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« Fraude africaine sur Internet » est un synonyme de « Fraude 419 ». Le nom formel pour ces fraudes est « Fraude 419 » (419 étant la référence de la section du code pénal du gouvernement nigérian traitant de ce type d'arnaques).
Les « Fraude africaine sur Internet » sont matérialisés par des « spams » ou des échanges sur les réseaux sociaux et les sites de rencontres, ou tout autre moyen d'entrer en contact avec une future victime (un pigeon, appelé « Mugu »). Tout cela relève de techniques de manipulations psychologiques mettant en œuvre de l'Ingénierie sociale (l'art du tirer les vers du nez afin de nuire, arnaquer, convaincre, etc. ...).
Les « Fraude africaine sur Internet » sont massivement utilisées par l'Afrique noire (Nigeria et autres pays, avec extension vers les « diasporas noires » dans le monde) visant à faire croire à une grosse part d'une énorme cagnotte, si vous aidez à transférer (à sortir de son pays d'origine) cette cagnotte (compte bancaire, argent liquide, coffre plein de lingots d'or ou de sacs de diamants, titres de sociétés, etc. ...).
Le point de départ de la cagnotte est toujours un pays connaissant des troubles, ce qui permet d'ajouter un aspect romanesque, et généralement tragique, à l'histoire qui va être racontée au pigeon (« Mugu ») pour l'appâter.
Ces « Fraude africaine sur Internet » arrivent de partout :
Des statistiques, faites en 2006, sont formelles : les attaques de type « Fraude 419 » proviennent, géographiquement, et dans cet ordre décroissant, des pays suivants :
L'aide que croit apporter le pigeon (« Mugu ») au transfert de la cagnotte va bien engendrer quelques « menus frais à payer d'avance à l'escroc » (frais de dossier, frais de gestion, frais d'avocat, frais d'huissier, nécessité de corrompre un employé de banque, frais de déplacement, taxes, n'importe quoi d'autre qui peut sembler crédible, etc. ...), mais qu'est-ce que des frais qui vont finir par s'élever à 10.000 ou 20.000 € lorsque l'on rêve (mais ce n'est qu'un rêve) encaisser plusieurs millions d'€.
L'escroc va multiplier les preuves et mises en confiance avec des noms, adresses, titres, sociétés, banques, cabinets d'expertise, notaire, diplomates, numéros de téléphones, adresses e-Mail, etc. ... qui vont, si besoin est, vous confirmer que tout est exact et que tout n'attend que votre paiement des avances pour débloquer l'histoire. Tous ces « contacts », à qui il faut avancer leurs frais, émoluments et honoraires, ne sont, évidemment, que le même et unique escroc.
Comme la victime compte sur une part d'un butin, cette fraude porte également le nom de « Fraude à la commission escomptée » (et le pigeon (« Mugu ») n'est pas une victime mais un complice).
Enfin, si l'on regarde la typologie des fraudes, selon l'étude du GIABA, ces fraudes, parmi d'autres, participent au « financement du terrorisme ». Le pigeon (« Mugu ») peut être considéré comme un « complice du financement du terrorisme » et nul ne peut se prévaloir d'imbécillité ou de naïveté pour échapper aux peines encourues. Le crétinisme n'est pas une circonstance atténuante. Respect, droiture et discipline doivent être les ressorts de la vie, pas la cupidité et la tentation de participer à une opération abracadabrantesque digne d'Indiana Jones si elle était vraie, ou de blanchiment frauduleux, pour finir par se faire estamper d'une part et poursuivre par la justice d'autre part. Par exemple :
Code pénal - Article 421-2-2
D'innombrables variantes à ces escroqueries existent, développées dans un autre dossier :
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L'origine des fraudes dites « africaines » est, traditionnellement, attribuée au Nigeria, sous les noms de « fraudes nigérianes » ou « arnaques nigérianes » ou « scam nigérian », etc. ... Le Nigeria est ainsi livré à la vindicte publique et est considéré, à tort, comme l'épicentre de ce phénomène sur le WEB.
Accusé de tous les maux, et pâtissant d'une image commerciale et touristique déplorable à cause de cela, le Nigéria est, pourtant, le seul pays à avoir mis en place une législation contre les arnaques dites « fraudes nigérianes » ou « arnaques nigérianes » ou « scam nigérian », etc. ..., ce qui pousse les criminels et cybercriminels vers les pays limitrophes. Cette législation, la section 4-1-9 du Code pénal du gouvernement de la République fédérale du Nigéria, a donné son nom à ce type de fraudes : les « Fraudes 419 ».
Si les populations africaines sont très majoritairement à l'origine de ce type d'arnaques, avant même que le WEB n'existe, ces populations ne sont pas toujours résidentes du Nigéria.
Les pays suivants sont des pépinières de « brouteurs » : Irak, Iran, Afrique du Sud, République Centrafricaine, Ethiopie, Sénégal, Congo, les pays d'Afrique de l'Ouest comme Togo, Sierra Leone, Burkina Faso, Mali, Ghana, Côte d'Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, etc. ...
D'autres pays, non africains, sont lourdement impliqués. Ces arnaqueurs, criminels et cybercriminels se trouvent dans toutes les diasporas noires à travers le monde et c'est hors d'Afrique qu'ils sont le plus virulents.
Dans une faible proportion, des ressortissants occidentaux de pays démocratiques pratiquent également les « fraudes nigérianes ».
L'Asie et les pays de l'Est sont également des pépinières des « fraudes nigérianes ».
Des statistiques, faites en 2006, sont formelles : les attaques de type « Fraude 419 » proviennent, géographiquement, et dans cet ordre décroissant, des pays suivants :
Historiquement, les plus anciennes arnaques de ce type, dont on ai une trace écrite certaine, sont des Arnaques françaises - « La lettre de Jérusalem » - et remontent à 1789. On peut aussi évoquer une arnaque connue sous le nom de « La prisonnière espagnole » qui remonte au XVème s.
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De très nombreuses escroqueries, arnaques et fraudes, sur le Web, ne relèvent pas des Fraudes 419 mais s'en rapprochent par les mécanismes mis en place. Il s'agit de soutirer de l'argent à une victime, en arguant de tout et n'importe quoi, car il y a toujours au moins un point faible chez tout le monde et il y a toujours d’innombrables personnes en état de faiblesse. Il suffit de trouver le point faible et d'appuyer dessus pour que l'escroquerie s'allume.
Toutes ces arnaques abusent de la crédulité des victimes par usage de techniques de persuasion relevant de l'Ingénierie sociale.
Il faut appâter la victime avec un baratin quelconque, faisant participer la future victime à une histoire romanesque où il est question de tragédies bouleversantes, ou de sauvetages héroïques, ou d'aventures, etc. Il est toujours question de récompenses, de promesses de gains à faire pâlir un roi ou rêver un adolescent à la recherche de trois francs six sous pour acheter le dernier jeu vidéo à la mode. Oh ! Il y a bien quelques menus frais à avancer, mais qu’importe puisqu'on y croit. On a besoin d'y croire !
Il doit être possible d'extorquer le prix d'une balade en fusée à des crédules pour leur prouver que la terre est plate et que prétendre le contraire n'est qu'un complot mondial !
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