Assiste.com
cr 03.08.2022 r+ 13.10.2024 r- 13.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Encyclopédie |
---|
Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
Sommaire (montrer / masquer) |
---|
Toutes les illustrations suivantes ont été capturées quasi en même temps, en quelques secondes, sur un unique site malveillant.
Certaines publicités, comme celles qui déclarent avoir trouvé un logiciel espion dans mon appareil (un spyware), sont de pures escroqueries. Le logiciel proposé par cette méthode (la peur développée chez le visiteur du site) finira directement dans la Crapthèque en tant que scareware. Il faut se révolter contre ces margoulins qui prennent les internautes pour des pigeons et des cons. Le webmaster de ce site se fait la courroie de transmission de ces arnaques et palpe son argent (sa commission) au passage !
Observation du vendredi 25 avril 2014.
|
Le 17 septembre 2009, la société Click Forensics identifie enfin un botnet responsable, 5 jours plus tôt, d'une compromission du site du journal « The New York Times ». Une fenêtre surgissante (pop-up), apparaissant sur les appareils des visiteurs de ce journal de confiance, prétendait que leur appareil était infesté par un virus (imaginaire) et incitait l'internaute à acheter immédiatement l'un de ces innombrables faux antivirus (un crapware ou fake ou rogue [voir « La Crapthèque »]). Le faux antivirus compromettait l'appareil de l'internaute en le transformant en un zombie injecté dans un botnet (un truc générateur de fric pour les cybercriminels) qui a été appelé Bahamas BotNet. Cette fenêtre surgissante (pop-up) utilise simplement un mécanisme publicitaire pour apparaître et aurait dû être bloquée si la « Procédure de blocage total de la publicité » avait été installée. D'autre part, cette attaque jouait sur la naïveté des internautes. C'est de l'ingénierie sociale - les internautes sont prompts à croire ce qu'on leur dit, sans discernement, sans esprit critique (virus Pebcak).
On ne sait pas qui opérait ce botnet ni quand il a commencé, compte tenu de sa grande furtivité.
|