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La "Fraude 419" ou "Arnaque 419" ou "Arnaque nigérienne" (et les dizaines d'autres noms utilisés pour désigner cette forme d'arnaques et toutes ses variantes), est une escroquerie relevant de l'Ingénierie sociale et jouant sur la crédulité et la cupidité humaine.

Les « Fraudes 419 » sont des escroqueries, des arnaques, essentiellement exploitées sous forme de spam ainsi que sur les réseaux sociaux, depuis que l'Internet existe. Elles étaient déjà massivement utilisées, avant l'Internet, sous forme de « mailing » (envoie de courrier classique, papier, en nombre) puis de « mailing fax » (envoie de fax en nombre).

L'archétype des « Fraudes 419 » (il en existe des centaines de variantes) consiste à faire miroiter une grosse part d'une cagnotte fabuleuse (centaines de milliers à millions de dollars bloqués quelque part) mais avec quelques « menus » frais à payer auparavant ! La cagnotte n'existe évidemment pas et les sommes avancées sont perdues.

L'origine des fraudes dites " africaines " est, traditionnellement, attribuée au Nigeria, sous les noms de " fraudes nigérianes " ou " arnaques nigérianes " ou " scam nigérian ", etc. ... Le Nigeria est ainsi livré à la vindicte publique et est considéré, à tort, comme l'épicentre de ce phénomène sur le WEB.

Accusé de tous les maux, et pâtissant d'une image commerciale et touristique déplorable à cause de cela, le Nigéria est, pourtant, le seul pays à avoir mis en place une législation contre les arnaques dites " fraudes nigérianes " ou " arnaques nigérianes " ou " scam nigérian ", etc. ..., ce qui pousse les criminels et cybercriminels vers les pays limitrophes. Cette législation, la section 4-1-9 du Code pénal du gouvernement de la République fédérale du Nigéria, a donné son nom à ce type de fraudes : les " Fraudes 419 ".

Si les populations africaines sont très majoritairement à l'origine de ce type d'arnaques, avant même que le WEB n'existe, ces populations ne sont pas toujours résidentes du Nigéria.

Les pays suivants sont des pépinières de « brouteurs » : Irak, Iran, Afrique du Sud, République Centrafricaine, Ethiopie, Sénégal, Congo, les pays d'Afrique de l'Ouest comme Togo, Sierra Leone, Burkina Faso, Mali, Ghana, Côte d'Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, etc. ...

D'autres pays, non africains, sont lourdement impliqués. Ces arnaqueurs, criminels et cybercriminels se trouvent dans toutes les diasporas noires à travers le monde et c'est hors d'Afrique qu'ils sont le plus virulents.

Dans une faible proportion, des ressortissants occidentaux de pays démocratiques pratiquent également les " fraudes nigérianes ".

L'Asie et les pays de l'Est sont également des pépinières des " fraudes nigérianes ".

Arnaque à l'africaine -

26.06.2006 - Jeune Afrique - Arnaque à l'africaine (extraits)

Le thème est toujours le même : demander à un pigeon occidental de recevoir sur son compte bancaire une somme de plusieurs dizaines de millions de dollars que l'escroc veut faire sortir du Nigeria, moyennant une commission de 20 % ou 30 % ; une fois que la cible, faisant taire scrupules et soupçons, s'est convaincue de la réalité de l'opération et y a donné son accord, l'amener à envoyer des fonds à titre d'avance – d'où le nom anglais advance fee fraud, fraude aux avances sur frais – pour permettre au transfert principal d'être effectué ce qui n'arrive évidemment jamais..

La victime, bien conditionnée, fascinée par un gain, qui semble toujours à portée de main, perd complètement tout esprit critique et se laisse entraîner dans des folies de plus en plus coûteuses.

Le nombre des escrocs africains activement impliqués dans ces fraudes dépasserait 250 000 selon divers recensements non officiels. Dix-huit mille d'entre eux seraient des résidents européens

Les sommes extorquées se montent à 3,2 milliards de dollars en 2005, dont 25 % aux États-Unis, 15 % au Royaume-Uni et 10 % au Japon et en Espagne. Ces chiffres font de cette fraude la seconde activité « économique » au Nigeria.

En dix ans, l'arnaque aurait causé 13 000 faillites, 90 000 pertes d'emploi et 12 000 ventes forcées de résidence principale. Encore ne s'agit-il que des arnaques dont l'agence a pu retrouver la trace; la plupart des victimes préfèrent garder pour elles leur mésaventure, par crainte du ridicule ou de poursuites.

Aux États-Unis, les cas sont si nombreux que les autorités ne traitent pas les escroqueries inférieures à 50 000 dollars.

Des statistiques, faites en 2006, sont formelles : les attaques de type " Fraude 419 " proviennent, géographiquement, et dans cet ordre décroissant, des pays suivants :

  1. États-Unis d'Amérique
  2. Royaume Unis (Angleterre)
  3. Nigéria
D'autres pays sont des sources importantes de ces escroqueries de type Fraude 419 " :

En 2009, ce sont 9,3 milliards de $ perdus par les victimes de fraudes 419 (1).

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L'origine des fraudes dites « africaines » est, traditionnellement, attribuée au Nigeria, sous les noms de « fraudes nigérianes » ou « arnaques nigérianes » ou « scam nigérian », etc. ... Le Nigeria est ainsi livré à la vindicte publique et est considéré, à tort, comme l'épicentre de ce phénomène sur le WEB.

Accusé de tous les maux, et pâtissant d'une image commerciale et touristique déplorable à cause de cela, le Nigéria est, pourtant, le seul pays à avoir mis en place une législation contre les arnaques dites « fraudes nigérianes » ou « arnaques nigérianes » ou « scam nigérian », etc. ..., ce qui pousse les criminels et cybercriminels vers les pays limitrophes. Cette législation, la section 4-1-9 du Code pénal du gouvernement de la République fédérale du Nigéria, a donné son nom à ce type de fraudes : les « Fraudes 419 ».

Si les populations africaines sont très majoritairement à l'origine de ce type d'arnaques, avant même que le WEB n'existe, ces populations ne sont pas toujours résidentes du Nigéria.

Les pays suivants sont des pépinières de « brouteurs » : Irak, Iran, Afrique du Sud, République Centrafricaine, Ethiopie, Sénégal, Congo, les pays d'Afrique de l'Ouest comme Togo, Sierra Leone, Burkina Faso, Mali, Ghana, Côte d'Ivoire, Gambie, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, etc. ...

D'autres pays, non africains, sont lourdement impliqués. Ces arnaqueurs, criminels et cybercriminels se trouvent dans toutes les diasporas noires à travers le monde et c'est hors d'Afrique qu'ils sont le plus virulents.

Dans une faible proportion, des ressortissants occidentaux de pays démocratiques pratiquent également les « fraudes nigérianes ».

L'Asie et les pays de l'Est sont également des pépinières des « fraudes nigérianes ».

Des statistiques, faites en 2006, sont formelles : les attaques de type « Fraude 419 » proviennent, géographiquement, et dans cet ordre décroissant, des pays suivants :

  1. États-Unis d'Amérique
  2. Royaume Unis (Angleterre)
  3. Nigéria
D'autres pays sont des sources importantes de ces escroqueries de type « Fraude 419 » :

Historiquement, les plus anciennes arnaques de ce type, dont on ai une trace écrite certaine, sont des Arnaques françaises - « La lettre de Jérusalem » - et remontent à 1789. On peut aussi évoquer une arnaque connue sous le nom de « La prisonnière espagnole » qui remonte au XVème s.



  • Dossier : Fraude 419