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cr 01.04.2012 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
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En 1966, le directeur de l'ARPA (l'agence du département de la Défense des États-Unis chargée des nouvelles technologies militaires, qui sera renommée DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) en 1972) accorde un budget d'un million de dollars pour le développement d'un réseau informatique délocalisé, reliant les universités en contrat avec l'ARPA.
Le réseau ARPA, ArpaNet (« Advanced Research Projects Agency Network »), est pensé :
Une équipe de sept personnes se met en place avec Frank Heart à sa tête. Ils vont concevoir le réseau avec des « nœuds » faits de petits ordinateurs (les IMP (Interfaces Messages Processors) - ancêtres des actuels routeurs) qui assurent la connexion des ordinateurs hotes au réseau et permettent le transfert de données par la commutation de paquets à la vitesse alors de 50kbits par seconde.
Un mythe veut que l'objectif fixé à ArpaNet soit de permettre aux réseaux de communication militaires (on est en pleine « guerre froide » entre l'ex URSS et les États-Unis) de continuer à fonctionner malgré une attaque nucléaire massive de la part de l'Union soviétique, c'est-à-dire : « garder ouvertes des voies de communication quel que soit l'état de destruction des États-Unis ». Ce mythe est alimenté par des déclarations de la CIA qui conclut à l'invulnérabilité d'ArpaNet (dans les faits, ce n'est pas le cas).
R. Taylor, de l'ARPA, contre l'avis des fabricants d'ordinateurs (ils souhaitent développer des protocoles propriétaires afin d'empêcher la concurence), relie 4 ordinateurs de quatre universités différentes, entre eux. Le premier message, le simple mot « login », sera envoyé sur le réseau le 29 octobre 1969, entre l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et l'Institut de recherche de Stanford (et mettra une heure à arriver entier, suite à un Bogue (« Bug »).
1971
Le réseau compte 23 « nœuds »
1972
Première démonstration officielle en octobre 1972, par Robert E. Kahn, au cours de la première ICCC (International Conference on Computer Communications) à Washington.
Apparaît la nécessité d'utiliser un protocole commun de communication, non entre ordinateurs d'un même réseau mais entre réseaux concurrents (de constructeurs d'ordinateurs différents qui, bien entendu, s'y opposent, ayant, chacun, leur langage et leurs objectifs commerciaux de parts de marché).
Il faudra bien, un jour, INTERconnecter ces NETs (ces réseaux).
1973
Le réseau compte 35 « nœuds »
1974
Dès mai 1974, Vinton Cerf et Robert Elliot "Bob" Kahn publient « A Protocol for Packet Network Intercommunication ». Il s'agit d'une « suite » de deux protocoles :
On les appèlera désormais TCP/IP, toujours utilisés de nos jours.
TCP/IP sera totalement libre et dans le domaine public. Immédiatement, d'autres réseaux sont créés et utilisent TCP/IP, pour communiquer entre eux, dont les deux réseaux provenant de l'éclatement d'ArpaNet, en 1980.
1977
Le réseau compte 111 « nœuds »
1980
Eclatement d'ArpaNet en deux réseaux
Étapes majeures conduisant à la naissance d'Internet puis du Web
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En 1966, le directeur de l'Arpa (l'agence du département de la Défense des États-Unis chargé des nouvelles technologies militaires, qui sera renommée DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) en 1972) accorde un budget d'un million de dollars pour le développement d'un réseau informatique délocalisé, reliant les universités en contrat avec l'ARPA.
Le réseau ARPA, ArpaNet (« Advanced Research Projects Agency Network »), est pensé :
Une équipe de sept personnes se met en place avec Frank Heart à sa tête et ils vont concevoir le réseau avec des « nœuds » faits de petits ordinateurs (les IMP (Interfaces Messages Processors) - ancêtres des actuels routeurs) qui assurent la connexion des ordinateurs hotes au réseau et permettent le transfert de données par la commutation de paquets à la vitesse alors de 50kbits par second.
