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cr  22.06.2016      r+  08.09.2022      r-  27.02.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

PGS - PGS PGS - 01 PGS top top

Vocabulaire (tag) spécifique aux langues, doublages et techniques de sous-titrage.

PGS (« Presentation Graphic Stream ») signale que le sous-titrage est dans un fichier séparé (la release est obligatoirement dans un conteneur multifichiers - typiquement le format de conteneur MKV). Ce sous-titrage est un fichier image (par opposition au format SRT qui est un format texte).

La grande différence entre les formats SRT et PGS de sous-titrage est que le format PGS est totalement indépendant de la présence ou non, dans l'ordinateur qui lit le média, de la police de caractères utilisée par le format texte (SRT) ou des polices de caractères de substitution.

Le format PGS est le format utilisé dans les Blu-ray.

Après élaboration d'une release, les sous-titre au format PGS seront parfaitement lus sur un ordinateur (par exemple avec VLC), un lecteur multimédia gratuit, open source et libre, mais certains téléviseurs ne reconnaissent pas le format PGS. Lorsqu'un format texte (SRT) n'existe pas, mais qu'un format PGS est disponible, il est possible d'utiliser un logiciel de type OCS (scanner de reconnaissance de caractères) pour obtenir un SRT à partir du PGS, avec synchronisation. Il sera aisé, ensuite, de modifier/corriger le texte du sous-titrage. Par exemple, extraire le flux PGS avec MKVToolNix (gratuit, sous Windows) et son interface graphique MKVExtractGUI-2 puis transformer les images en texte avec l'éditeur de sous-titres gratuit et open source Subtitle Edit qui comporte un scanner de type OCR (reconnaissance de caractères).




La plupart des outils de sécurisation de vos appareils peuvent bloquer l’accès à un domaine (site Web) de partage (tracker P2P) et aux applications torrent (qbittorrent, Vuse, etc.).

La raison est qu’il est toujours dangereux, voire dramatique, de télécharger quelque chose de nouveau qui va être ouvert immédiatement (réflexe malheureusement habituel de l’utilisateur) alors que cet objet est encore inconnu des antivirus et antimalwares.

Les cybercriminels connaissent cette faille (virus PEBCAK) chez les utilisateurs et envahissent les domaines (sites Web) de partage avec des objets à télécharger attractifs, mais piégés, ou en hackant les communications avec ces domaines (sites Web) (par exemple en utilisant des proxys). Ils ont des chances de toucher en quelques heures un grand nombre de victimes avant que l’objet malveillant ne soit détecté et retiré du domaine (site Web) de partage.

Après un téléchargement de quelque chose de nouveau, et si vous ne connaissez pas l’uploader de longue date, soumettez l’objet téléchargé, avant d’ouvrir cet objet :

Si vous avez une confiance certaine en l’uploader et en le domaine (site Web) tracker de P2P, vous pouvez mettre, temporairement, le domaine de partage (tracker P2P) et l’application torrent utilisée en liste blanche dans vos outils de sécurité.

Les outils de sécurité bloquent un domaine (site Web) douteux par son adresse IP. Les trackers P2P sont très nombreux, beaucoup étant de petits domaines de particuliers hébergés sur des serveurs mutualisés entre de très nombreux domaines (sites Web) (des milliers à des dizaines de milliers de domaines sur la même adresse IP). Le blocage de l’adresse IP va entraîner le blocage de tous ces domaines (sites Web), même si tous les autres n’ont rien à voir avec le P2P.

Lire ces documents :

  • [1] Warez site riddled with mobile malware - Crack, crack your smartphone's dead.

  • [2] A crawler-based study of spyware in the web.

  • [3] Monkey-Spider: Detecting malicious Web sites.

  • [4] Vanity, Cracks and Malware - Insights into the Anti-Copy Protection Ecosystem.

  • [5] Piracy Release Group has been spying on downloaders for 9 months.


Lire ces notes :




Un Codec est un code exécutable d'encodage/décodage, dont compression/décompression de flux numériques. Ce sont des programmes, avec tous les risques de virus et malveillances que cela permet (y compris les ransomwares et les cryptowares).

Ne téléchargez et n'ouvrez que des releases faites avec des Codecs connus et jamais avec des Codecs exotiques ou nouveaux et présentés comme « merveilleux ».

Lire l'article :





  1.  Warez site riddled with mobile malware - Crack, crack your smartphone's dead (The Register - 21.04.2005 - John Leyden) [Archive]

  2.  A crawler-based study of spyware in the web (cs.washington.edu - University of Washington - Department of Computer Science & Engineering - PDF 17 pages - Alexander Moshchuk, Tanya Bragin, Steven D. Gribble et Henry M. Levy - ce document n'est plus en ligne - l'étude date de 2005 - sa plus ancienne archive disponible remonte au 8 janvier 2013 et la plus récente au 4 mars 2016 - lire dans Archive) [Archive]

  3.  Monkey-Spider: Detecting malicious Web sites (University of Mannheim - Laboratory for Dependable Distributed Systems - Travail de présentation d'une thèse de Ali Ikinci le 2 mai 2007 - PDF 96 pages) [Archive]

  4.  Vanity, Cracks and Malware - Insights into the Anti-Copy Protection Ecosystem (iseclab.org - PDF 12 pages - Markus Kammerstetter, Christian Platzer et Gilbert Wondracek - Université de technologie de Vienne, Autriche - Plus en ligne; copie disponible dans les archives du Web) [Archive]

  5.  Piracy Release Group has been spying on downloaders for 9 months (torrentfreak.com - Andy Maxwell - 11 novembre 2013) [Archive]