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cr 04.05.2012 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
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Depuis la fin de la Guerre Froide, Echelon a été réorienté vers l'espionnage de données économiques et privées.
Le Réseau Echelon est un réseau américain de moyens matériels (satellites, antennes, manchons sur les câbles sous-marins, boîtiers chez les fournisseurs d'accès Internet et les opérateurs en télécommunications, etc.) d'écoute, essentiellement des signaux radiofréquences, à des fins d'espionnage civil, politique, scientifique, technologique, économique, commercial et militaire. Il est opéré par la NSA, à l'échelle mondiale. Ce sont ces « grandes oreilles » qui permettent la surveillance de tous les types de communications. Il est implanté sur toute la planète, au profit des Américains et est complété par « Vent Stellaire », le réseau d'écoute mondial des échanges numériques.
L'un des systèmes institutionnels d'écoute, capture et analyse du signal (le plus ancien et le plus puissant au monde).
Également appelé les « Five eyes » (« Cinq yeux »; « Alliance des cinq yeux »), il s'agit d'une coalition d'espionnage et partage de renseignements, depuis 1948, entre :
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Réseau Echelon (ou, tout simplement, Echelon) est le nom du réseau mondial US d'écoute, capture et analyse de tous les signaux radiofréquence (dont les satellites, téléphones, fax, e-mails, etc. ...) grâce à une nuée de satellites, de stations au sol, de navire de surface et de sous-marins. Il est complété par le Réseau Carnivore du FBI, chargé des écoutes, capture et analyse des courriers électroniques.
Le Réseau Echelon est implanté sur toute la planète, soutenu et (partiellement) partagé par la Grande Bretagne, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Sur le sol de chacun de ces états sont implantés de gigantesques centres d'écoutes (les "grandes oreilles" du Réseau Echelon).
La France, seul pays au monde à avoir des terres réparties sur toute la surface de la planète, en des endroits stratégiques, et qui maîtrise et opère dans les technologies spatiales, marine de surface et sous-marins, dispose, à plus petite échelle, d'un réseau similaire appelé par les Anglo-Saxons, par dérision, Frenchelon.
L'ex URSS (maintenant la Russie) dispose, grâce à la maîtrise des technologies spatiales, de la technologie des sous-marins, et de la position géographique de pays "amis" (on pense à Cuba, par exemple, à quelques encablures des Etats Unis) d'un réseau similaire, opéré par la FAPSI.
On estime qu'une trentaine de pays (chiffres 2003) disposeraient ou tentent de disposer, de part le monde, de réseaux d'espionnage similaires. La Suisse, par exemple, dispose d'un réseau nommé Onix.
George Bush père aurait déclaré, peu après les attentats du 11 septembre 2001 :
« Nous devons nous préparer à renoncer à nos libertés individuelles. »
Déclaration de William Cohen, Secrétaire américain à la Défense
Dans ce discours aux employés de Microsoft du 18 février 1999 (texte intégral sur U.S. Department of Defense) le secrétaire américain à la défense, William Cohen, demande à Microsoft de pratiquer l'espionnage des individus et l'intelligence (l'espionnage) industrielle et économique :
« Je suis persuadé que Microsoft comprend parfaitement le lien crucial qui existe entre notre sécurité nationale et la prospérité de notre pays. »
« ...I believe that Microsoft does understand the crucial connection between our national security and our national prosperity... »
Sans commentaire ...
A cette époque, on a pensé immédiatement à ce que l'on a appellé, de manière générique, la « NSA Trapdoor » (un espion dans Windows dont « Magic Lantern » aurait put être l'un des composants).
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Le parlement européen fait semblant de découvrir le Réseau Echelon en 1999
Le Réseau Echelon a longtemps été considéré comme un mythe relevant du fantasme de l'espionnage et de la théorie du complot. Démarré en 1948 avec le Pacte UKUSA, soupçonné vers les années 1980, ce n'est qu'en 1999 que le Parlement Européen admet son existence.
Parlement Européen - Le Réseau Echelon existe et il faut s'en protéger
En 1999, le Parlement européen prend connaissance avec étonnement d'un rapport qu'il avait demandé à un journaliste d'investigation britannique, M. Duncan Campbell. Ce rapport révèle l'existence d'un système mondial d'interception des télécommunications, appelé "Echelon", dont les activités iraient bien au-delà des activités de renseignement classique, touchant notamment à l'espionnage industriel et à l'écoute de communications privées. Ce rapport dévoile que ce réseau implique les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada, l'Australie et la Nouvelle-Zélande, et que, par ce système, les services de renseignement des Etats-Unis aident les firmes américaines à remporter des contrats face aux concurrents européens.
Note
M. Duncan Campbell a révélé en 1988 l'existence du Réseau Echelon dans un article intitulé "Somebody's listening" (Quelqu'un écoute), publié dans le New Statesman.
