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cr  22.06.2016      r+  04.10.2024      r-  04.10.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

OVA - Film d'animation sorti directement en vidéo sans passer par la télévision ou le cinéma. Désigne essentiellement les « animes » japonais.

OAV (Original Animation Video) est un tag désignant l'œuvre contenu dans une Release comme étant une œuvre ayant été sortie directement en vidéo, peu importe le format (court métrage, moyen métrage ou long métrage), sans passer, préalablement, par la case « télévision » ou la case « salles de cinéma ». Deux synonymes :

  • DTV (Direct-To-Video)
  • OVA (Original Video Animation)
.L'interprétation est différente selon qu'on l'emploie au Japon ou dans le monde occidental.
  • Dans le monde occidental, une OAV (ou DTV) a tendance à disqualifier une œuvre (elle n'aurait pas les qualités suffisantes pour sortir en salles de cinéma ou passer à la télévision).
  • Au Japon, où, très tôt, les lecteurs de cassettes vidéo étaient dans tous les foyers, certaines œuvres sont, par destination, conçues pour être exploitées directement en OAV (Original Animation Video (sur des VHS, puis des Laserdisc, puis des DVD, puis des Blu-ray, etc. ...).

Une autre approche de la commercialisation (essentiellement les « animes » japonais) sont les œuvres diffusées en ONA (Original Net Animation). Ces œuvres sont commercialisées en streaming, sans passer par une commercialisation sur des supports individuels.




La plupart des outils de sécurisation de vos appareils peuvent bloquer l’accès à un domaine (site Web) de partage (tracker P2P) et aux applications torrent (qbittorrent, Vuse, etc.).

La raison est qu’il est toujours dangereux, voire dramatique, de télécharger quelque chose de nouveau qui va être ouvert immédiatement (réflexe malheureusement habituel de l’utilisateur) alors que cet objet est encore inconnu des antivirus et antimalwares.

Les cybercriminels connaissent cette faille (virus PEBCAK) chez les utilisateurs et envahissent les domaines (sites Web) de partage avec des objets à télécharger attractifs, mais piégés, ou en hackant les communications avec ces domaines (sites Web) (par exemple en utilisant des proxys). Ils ont des chances de toucher en quelques heures un grand nombre de victimes avant que l’objet malveillant ne soit détecté et retiré du domaine (site Web) de partage.

Après un téléchargement de quelque chose de nouveau, et si vous ne connaissez pas l’uploader de longue date, soumettez l’objet téléchargé, avant d’ouvrir cet objet :

Si vous avez une confiance certaine en l’uploader et en le domaine (site Web) tracker de P2P, vous pouvez mettre, temporairement, le domaine de partage (tracker P2P) et l’application torrent utilisée en liste blanche dans vos outils de sécurité.

Les outils de sécurité bloquent un domaine (site Web) douteux par son adresse IP. Les trackers P2P sont très nombreux, beaucoup étant de petits domaines de particuliers hébergés sur des serveurs mutualisés entre de très nombreux domaines (sites Web) (des milliers à des dizaines de milliers de domaines sur la même adresse IP). Le blocage de l’adresse IP va entraîner le blocage de tous ces domaines (sites Web), même si tous les autres n’ont rien à voir avec le P2P.

Lire ces documents :

  • [1] Warez site riddled with mobile malware - Crack, crack your smartphone's dead.

  • [2] A crawler-based study of spyware in the web.

  • [3] Monkey-Spider: Detecting malicious Web sites.

  • [4] Vanity, Cracks and Malware - Insights into the Anti-Copy Protection Ecosystem.

  • [5] Piracy Release Group has been spying on downloaders for 9 months.


Lire ces notes :




Un Codec est un code exécutable d'encodage/décodage, dont compression/décompression de flux numériques. Ce sont des programmes, avec tous les risques de virus et malveillances que cela permet (y compris les ransomwares et les cryptowares).

Ne téléchargez et n'ouvrez que des releases faites avec des Codecs connus et jamais avec des Codecs exotiques ou nouveaux et présentés comme « merveilleux ».

Lire l'article :





  1.  Warez site riddled with mobile malware - Crack, crack your smartphone's dead (The Register - 21.04.2005 - John Leyden) [Archive]

  2.  A crawler-based study of spyware in the web (cs.washington.edu - University of Washington - Department of Computer Science & Engineering - PDF 17 pages - Alexander Moshchuk, Tanya Bragin, Steven D. Gribble et Henry M. Levy - ce document n'est plus en ligne - l'étude date de 2005 - sa plus ancienne archive disponible remonte au 8 janvier 2013 et la plus récente au 4 mars 2016 - lire dans Archive) [Archive]

  3.  Monkey-Spider: Detecting malicious Web sites (University of Mannheim - Laboratory for Dependable Distributed Systems - Travail de présentation d'une thèse de Ali Ikinci le 2 mai 2007 - PDF 96 pages) [Archive]

  4.  Vanity, Cracks and Malware - Insights into the Anti-Copy Protection Ecosystem (iseclab.org - PDF 12 pages - Markus Kammerstetter, Christian Platzer et Gilbert Wondracek - Université de technologie de Vienne, Autriche - Plus en ligne; copie disponible dans les archives du Web) [Archive]

  5.  Piracy Release Group has been spying on downloaders for 9 months (torrentfreak.com - Andy Maxwell - 11 novembre 2013) [Archive]