Assiste.com - Sécurité informatique - Vie privée sur le Web - Neutralité d'Internet

cr  01.04.2012      r+  01.06.2024      r-  15.07.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

Fonctions de filtrations ou éliminations de risques numériques divers (anti-trucs divers ou anti-risques divers). Ces fonctions se trouvent dans les outils et services de sécurité informatique. Misc est une abréviation de l'adjectif anglais « miscellaneous » qui signifie « divers » ou « hétéroclite ».

Il s'agit de l'une des fonctions courantes des outils de protection des postes de travail ou des réseaux locaux (antivirus, antimalwares et filtration du Web basée sur le risque ou la réputation) :

  • en mode préventif (surveillance et protection en temps réel [technologie de fonctionnement on-access ou on-execution] empêchant la contamination)

  • en mode curatif (analyse en décontamination en temps différé, après la contamination, souvent trop tard [technologie de fonctionnement à la demande - on-demand])

Utilisez :

  • Un antivirus

  • Un antimalware

  • Un service de filtre du Web

    • Installé dans votre navigateur Web, il y a toujours Google Safe Browsing ou Microsoft SmartScreen. Il en existe bien d'autres. Chaque antivirus a le sien et l'implante. D'autres, indépendants, peuvent également être choisis. N'empilez pas ces filtres qui consomment du temps et ralentissent considérablement la vitesse de navigation.

Attention aux filtres du Web

L'implantation d'outils (l'implantation de code exécutable) dans le navigateur Web, quel qu'il soit et sous n'importe quel système d'exploitation et appareil, sous prétexte de vous protéger, est une occasion pour l'auteur de l'outil de surveiller/capturer toute votre navigation (et plus encore avec des sniffeurs). Ils sont tous des outils de tracking et, malheureusement, on ne peut pas échapper aux pires d'entre eux : Google Safe Browsing et Microsoft Smart Screen. Tout ce qui est implanté dans un navigateur Web devient, par essence/nature, un outil du premier cercle du pouvoir. Le prétexte de nous protéger est juste un alibi pour permettre l'espionnage et le RGPD et les Opt-Out des cookies de tracking, ou toutes les destructions des cookies (un combat d'arrière-garde des CNIL) n'y peuvent rien.




La lutte anti-P2P (anti anti-P2P) est une lutte contre l'usage d'outils anti-P2P. Or ceux-ci existent pour deux raisons :

  1. Par mesure de sécurité, dans tous les antivirus, car beaucoup de trucs proposés en partage de fichiers à protections cassées (ou de criminalités pures aux noms ronflants, attrape-gogos) sont des virus, voire des trucs beaucoup plus dangereux comme des ransomwares ou des crypto-ransomwares ou pire encore (dont l'espionnage des vies privées et la collecte de données privées [liste des données privées collectées] comme les comptes bancaires, etc.).

  2. Par mesure de protection des droits d'auteurs et donc de la rémunération des auteurs et, principalement, de la rémunération des intermédiaires inutiles, les maisons d'édition qui, appuyées par les gouvernements (en France, Article R. 335-5 du Code de la propriété intellectuelle), lancent des outils anti-P2P conduisant à des poursuites judiciaires des pratiquants.

Voir PeerGuardian (le premier et créateur de l'esprit anti anti-P2P) et son successeur, PeerBlock, l'outil actuel (2023).