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cr  22.06.2016      r+  22.10.2024      r-  22.10.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

Vocabulaire propre au protocole Bittorent

Tracker - Un Tracker est un site Web (ses serveurs et ses logiciels), qui centralise les liens (des petits fichiers de métadonnées) vers les ressources (les fichiers à télécharger/partager), sans que le tracker en lui-même ne dispose de ces ressources.

Un Tracker est un site Web facilitateur de recherches de ressources P2P.

Un Tracker est un serveur qui sait en permanence quels seeds et quels peers se trouvent dans le swarm (l'essaim).

Les clients torrent (µTorrent, Vuze, Azureus, BitTorrent, Deluge, Transmission, BitComet, qBittorrent, tTorrent, etc.) envoient régulièrement des informations de recherche/partage vers les Tracker auxquels ils sont connectés (trackers privés ou semi-privés où à tous les trackers publics). En échange, les clients torrent reçoivent des informations sur la disponibilité des fichiers recherchés et les demandes de partage des fichiers dont dispose le client torrent.

Le Tracker n'est pas directement impliqué dans le transfert de données (dont, à la limite, il se fiche complètement sauf à vérifier les allocations d'espaces sur les disques durs et les hashcode des pièces) et ne possède pas de copie des fichiers téléchargés/partagés. Le Tracker ne possède que des fichiers dits de « métadonnées », aux suffixes .torrent, qui vont permettre aux clients de P2P de savoir de quelle ressource on parle et de la chercher chez les uns et les autres.

Les quelques secondes par heure où un client torrent se connecte au Tracker sont en principe les seules où il puisse se faire identifier, d'où l'usage de VPN et proxys d'anonymisation pour se cacher (mais la surveillance du piratage s'exerce plus sur ceux qui utilisent, justement, des moyens de dissmulation en partant du principe qu'ils ont quelque chose à cacher).




La plupart des outils de sécurisation de vos appareils peuvent bloquer l’accès à un domaine (site Web) de partage (tracker P2P) et aux applications torrent (qBittorrent, Vuse, etc.).

La raison est qu’il est toujours dangereux, voire dramatique, de télécharger quelque chose de nouveau qui va être ouvert immédiatement (réflexe malheureusement habituel de l’utilisateur) alors que cet objet est encore inconnu des antivirus et antimalwares.

Les cybercriminels connaissent cette faille (virus PEBCAK) chez les utilisateurs et envahissent les domaines de partage avec des objets à télécharger attractifs, mais piégés, ou en hackant les communications avec ces domaines (par exemple en utilisant des proxys). Ils ont des chances de toucher en quelques heures un grand nombre de victimes avant que l’objet malveillant ne soit détecté et retiré du domaine de partage.

Après un téléchargement de quelque chose de nouveau, et si vous ne connaissez pas l’uploader de longue date, soumettez l’objet téléchargé, avant d’ouvrir cet objet :

Si vous avez une confiance certaine en l’uploadeur et en le domaine tracker de P2P, vous pouvez mettre, temporairement, le domaine de partage (le tracker P2P) et l’application torrent utilisée en liste blanche dans vos outils de sécurité.

Les outils de sécurité bloquent un domaine douteux par son adresse IP. Les trackers P2P sont très nombreux, beaucoup étant de petits domaines de particuliers hébergés sur des serveurs mutualisés entre de très nombreux domaines (des milliers à des dizaines de milliers de domaines sur la même adresse IP). Le blocage de l’adresse IP va entraîner le blocage de tous ces domaines, même si tous les autres n’ont rien à voir avec le P2P.

Lire ces documents :

  • [1] Warez site riddled with mobile malware - Crack, crack your smartphone's dead.

  • [2] A crawler-based study of spyware in the web.

  • [3] Monkey-Spider: Detecting malicious Web sites.

  • [4] Vanity, Cracks and Malware - Insights into the Anti-Copy Protection Ecosystem.

  • [5] Piracy Release Group has been spying on downloaders for 9 months.


Lire ces notes :




Un codec est un code exécutable d'encodage/décodage, dont de compression/décompression de flux numériques. Ce sont des programmes, avec tous les risques de virus et malveillances que cela permet (y compris les malwares, les ransomwares et les cryptowares).

Ne téléchargez et n'ouvrez que des releases faites avec des codecs connus et jamais avec des codecs exotiques ou nouveaux et présentés comme « merveilleux ».

Lire l'article :




  1.  Warez site riddled with mobile malware - Crack, crack your smartphone's dead (The Register - 21.04.2005 - John Leyden) [Archive]

  2.  A crawler-based study of spyware in the web (cs.washington.edu - University of Washington - Department of Computer Science & Engineering - PDF 17 pages - Alexander Moshchuk, Tanya Bragin, Steven D. Gribble et Henry M. Levy - ce document n'est plus en ligne - l'étude date de 2005 - sa plus ancienne archive disponible remonte au 8 janvier 2013 et la plus récente au 4 mars 2016 - lire dans Archive) [Archive]

  3.  Monkey-Spider: Detecting malicious Web sites (University of Mannheim - Laboratory for Dependable Distributed Systems - Travail de présentation d'une thèse de Ali Ikinci le 2 mai 2007 - PDF 96 pages) [Archive]

  4.  Vanity, Cracks and Malware - Insights into the Anti-Copy Protection Ecosystem (iseclab.org - PDF 12 pages - Markus Kammerstetter, Christian Platzer et Gilbert Wondracek - Université de technologie de Vienne, Autriche - Plus en ligne; copie disponible dans les archives du Web) [Archive]

  5.  Piracy Release Group has been spying on downloaders for 9 months (torrentfreak.com - Andy Maxwell - 11 novembre 2013) [Archive]