AAC - Advanced Audio Coding

Le codage des signaux audio en AAC (voir également, dans le dossier Warez, « Advanced Audio Coding » [AAC]), permet une réduction de la taille du flux des données audio, en conservant une qualité de restitution bien meilleure que le précédant algorithme, jugé juste acceptable.

« Advanced Audio Coding » est traduisible en français par « encodage audio avancé », sans qu’il existe d’acronyme pour cette expression franco-française ignorée des majors de l’enregistrement audio).

Il s’agit d’un algorithme de compression audio, toujours avec perte de données, mais reproduisant dans une bien meilleure qualité (sur le papier) les signaux audio que l'algorithme MPEG-1/2 Audio Layer 3 (MP3).

L’institut Fraunhofer ayant été le créateur de MP3 est sollicité dès 1997 pour participer à la conception de « Advanced Audio Coding » (AAC).

Fraunhofer-Institut für Integrierte Schaltungen (Institut Fraunhofer pour les circuits intégrés), une organisation allemande à but non lucratif, va travailler en collaboration avec AT&T, Sony et Dolby.

La restitution audio d’un signal codé en Advanced Audio Coding est sujette à controverses car elle dépend du matériel utilisé et du genre musical et est même, dans divers sondages en double aveugle, classée moins bonne que MP3. Malgré ces « bruits », AAC est déclaré standard international par le Moving Pictures Expert Group (MPEG) en avril 1997.

Des variantes du AAC originel apparaissent alors, toujours sous l’appellation unique « AAC », mais souvent non reconnues par de nombreux lecteurs matériel ou logiciel. Des dénominations différentielles sont alors établies dont, outre AAC, AAC+, eAAC+ et HD-AAC. En 2007, Apple sort sa version (256 kb/s) sous le nom de « iTunes Plus ». Spotify la met publiquement à disposition dans son offre « Premium ».

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