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cr  01.04.2012      r+  13.10.2024      r-  13.10.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

l' « Information Warfare Monitor » (IWM) était un groupe de travail en recherches avancées dans le suivi de l'émergence du cyberespace en tant que domaine stratégique.

Créé en 2003, il s'est dissout en janvier 2012.

Il s'agissait d'un projet semi-public/semi-privé entre deux institutions canadiennes :

  • le groupe SecDev, un groupe de réflexion opérationnel basé à Ottawa (Canada)
  • le Citizen Lab de la Munk School of Global Affairs de l'Université de Toronto

Les chercheurs principaux et cofondateurs de l' « Information Warfare Monitor » (IWM) sont :

  • Rafal Rohozinski (The Secdev Group)
  • Ronald Deibert (Citizen Lab)

l' « Information Warfare Monitor » (IWM) fait partie du réseau de projets de recherches avancées du Citizen Lab, qui comprend :

  • l' « OpenNet Initiative »
  • le « Fusion Methodology Center »
  • le « PsiLab »

Il s'agissait d'un effort de recherches indépendantes dont la mission déclarée était de constituer et d'élargir la base de données probantes (prouvées) à la disposition des universitaires, des décideurs et d'autres personnes.

Le centre de recherches de l' « Information Warfare Monitor » (IWM) était subventionné par :

  • Le Canada Centre for Global Security Studies (University de Toronto)
  • La Fondation John D. and Catherine T. MacArthur
  • Des contributions en nature et en personnel du groupe SecDev
  • Un don en logiciels de Palantir Technologies Inc. (une société privée américaine spécialisée dans l'analyse Big Data)

l' « Information Warfare Monitor » (IWM) a contribué au démantèlement du Botnet Koobface

Après avoir découvert des copies archivées de l'infrastructure du Botnet Koobface (sur un serveur de contrôle et de commande (C&C) bien connu), les chercheurs de l' « Information Warfare Monitor » (IWM) ont documenté le fonctionnement interne de Koobface dans leur rapport de 2010 : « Koobface : À l'intérieur d'un réseau Crimeware ». Les chercheurs ont découvert qu'en un an seulement, Koobface avait généré plus de 2 millions de dollars de bénéfices.