Assiste.com - Sécurité informatique - Vie privée sur le Web - Neutralité d'Internet

cr  22.06.2016      r+  22.10.2024      r-  22.10.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

Vocabulaire général

En informatique, Warez est l'art de, secrètement et gratuitement, distribuer des œuvres sous copyright dont on a cassé (cracké) le code de protection. Warez s’applique à toutes les œuvres numérisées, dont les applications logiciel, les films, les musiques, etc. …

La « scène warez » est la communauté des hackers responsables d’une grande partie du contenu protégé distribué illégalement en ligne.

Le terme Warez est tout simplement le pluriel de ware (« marchandise », comme dans « software », « hardware », etc.), selon un système d’écriture dit élitiste (réservé à des connaisseurs), séparant cette élite du vulgum pecus (les débutants, les newbie dits noob, et toutes les variantes autour de ce mot). Dans le pluriel Warez, le « s » devient un « z » (comprendre : un « s » vaguement à l’envers). Dans ce système d’écriture, par exemple, le « p » devient un « |* » (ou d’autres graphies plus ou moins complexes), le « s » devient un « 3 » (comme un « E » majuscule à l’envers - ou d’autres graphies plus ou moins complexes), etc. Ce système d’écriture consiste donc à remplacer certaines lettres de l’alphabet latin par des codes ASCII (Tables ascii unicode utf-8). Ce système d’écriture pour les élites s’appelle, d’ailleurs, leet ou eleet ou leetspeak. Il n’existe pas de traduction française. Dans ce système d’écriture, Leet speak s’écrira, par exemple, 1337 5|*34|< (ou d’autres graphies plus ou moins complexes - voir le tableau de l’alphabet eleet.

Les explications voulant que le « z » de warez soit là pour signifier que la marchandise coûte zéro ou que warez peut se lire, à l’envers, zeraw et se prononcer zero, sont totalement fantaisistes.




La plupart des outils de sécurisation de vos appareils peuvent bloquer l’accès à un domaine (site Web) de partage (tracker P2P) et aux applications torrent (qBittorrent, Vuse, etc.).

La raison est qu’il est toujours dangereux, voire dramatique, de télécharger quelque chose de nouveau qui va être ouvert immédiatement (réflexe malheureusement habituel de l’utilisateur) alors que cet objet est encore inconnu des antivirus et antimalwares.

Les cybercriminels connaissent cette faille (virus PEBCAK) chez les utilisateurs et envahissent les domaines de partage avec des objets à télécharger attractifs, mais piégés, ou en hackant les communications avec ces domaines (par exemple en utilisant des proxys). Ils ont des chances de toucher en quelques heures un grand nombre de victimes avant que l’objet malveillant ne soit détecté et retiré du domaine de partage.

Après un téléchargement de quelque chose de nouveau, et si vous ne connaissez pas l’uploader de longue date, soumettez l’objet téléchargé, avant d’ouvrir cet objet :

Si vous avez une confiance certaine en l’uploadeur et en le domaine tracker de P2P, vous pouvez mettre, temporairement, le domaine de partage (le tracker P2P) et l’application torrent utilisée en liste blanche dans vos outils de sécurité.

Les outils de sécurité bloquent un domaine douteux par son adresse IP. Les trackers P2P sont très nombreux, beaucoup étant de petits domaines de particuliers hébergés sur des serveurs mutualisés entre de très nombreux domaines (des milliers à des dizaines de milliers de domaines sur la même adresse IP). Le blocage de l’adresse IP va entraîner le blocage de tous ces domaines, même si tous les autres n’ont rien à voir avec le P2P.

Lire ces documents :

  • [1] Warez site riddled with mobile malware - Crack, crack your smartphone's dead.

  • [2] A crawler-based study of spyware in the web.

  • [3] Monkey-Spider: Detecting malicious Web sites.

  • [4] Vanity, Cracks and Malware - Insights into the Anti-Copy Protection Ecosystem.

  • [5] Piracy Release Group has been spying on downloaders for 9 months.


Lire ces notes :




Un codec est un code exécutable d'encodage/décodage, dont de compression/décompression de flux numériques. Ce sont des programmes, avec tous les risques de virus et malveillances que cela permet (y compris les malwares, les ransomwares et les cryptowares).

Ne téléchargez et n'ouvrez que des releases faites avec des codecs connus et jamais avec des codecs exotiques ou nouveaux et présentés comme « merveilleux ».

Lire l'article :




  1.  Warez site riddled with mobile malware - Crack, crack your smartphone's dead (The Register - 21.04.2005 - John Leyden) [Archive]

  2.  A crawler-based study of spyware in the web (cs.washington.edu - University of Washington - Department of Computer Science & Engineering - PDF 17 pages - Alexander Moshchuk, Tanya Bragin, Steven D. Gribble et Henry M. Levy - ce document n'est plus en ligne - l'étude date de 2005 - sa plus ancienne archive disponible remonte au 8 janvier 2013 et la plus récente au 4 mars 2016 - lire dans Archive) [Archive]

  3.  Monkey-Spider: Detecting malicious Web sites (University of Mannheim - Laboratory for Dependable Distributed Systems - Travail de présentation d'une thèse de Ali Ikinci le 2 mai 2007 - PDF 96 pages) [Archive]

  4.  Vanity, Cracks and Malware - Insights into the Anti-Copy Protection Ecosystem (iseclab.org - PDF 12 pages - Markus Kammerstetter, Christian Platzer et Gilbert Wondracek - Université de technologie de Vienne, Autriche - Plus en ligne; copie disponible dans les archives du Web) [Archive]

  5.  Piracy Release Group has been spying on downloaders for 9 months (torrentfreak.com - Andy Maxwell - 11 novembre 2013) [Archive]