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Piratage

Piratage :

cr  03.08.2022      r+  03.05.2023      r-  20.04.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

« Piratage » est, dans le monde numérique, un terme très générique dont l’une des significations (l’un des usages) est l’obtention (la distribution) gratuite d’œuvres commerciales de toute nature protégées par divers moyens (applications informatiques, livres, films, enregistrements musicaux, enregistrements vidéos, etc.), ou l’accès rendu possible à des œuvres en apparence non publiquement commerciales, mais sous « droits d’auteur » (copyright), comme des œuvres télévisuelles, documentaires, reportages, etc.

Ces genres de piratages sont essentiellement mis à disposition sur des sites Web dits de P2P (Introduction au dossier du Warez, Index des articles du Warez).

Les articles suivants vous introduisent à quelques-une des autres significarions du terme « Piratage ».




Violation par Microsoft de l'architecture Hosts et DNS pour empêcher le blocage de ses serveurs d'espionnage dont l'accès est codé en dur dans dnsapi.dll.

Voir Domain name server (serveur DNS)


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Phreaking est un terme décrivant une contre-culture constituée de personnes qui étudient, expérimentent ou explorent des systèmes de télécommunication (sabotage téléphonique). Outre l'exploit technologique pur, certains en profitent pour exploiter les accès obtenus.


Voir Phreaking





Equation Group est un groupe informatique de cyberespionnage de haut niveau lié à la NSA (vidéo L'agence de l'ombre) et ses outils de cyberguerre. Découvert en 2015, considéré comme les meilleurs hackers du monde, Equation Group existerait depuis 2001 (et peut-être 1996).


Voir Equation Group





Le Web n’est qu’une toute petite partie de l’Internet.

  1. Le Web surfacique est cette toute petite partie du Web (dans les 2 à 10% du Web) qu’utilisent les internautes « normaux ».

  2. Tout le reste (90 à 98%) du Web est appelé « Deep Web » (« Web profond » ou « Web caché ») et n’est pas franchement public ni référencé par les moteurs de recherche.

  3. Une partie de ce « Deep Web » concerne tout ce qui est purement illicite (« illégal ») : le « Dark Web ».

    • Le 02 mai 2023, une opération de Europol contre des trafics illégaux à conduit aux arrestations mondiales de 288 malfrats et à la saisie de 51 millions d’euros.

    • Silk Road est créé puis fermé plusieurs fois par le FBI entre 2011 et 2017. Il utilise le réseau TOR pour protéger les vendeurs et acheteurs de tous les types de biens et services illégaux.




Les Password Stealer sont l'une des clés de voute de la piraterie. Voler des mots de passe ouvre bien des accès et des droits.


Voir Password Stealer





Droits d'auteur contre gratuité du piratage - place aux majors

Il n'y a que ceux qui ne produisent rien qui prennent le temps de s'agiter en matraquant que l'accès gratuit et illimité au travail des autres participe de la « culturation » de la société, et est donc un « droit ». On ne parle même pas de ce qui est appelé « œuvre culturelle ». Le créateur, lui, n'a pas de temps à perdre et s'échine à créer, mais on lui déni le « droit » d’être rémunéré pour son travail, pourtant, toute peine mérite salaire. Il n'a que le « devoir » de créer et d'être traité de crevure s'il prétend avoir besoin de s'acheter un quignon de pain.

Voler devient un sport, facilité par :

  • La numérisation des œuvres.

  • L'intermédiation de webmasters qui en profitent pour proposer des sites de piratage. Eux gagnent leur vie au-delà de tout ce qui est imaginable (sauf certains sites, très rares, faits par pure passion et réelle envie de partager, sans en tirer aucun profit).

    Un site comme le célèbre traqueur torrent canadien francophone bien connu, dont on taira le nom, doit rapporter à son Webmaster, rien qu'en revenus publicitaires (sans compter les dons, les achats de ratio, etc.), compte tenu du nombre d'encarts publicitaires par page, du nombre de visiteurs, de l'agressivité des régies choisies et de leur totale absence de scrupule, et si l'on fait une bête règle de trois par rapport aux revenus publicitaires connus d'un site dont on connaît la fréquentation, au moins 2.000 € par jour !

  • L'intermédiation des majors (les sociétés à la Sony, les éditeurs du monde musical, cinématographique, informatique, etc.) qui veulent s'arroger un droit exclusif de copie à leur profit, en pressurant les deux bouts : l'usager d'un côté et les créateurs de l'autre.

On remarquera que les roquets qui hurlent à la gratuité de la culture et refusent de payer pour une œuvre qui a demandé, parfois, des années d'efforts pour être produite sont les mêmes qui trouvent totalement normal que des footballeurs gagnent de quoi s'acheter un appartement de luxe ou une dizaine de studios chaque mois, rien que pour jouer à taper dans un ballon, et ne réclament pas la gratuité de l'entrée des matchs.

À cause des roquets hurleurs, une coalition politique, industriels, monde de la publicité, etc., augmenté d'un besoin irrépressible de surveiller tout le monde par les gouvernements... à conduit à des dispositifs identifiant tout et tout le monde. D'abracadabrantesques mécanismes, encodés dans le matériel (dans les composants électroniques) et totalement incontournables, ont été mis en place, ainsi que le verrouillage des œuvres numérisées, de manière systématique, incluant la pénétration des vies privées en violation de toutes les législations, dont la Constitution elle-même !