Livre : Surveillance électronique planétaire - Duncan Campbell [Français] [Broché]
Ce rapport rédigé pour le Parlement européen fait froid dans le dos. L'auteur, journaliste spécialisé dans les questions de protection des libertés civiles, y décrit Échelon, le système de surveillance planétaire créé dès 1947 par les États-Unis et l'Angleterre, et sans cesse perfectionné. Il permet d'espionner toutes les communications, privées, militaires ou diplomatiques, grâce aux technologies les plus modernes : satellites, interception des ondes radio ou des câbles subaquatiques. Sous couvert de sécurité publique et de lutte contre le terrorisme, il est utilisé à des fins commerciales. Ainsi Airbus a été évincé d'un marché important en Arabie Saoudite, les informations recueillies par le gouvernement américain permettant à Boeing de surenchérir et de signer le contrat. En outre, l'espionnage peut aussi porter atteinte à la vie privée, à l'heure où les communications passant par Internet explosent.
Le Parlement décide de mettre sur pied une commission temporaire pour vérifier ces allégations et examiner les mesures à prendre.
A partir de juillet 2000, les députés auditionnent nombre d'experts des télécommunications et de la protection des données, de membres des services de renseignement, de journalistes, de juristes et de députés nationaux. La commission temporaire dépose ses conclusions en septembre 2001 sous forme d'une résolution adoptée par l'assemblée plénière. Le Parlement européen conclut que ce réseau existe bel et bien et que sa raison d'être est d'intercepter des communications privées et commerciales.
Les députés appellent tous les Etats membres à développer des logiciels européens de cryptage et à sensibiliser le public et les sociétés commerciales sur la nécessité de se protéger. La Commission européenne est invitée à renforcer son propre système de sécurité et les sociétés commerciales à coopérer plus étroitement avec les services de contre-espionnage. C'est à la suite des recommandations du Parlement que l'Union s'est dotée d'une agence chargée de la sécurité des réseaux d'information.
Historique de la découverte, par le Parlement Européen, de la menace Echelon, de la menace FAPSI et de la possible existence de la menace Frenchelon.
...étant donné que l'interception des communications est un moyen d'espionnage traditionnel... ...que la France est le seul État membre de l'UE qui, grâce à ses territoires d'outre-mer, serait en mesure, des points de vue géographique et technique, d'exploiter de manière autonome un système d'interception mondial et qu'elle possède aussi l'infrastructure technique et organisationnelle nécessaire pour ce faire; qu'il existe de très nombreux indices prouvant que la Russie exploite vraisemblablement aussi un tel système,...
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La société française Amesys, dans son offre Cryptowall, décrit Echelon
Echelon a longtemps été considéré comme un mythe jusqu'à ce que le journaliste d'investigation Duncan Campbell révèle officiellement l'existence du Réseau Échelon au Parlement Européen en 1999.
En 2006, la société française Amesys fait une offre de service à l'attention des états/gouvernements pour se protéger de l'espionnage (prétendument diplomatique, industriel, économique, etc., mais surtout pour surveiller [répression numérique] l'intégralité de la population d'un état, y compris ses ressortissants à l'étranger) et, dans les bonnes raisons de se doter de son offre, Amesys fait la description d'Echelon.
Ce document d'avril 2006 est révélé par Mediapart.fr le 24.08.2011. La société française i2e (qui deviendra Amesys après une opération de fusion et de filiation par la société Bull dont le capital est en partie détenu par l'état français) fait une offre commerciale à la Libye de Mouammar Kadhafi pour son système Cryptowall de protection des communications contre les écoutes par Echelon (ça, c'est l'alibi) et, à cette occasion, fait une description d'Echelon :
Amesys décrit Echelon - 1 | Amesys décrit Echelon - 2 | Amesys décrit Echelon - 3 |
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En 1948, pendant la Guerre Froide, confirmant et pérénisant un accord de seconde guerre mondiale de 1943, les États-Unis et le Royaume-Uni passent un accord connu sous le nom de Traité UKUSA ou Pacte UKUSA ("United Kingdom - United States of America") qui consistait à recueillir des informations militaires sur l'Union Soviétique. Le Réseau Echelon est né et n'est que l'un des outils utilisé par l'alliance UKUSA. Par la suite, trois autres pays ont rejoint l'alliance : Le Canada, L'Australie et la Nouvelle-Zélande. Depuis la fin de la Guerre Froide, le but du système a été réorienté : désormais, ce sont les informations économiques et privées qui intéressent ce gigantesque système d'espionnage.
Il est géré par les 5 agences de renseignements des 5 pays cités plus haut :
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Matériellement, le Réseau Echelon est constitué de Satellites géostationnaires, de stations d'écoute géantes au sol, de navires de surface et de sous-marins.
La NSA est compartimentée en dix "divisions" (dont quatre divisions opérationnelles et une division de formation). Cinq divisons se partagent les différentes formes d'espionnages et le Réseau Echelon n'est que l'un des outils de la NSA :
Le fonctionnement du Réseau Echelon repose sur l'interception des signaux radiofréquence (que le contenu soit numérique ou analogique). L'une des colonnes vertébrales du transport des signaux est le réseau de satellites dont les nations disposent ou dont, le plus souvent, elles louent les services. Une autre colonne vertébrale du transport des signaux est constituée des câbles sous-marins.
