E-book

Maniabilité

• Il est possible de porter des centaines, voire des milliers d'ouvrages, représentant des centaines de kilos de papier, dans une seule liseuse de quelques centaines de grammes.
• Il est possible de faire des recherches dans le texte, totalement impossibles à faire dans une édition papier.

Accessibilité aux personnes avec handicap visuel

• Restitution automatique sur un dispositif braille.
• Restitution automatique sur un dispositif sonore.
• Fonction de loupe.
• Norme audio DAISY (Digital Accessible Information SYstem). Il s'agit d'une norme de Livres audio (bibliothèques sonores pour aveugles, malvoyants, dyslexiques, handicapés voyants mais ayant du mal à tourner les pages d'un livre, …). Ces e-book présentent quelques caractéristiques spécifiques :
• • navigation structurée dans le livre (par partie, par chapitre, par section, par phrase, etc),
  • possibilité de faire varier la vitesse de lecture sans distorsion de la voix,
  • pose de signets permettant de revenir à un endroit déterminé,
  • mémorisation de la dernière position de lecture,
  • informations sur le temps écoulé, le temps restant, le titre de l'ouvrage et celui du chapitre courant, etc.

  En France, les livres audio DAISY ne sont pas commercialisés mais prêtés, gratuitement. On les trouve dans certaines médiathèques ayant un rayon dédié aux personnes avec déficiences visuelles.

Indépendance du dispositif de lecture

En principe, un E-Book peut être consulté, librement et sans restriction, sur divers dispositifs de lecture.

S'il n'y a plus de piles, il n'y a plus de lecture.

Certains très gros éditeurs d'e-books, distribuant également leur marque de liseuses, sont tentés de rendre les e-books incompatibles avec d'autres modèles de liseuses concurrentes.

Comme avec n'importe quel achat en ligne, il est nécessaire de s'identifier réellement. Cela permet à tous les pratiquants de Tracking de vous profiler plus finement en fonction de vos lectures.

Il y a une véritable guerre de l'appropriation du savoir écrit et le champion tous azimuts de l'espionnage, Google, même la danse en numérisant à tour de bras, y compris des œuvres au catalogue d'éditeurs papier actuels, et d'œuvres qui ne sont pas dans le domaine public (droits d'auteurs normalement en cours). Il s'agit là de la plus terrible des atteintes à la culture, à la propriété intellectuelle et au libre arbitre des individus.

La virtualisation des contenus numériques attise les convoitises des éditeurs qui arrivent à dépouiller les utilisateurs de leurs achats. Les achats ne sont plus considérés comme une propriété (j'achète un livre papier et il est à moi, dans ma bibliothèque), mais comme une location temporaire, ou un incroyable droit limité d'usages (de lectures). L'éditeur Amazon a, ainsi, effacé à distance des e-books dans les liseuses (Kindle) de ses clients, ce qui révèle, en plus, la possibilité qu'ont des tiers de pénétrer dans ma bibliothèque !

La terrible et malheureuse mode du « Cloud » (...concrètement, le Cloud, c'est l'ordinateur de quelqu'un d'autre, ni plus, ni moins. Cela veut dire qu'on ne le contrôle pas du tout, et c'est bien souvent par son intermédiaire que nos données personnelles sont récoltées. - Tristan Nitot) fais que tous les ouvrages stockés dans le « Cloud » sont totalement et définitivement perdus si l'utilisateur n'est plus en mesure de payer son loyer ou si l'hébergeur fait faillite et disparaît.