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Terme français :
Informatique en nuage (« Cloud computing »)
Publication au JO (Journal Officiel de la République Française) :
06 juin 2010
Terme utilisé en :
Informatique
Internet
Définition officielle :
Mode de traitement des données d'un client, dont l'exploitation s'effectue par l'internet, sous la forme de services fournis par un prestataire.
Note 1 :
L'informatique en nuage est une forme particulière de gérance de l'informatique, dans laquelle l'emplacement et le fonctionnement du nuage ne sont pas portés à la connaissance des clients.
Voir également (terme(s) connexe(s)) :
Terme(s) étranger(s)
Cloud computing (en)
Attention :
La présente publication annule et remplace celle effectuée au Journal officiel du 24 avril 2010
Note d'Assiste :
* Cloud, ou « Informatique dans les nuages » (« Informatique en nuage », « Informatique dématérialisée », « Infonuagique ») : principe de déplacement de la puissance de calcul d'un ordinateur local, dont les serveurs, (comportant mémoire d'exécution, mémoire de stockage des données de l'utilisateur et des logiciels) vers des moyens de connexion à des ordinateurs (serveurs) déportés dotés des logiciels dont l'utilisateur était doté (ou d'autres, similaires). L'utilisateur n'a plus besoin que d'un terminal relativement faible et moins onéreux (sans stockage et sans puissance de calcul), mais connecté sur l'Internet (le marché des « phablettes » et « tablettes », par exemple).
Le Cloud est la partie matériel (existence physique des ordinateurs, logiciels et moyens de connexions) du Cloud Computing, mais le terme Cloud est utilisé pour les deux.
Cloud : terme flatteur, ou pompeux, ou vendeur, pour désigner des ordinateurs :
Un ordinateur, distant ou pas, est géré par des logiciels.
Un vieil adage populaire dit, en France, avec l'évident bon sens des paysans, « Chacun chez soit et les vaches seront bien gardées. » - Quel besoin avons-nous de « mobilité » ? Réfléchissez à cela ! Quel réel besoin de mobilité avez-vous ? Et, dans le monde de l'entreprise, là où l'intelligence (l'espionnage) et les guerres industrielles et économiques ont lieu au niveau des gouvernants, des gouvernements (des États), ou des concurrents, il n'a jamais été besoin de Clouds pour être et rester connectés avec tous les bureaux et tous les collaborateurs de la même entreprise, sur la planète, sans passer par des cascades d'intermédiaires communiquant qui sont autant d'espions.
Le Cloud, c'est la pure création intellectuelle d'un besoin, afin de créer trois nouveaux marchés :
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La terminologie informatique est constituée d'un ensemble de :
Termes
Sigles
Abréviations
Mot-valise
Elle est devenue un jargon métier inventant des mots et expressions au fur et à mesure que les branches de cette science née de la guerre de 1939/1945 évoluent :
Technologies
Techniques
Produits (dont les logiciels et les matériels)
Services
Mises en œuvre de ces technologies, techniques, produits et services
Normes
Notions
Etc.
La volonté de domination de cette science, par les États-Unis, les conduit à racheter, partout dans le monde, ce qu'ils n'ont pas inventé eux-mêmes. Ils le font pour diverses raisons, dont des finalités économiques, industrielles, commerciales, géopolitiques, etc., passant par l'espionnage (caché dans l'informatique, l'Internet, les communications, etc.) du monde entier et des populations mondiales dans leurs intégralités.
Il en résulte une avalanche de nouveaux termes (néologismes) anglais, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Ceci est accentué par le fait que la langue anglaise est devenue la langue des échanges, des sciences et des techniques. Par exemple, les langages de programmation utilisent tous un lexique anglais, et si un inventeur français développe un langage de programmation, il le fera sur la base d'une lexicographie anglaise, sinon, aussi géniale que soit son invention, elle sera ignorée.
La totalité des acteurs des sciences de l'informatique et des télécommunications, et la totalité des utilisateurs de ces sciences (tous les particuliers de tous les pays du monde, toutes langues confondues) manipulent ces termes anglais, sinon, nous ne nous comprendrions pas.
Les deux plus grands défenseurs de la langue française, les gouvernements français et québécois, ont mis en place des organismes publics pour formuler des néologismes français. S'ils sont simplement recommandés à tous, ils sont obligatoires dans les documents rédigés par les administrations (Loi dite « Loi Toubon » : Décret no 96-602 du 3 juillet 1996 relatif à l'enrichissement de la langue française). Ces organismes publics sont :
Au Québec : Office québécois de la langue française.
En France : Commission spécialisée de terminologie et de néologie de l'informatique et des composants électroniques.
En France, une fois publiés au Journal Officiel de la République française, les usages des termes officiels sont rendus obligatoires dans les administrations françaises et dans les services publics.
Certains termes proposés sont totalement inattendus, voire ridicules, et s'opposent à un principe : éviter à l'utilisateur, de la façon la plus simple possible, toutes les (mauvaises) surprises.
Principe de moindre surprise
Principe de surprise minimum
Principle of Least Astonishment (étonnement minimum) ou PoLA
Principle of Least Surprise (surprise minimum) ou PoLS
Cela se rapproche du principe du « Rasoir d'Ockham » (« Pourquoi faire compliqué lorsque l'on peut faire simple » ou « Principe de simplicité » ou « Principe de parcimonie » ou « Principe d'économie », principe mis en avant, par exemple, pour fustiger certaines mises en place de termes français incompréhensibles dans la Terminologie française officielle.
Ludwig Wittgenstein, dans son « Tractatus logico-philosophicus » publié en 1921, écrivait : « Si un signe n'a pas d'usage, il n'a pas de signification. »
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