Un mythe veut que l'objectif fixé à Arpanet soit de permettre aux réseaux de communication militaires (on est en pleine « guerre froide » entre l'ex URSS et les États-Unis) de continuer à fonctionner malgré une attaque nucléaire massive de la part de l'Union soviétique, c'est-à-dire : « garder ouvertes des voies de communication quel que soit l'état de destruction des États-Unis ». Ce mythe est alimenté par des déclarations de la CIA qui conclut à l'invulnérabilité d'Arpanet (dans les faits, ce n'est pas le cas).
Le projet Arpanet est opérationnel le 20 août 1969. R. Taylor, de l'ARPA, contre l'avis des fabricants d'ordinateurs, relie 4 ordinateurs de quatre universités différentes, entre eux. Le premier message, le simple mot "login", sera envoyé sur le réseau le 29 octobre 1969, entre l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) et l'Institut de recherche de Stanford (et mettra une heure à arriver entier, suite à un bug).
Première démonstration officielle en octobre 1972, par Robert E. Kahn, au cours de la première ICCC (International Conference on Computer Communications) à Washington.
En 1971, le réseau compte 23 « nœuds », 35 en 1973, 111 en 1977, mais, depuis 1972, apparaît la nécessité d'utiliser un protocole commun de communication, non entre ordinateurs d'un même réseau mais entre réseaux concurrents (de constructeurs d'ordinateurs différents qui, bien entendu, s'y opposent, ayant, chacun, leur langage et leurs objectifs commerciaux de parts de marché).
Il faudra bien, un jour, INTERconnecter ces NETs (réseaux).
Dès mai 1974, Vinton Cerf et Robert Elliot "Bob" Kahn publient "A Protocol for Packet Network Intercommunication". Il s'agit d'une "suite" de deux protocoles : TCP (Transmission Control Protocol) et IP (Internet Protocol), que l'on appèlera désormais TCP/IP, toujours utilisé de nos jours. TCP/IP sera totalement libre et dans le domaine public. Immédiatement, d'autres réseaux sont créés et utilisent TCP/IP, pour communiquer entre eux, dont les deux réseaux provenant de l'éclatement d'Arpanet, en 1980, l'un militaire, MILNET (Military Network), qui deviendra le DDN (Defense Data Network) et l'autre, universitaire (NSFnet), que les militaires abandonnent au monde civil.
L'interconnexion des réseaux, le réseau des réseaux, commence à être appelé Internet. L'origine exacte de ce mot n'a jamais été fixée, ni dans le temps, ni dans l'espace.
Le 1er janvier 1983, le réseau Arpanet adopte TCP/IP qui sera la base d'Internet. Le nom d'Internet, déjà utilisé, devient officiel à cette date.
En ces années du néandertal des réseaux, toute l'information dont a besoin un ordinateur pour identifier les autres ordinateurs (hosts) du réseau tient dans un simple petit fichier texte appelé hosts.txt. C'est une bête liste de correspondance entre « Nom d'un ordinateur » et « Adresse de l'ordinateur » car il est plus aisé pour l'humain de dire "Je me connecte sur la machine de telle université ou tel laboratoire..." plutôt que de dire "Je me connecte sur la machine 063.124.231.077".
Le travail de maintenance de cette liste est confié au Network Information Center (« NIC ») du « Stanford Research Institute (« SRI ») de Menlo Park en Californie. Les modifications à cette liste sont soumises au NIC qui les compile en un nouveau hosts.txt, une ou deux fois par semaine. Un mécanisme de « résolution de noms » est implanté dans tous les systèmes d'exploitation des ordinateurs, quelque soit leur fabricant. Ce mécanisme, HOSTS, est encore existant aujourd'hui.
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ARPA
Rôle de l'ARPA dans la naissance d'Internet puis du Web
Arpanet
Naissance d'Arpanet
GARPA
Defense Advanced Research Projects Agency
HOSTS
TCP et IP
Internet
DNS
Web (WWW)
WorldWideWeb
WWW
CERN
Mike Sendall
Tim Berners-Lee
Robert Cailliau
W3C
World Wide Web Consortium
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