien que ne désignant plus rien de précis et les antivirus continuent de s'appeler des antivirus parce que le terme est ancré dans les inconscients et qu'il s'agit de vendre du logiciel, pas de faire de la sémantique.
Quelques antimalwares, les plus puissants (et les plus gros en surface financière), restent sous ce qualificatif qu'ils ont construit et s'ouvrent à la détection des virus « classiques » par leurs propres moyens ou par l'utilisation, sous licence, d'un moteur antivirus BitDefender ou d'un moteur antivirus Kaspersky à côté de leur moteur antimalware.
Il suffit de soumettre une malveillance au scanner en ligne VirusTotal (plus de 72 antivirus simultanés) pour s'en rendre compte. On peut être touche-à-tout, mais jamais spécialiste en tout. C'est la raison pour laquelle nous recommandons d'utiliser un très bon antivirus et un très bon antimalware simultanément, ou, à tout le moins, Malwarebytes.
Avec des scanners de sécurité récents, vous n'avez rien à craindre du fonctionnement simultané de plusieurs scanners (utilisation de la technologie temps réel « On-execution » de Malwarebytes au lieu de « On-access »). La capacité de détection en mode « On-execution » des antivirus et antimalwares récents fait que de leur fonctionnement simultané ne pose aucun problème de cohabitation. Malwarebytes l'écrit depuis des années à propos de son propre outil. Les mises en garde, justifiées jusqu'aux années 2014/2015, sont devenues fausses depuis, bien que toujours reprises, par des perroquets, des années après (ainsi d'ailleurs que par certains antivirus, ce qui fait douter de leurs technologies).
Si un arbitrage financier s'impose, que faut-il privilégier : l'antivirus (devenu simultanément antimalware) ou l'antimalware (devenu simultanément antivirus) ?
Si vous ne pouvez pas vous permettre d'acheter les deux, Malwarebytes temps réel (Premium) est votre meilleur choix.
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