Le 20 décembre 1961, les Nations Unis adoptent la résolution 1721 "Coopération internationale dans les utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique" indiquant que des communications mondiales par satellite devraient être mis à disposition sur une base non-discriminatoire.
Le 31 août 1962 le Président John F. Kennedy signe la Loi sur les communications par satellite (Communications Satellite Act), dans le but d'établir un système par satellite, en coopération avec d'autres nations.
Le 20 août 1964, INTELSAT (INternational TELecommunications SATellite) est créé. C'est un consortium intergouvernemental associant 11 pays. Son siège social était à Pembroke (Bermudes - un paradis fiscal) et a été déplacé au Luxembourg le 15 décembre 2009.
Le 6 avril 1965 est lancé le premier satellite INTELSAT.1970 - Création de la première station d'écoute : Yakima.
1972 - Création de la seconde station d'écoute : Morwenstow
En 1973 il y a 80 signataires dans le consortium INTELSAT et les services sont fournis à 149 pays ou territoires.
En 2001, il y a 100 signataires dans le consortium. Le 18 juillet 2001 INTELSAT se transforme en société de droit privé et prend le nom de Intelsat.
Les satellites d'Intelsat servent, entre autre, à fournir les connexions internationales des opérateurs téléphoniques nationaux. En mars 2011, Intelsat dispose de la plus grande flotte commerciale de satellites avec 52 satellites.
Étant donné que les premiers satellites de communication étaient les INTELSAT et que, de plus, ils couvraient la planète tout entière, il est logique que la mise en place et l'agrandissement de stations d'écoute au sol suivent le déploiement des satellites INTELSAT et de leurs générations successives.
Les sous-marins écoutent les câbles sous-marins (des manchons équipés de bobines sont placés sur les câbles et captent les champs électromagnétiques émis par la circulation de l'information à l'intérieur des câbles - ne fonctionne pas avec les câbles en fibre optique).
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Initialement, Echelon était principalement orienté vers l'espionnage de l'URSS et du communisme. Cela a duré jusque vers la fin de la « Guerre froide ».
Période qui a duré environ 45 ans, de la sortie de la Seconde Guerre mondiale, lorsque l'URSS stalinienne totalitaire et les États-Unis se partagent (accords de Yalta et de Potsdam) l'influence sur l'Europe, jusqu'à la prise de pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev qui devient le nouveau Secrétaire général du Parti communiste de l'URSS le 11 mars 1985 et provoque, le 26 décembre 1991, la disparition de l'URSS qui existait depuis le 30 décembre 1922.
Ces deux pays se regardent, à minima, en chiens de faïence, et s'espionnent mutuellement, mais, surtout, installent en Europe des missiles pointés l'un sur l'autre. En octobre 1962, c'est le paroxysme avec la crise des missiles de Cuba où l'Union soviétique installe, à quelques mètres des États-Unis, des missiles nucléaires pointés sur le territoire des États-Unis, menaçant un déclenchement d'une guerre nucléaire.
Mikhaïl Gorbatchev (prix Nobel de la paix pour ces efforts en 1990) cherche, dès sa prise du pouvoir :
Ces nouveaux espaces de libertés, matériels comme intellectuels, conduisent à des courants nationalistes et indépendantistes dans les 15 républiques fédérées constituant l'URSS, comme dans les pays satellites sous tutelle. Le 26 décembre 1991, l'URSS disparaît.
À la fin de la « Guerre froide », Echelon est réorienté vers l'espionnage économique industriel et commercial. Il a en charge le contrôle des satellites de communication, les noeuds de communication (les opérateurs de communication et l'infrastructure mondiale de communication, y compris les câbles sous-marins en fibre optique sur lesquels des sous-marins américains posent des manchons d'écoute. Nous pouvons citer, par exemple :
Echelon représente des menaces réelles d'atteintes à la concurrence économique dans le domaine des technologies, de l'information et de la communication.
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La NSA dispose des deux plus grands réseaux d'espionnage (écoute, capture et analyse) du monde :
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15/02/03 - je découvre, au hasard d'un surf sur le Web, que toute la seconde partie de l'exposé « Le Réseau Echelon » (format Word) fait par Pierre Hulin le 23 janvier 2003 à l'école des Mines de Nancy, et mis en ligne le 05/02/03, recopie purement et simplement mes propres articles Carnivore, DCS 1000, NSA-Trapdoor, etc. sans m'avoir consulté. Je me permets donc de m'inspirer de la première partie de son exposé sans le consulter.
02/04/03 - je découvre, au hasard d'une balade sur le Web, que la première partie de l'exposé de Pierre Hulin est, en fait, une copie du site http://reseau.echelon.free.fr donc rendons à César... Quant aux images et cartes dont je donnais les sources, sans savoir à ce jour qui en est réellement l'auteur original et originel (ces cartes sont présentes sur de nombreux sites et aucun ne précise la moindre origine), elles sont également sur ce site. Mais je l'ai déjà dit : copiez-vous les uns les autres - le Web n'a pas d'odeur.
Les encyclopédies |
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