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cr 01.04.2012 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Encyclopédie |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
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Sécurité informatique - Vie privée - Neutralité |
Il n'existe pas de programmes informatiques 100% sans erreur.
En matière de sécurité informatique, il existe, en permanence, des découvertes d'erreurs dans le code des programmes. Certaines erreurs ne sont que de simples « bugs » comme, par exemple, un programme de paie qui multipliérait par 100 mon salaire. Mais certaines de ces erreurs peuvent être exploitées pour provoquer un comportement inattendu du programme ou de l'appareil sur lequel il s'exécute. On appelle ces erreurs des failles de sécurité.
La manière dont les découvreurs de failles de sécurité communiquent les résultats de leurs découvertes est sujette à d'interminables polémiques.
Quant aux sites ou forums des « chevaliers blancs » (les « gentils hackers » ou « white hat » ou « chapeaux blancs ») et des « chevaliers noirs » (les « méchants hackers » ou « black hat » ou « chapeaux noirs »), ils publient le détail des failles et leurs modes d'emploi. C'est le « Full disclosure ». Ils le font :
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Il s'agit de la découverte d'une faille de sécurité, par Google, dans Windows (de Microsoft, le concurrent, l'ennemi). Si le principe chronologique « découverte » « signalement secret et enregistrement CVE » « période de grâce » (« sécurité par l'obscurité ») « correction ou Full disclosure » est présenté dans cet exemple, il dévoile également les dessous pervers de son usage dans un monde concurrentiel (Google contre Microsoft) où blesser l'un rapporte des milliards à l'autre. Les mensonges et les politiques industrielles à long terme dirigent ces agissements qui n'ont rien à voir avec des conduites propres et honnêtes allant dans le sens de l'utilisateur pour lui offrir un WEB plus sûr. Google, en ce sens, oeuvre pour sortir ses coucurrents du premier cercle du pouvoir.
« Platform: Windows 8.1 Update 32/64 bit (No other OS tested)
On Windows 8.1 update the system call NtApphelpCacheControl (the code is actually in ahcache.sys) allows application compatibility data to be cached for quick reuse when new processes are created. A normal user can query the cache but cannot add new cached entries as the operation is restricted to administrators. This is checked in the function AhcVerifyAdminContext.
This function has a vulnerability where it doesn't correctly check the impersonation token of the caller to determine if the user is an administrator. It reads the caller's impersonation token using PsReferenceImpersonationToken and then does a comparison between the user SID in the token to LocalSystem's SID. It doesn't check the impersonation level of the token so it's possible to get an identify token on your thread from a local system process and bypass this check. For this purpose the PoC abuses the BITS service and COM to get the impersonation token but there are probably other ways.
It is just then a case of finding a way to exploit the vulnerability. In the PoC a cache entry is made for an UAC auto-elevate executable (say ComputerDefaults.exe) and sets up the cache to point to the app compat entry for regsvr32 which forces a RedirectExe shim to reload regsvr32.exe. However any executable could be used, the trick would be finding a suitable pre-existing app compat configuration to abuse.
It's unclear if Windows 7 is vulnerable as the code path for update has a TCB privilege check on it (although it looks like depending on the flags this might be bypassable). No effort has been made to verify it on Windows 7. NOTE: This is not a bug in UAC, it is just using UAC auto elevation for demonstration purposes.
The PoC has been tested on Windows 8.1 update, both 32 bit and 64 bit versions. I'd recommend running on 32 bit just to be sure. To verify perform the following steps:
1) Put the AppCompatCache.exe and Testdll.dll on disk
2) Ensure that UAC is enabled, the current user is a split-token admin and the UAC setting is the default (no prompt for specific executables).
3) Execute AppCompatCache from the command prompt with the command line "AppCompatCache.exe c:\windows\system32\ComputerDefaults.exe testdll.dll".
4) If successful then the calculator should appear running as an administrator. If it doesn't work first time (and you get the ComputerDefaults program) re-run the exploit from 3, there seems to be a caching/timing issue sometimes on first run.
This bug is subject to a 90 day disclosure deadline. If 90 days elapse
without a broadly available patch, then the bug report will automatically
become visible to the public."
Google n'ayant pas enregistré de CVE, IL N'Y A PAS EU DE SIGNALEMENT A MICROSOFT - Ce prétendu signalement est un faux !
Publié de 30 septembre 2014 - délais donné à l'éditeur : 90 jours (donc échéance au 29.12.2014)
Statut le 03.01.2015 :
Vendor-Microsoft
Product-Windows-Kernel
Severity-High
Finder-forshaw
Reported-2014-Sep-30
CCProjectZeroMembers
Deadline-90
MSRC-20544
PublicOn-2014-Dec-29
Deadline-Exceeded
La description de la faille et son mode d'emploi sont publiés sur le site de Google, ici.
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La tromperie de Google - un agissement criminel au sens de le sécurité comme au sens de l'industrie informatique.
Le code MSRC-20544 semble être un numéro d'identification/d'enregistrement d'une vulnérabilité chez Microsoft, « MSRC » étant l'acronyme du « Microsoft Security Response Center ». De fait :
Tout cela met, une fois de plus, Google en position de tricheur, ce qui va le conduire, pour tenter de se blanchir, 6 mois plus tard, à créer le « Project Zero » pour ne pas passer par les fourches caudines de la liste des CVE en créant un concurrent du CVE pour ses propres besoins et, surtout, pour ses propres méthodes et pour se dédouaner.
Le 15.07.2014, Google lance un « zero day project » (« Project Zero »).
Il s'agit d'un projet de haute politique industrielle visant à la domination du WEB en donnant une vitrine aux hackers pour publier des failles zero day. Le prétexte est de sécuriser le WEB en se donnant le beau rôle. Le but est surtout de taper sur tout le monde en pratiquant du « full disclosure ».
La découverte de Forshaw n'entre pas dans le cadre du « Project Zero » qui n'existait pas encore. En plus, la faille n'aurait pas été en cours d'exploitation, ou en tout cas, aucune preuve n'aurait été trouvée par le découvreur à la date de sa publication.
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Un célèbre spécialiste en cryptographie, sécurité informatique et protection de la vie privée, Bruce Schneier, a déclaré, dans un essai de janvier 2007, sur son site :
« Full disclosure -- the practice of making the details of security vulnerabilities public -- is a damned good idea. Public scrutiny is the only reliable way to improve security, while « secrecy only » makes us less secure. »
« Divulgation intégrale -- la pratique consistant à rendre publiques les détails des failles de sécurité est une foutue bonne idée. La transparence publique est le seul moyen fiable d'amélioration de la sécurité, tandis que la politique de « sécurité par l'obscurité » ne fait qu'abaisser notre niveau de sécurité. »
Source (archivée)
Note :
Depuis juillet 2002, il existe une page de centralisation des « Full disclosures » : la Full Disclosure Mailing List.
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Il y a les hackers qui, après avoir découvert une faille de sécurité, la vendent confidentiellement à des cybercriminels.
Lire : Marché lucratif des ventes de failles de sécurité
La loi 2004-575 du 21 juin 2004, dite « LCEN » (Loi pour la Confiance en l'Économie Numérique), considère que ce type de pratique est incontestablement dangereux et peut entraîner au cas par cas une mise en cause pénale du chef de complicité par fourniture de moyens (portail d'accès) d'une infraction principale d'introduction frauduleuse sur le réseau à condition de rapporter la preuve de l'élément intentionnel du complice. Il sera tenu compte sur l'appréciation de l'élément intentionnel des conditions de la révélation, même si la correction du site n'a pas été établie en temps réel.
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