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UKUSA

UKUSA - réseau d'espionnage ECHELON, au profit des États-Unis (América first) remontant à 39/45, unissant États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Nouvelle-Zélande, Canada, Allemagne, Turquie, Norvège

cr  01.04.2012      r+  21.08.2020      r-  20.04.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

1942
Le 02 Octobre 1942, les Américains (U.S. Navy) et les Anglais (GCCS - Government Code and Cypher School) signe un accord : « Holden Agreement ».

1943
En 1943, l'Angleterre décide de communiquer aux Américains la réussite de leur service de cryptographie « Ultra », au sein de leur GCCS, qui venait de casser le code de chiffrement des machines Enigma allemandes (grâce au travail de celui dont tous les informaticiens et tous les autres retiendront le nom : « Alan Turing », puisque tous les ordinateurs du monde, à ce jour  sont des « machines à architecture de Turing » [« machines de Turing »]. Un accord de coopération est signé le 17 mai 1943 sous le nom de « BRUSA » (BRitish-U.S. Communications Intelligence Agreement) et poursuit le « Holden Agreement ».

1946
A la sortie du conflit mondial de 1939 - 1945, le 05 mars 1946, l'Angleterre (UK = United Kingdom) et les États-Unis d'Amérique (USA = United States of America) prorogent secrètement l'accord de 1943, toujours sous le nom de « BRUSA » (British-U.S. Communications Intelligence Agreement). Le texte complet de l'accord n'est rendu public que le 25 juin 2010 (textes complets dans les archives nationales anglaises).

1951
« BRUSA » prend le nom de « Traité UKUSA » ou « Pacte UKUSA » ("United Kingdom - United States of America").

« UKUSA » sera étendu à l'Australie, la Nouvelle-Zélande et le Canada (y participent également, dans une moindre mesure, des pays tiers tels que l'Allemagne, la Turquie et la Norvège).

1960
C'est dans ce cadre « UKUSA » qu'est développé, en 1948, un réseau d'écoute qui deviendra, à partir du début des années 1960, un réseau d'écoute de l'URSS, de la Chine et des pays du bloc soviétique d'Europe de l'Est. Vers le milieu des années 1970, ce réseau devient le plus vaste réseau d'espionnage au monde, le réseau P415, plus connu sous le nom de « Réseau ECHELON ».

1980
L'existence du réseau « ECHELON » ne sera soupçonnée que vers les années 1980.

1995
C'est à l'occasion de ces enquêtes sur l'existence du réseau « ECHELON » que le pacte « UKUSA » sera révélé. A la fin de la « Guerre Froide », avec l'effondrement de l'URSS et du monde communiste, l'un des acteurs du « Pacte UKUSA », le Canada, reconnait, en 1995, la collaboration internationnale en matière d'écoute, capture et analyse du signal (le « Renseignement d'origine électromagnétique » ou écoute des signaux analogiques).

1999
Ce n'est qu'en 1999 que sera prouvée l'existence du réseau « ECHELON », à l'occasion d'une demande d'investigation du Parlement Européen auprès d'un journaliste. Jusque là, les parlementaires européens niaient son existence ou faisaient l'autruche. Il y a alors 51 ans qu'« ECHELON » existe. Il y a des années qu'ils en entendent parler et le traite de légende ou de mythe. 51 ans pour qu'ils admetant enfin son existence.
En 1999, c'est l'Australie qui, à son tour, reconnaît cette collaboration internationnale.
Voir ECHELON.

2000
Parmi les documents cités dans l'article sur ECHELON, on lira avantageusement le « Rapport IC 2000 » (Interception Capabilities 2000) publié pour le Parlement européen par le Bureau d'Evaluation des Options Techniques et Scientifiques (STOA).

2005
Le « Rapport IC 2000 » est traduit par Duncan Campbell dans le livre : Surveillance électronique planétaire - Duncan Campbell [Français] [Broché], Editions Allia, Paris, 2005 (les pages 17-24 traitent spécifiquement du « Pacte UKUSA »).

Dossier (collection) : Espionnage institutionnel

Les dispositifs internationaux

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