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cr 01.04.2012 r+ 21.08.2020 r- 20.04.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Encyclopédie |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
Sommaire (montrer / masquer) |
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Apporter un « patch » à un logiciel consiste à modifier le code de ce logiciel par l'application/l'injection de petits bouts de code à des emplacements cibles pour en modifier/corriger le comportement (en bien ou en mal).
Le terme « patch », à l'origine, est celui utilisé pour réparer une chambre à air, un bateau gonflable, un ballon, etc. (appliquer une « rustine »).
Plus tard, le terme « patch » est retrouvé en pharmacopée (on patche les fumeurs avec un timbre, etc.).
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À l'époque des rubans perforés puis des cartes perforées des premiers supports de données pour les premiers ordinateurs, une perforation à boucher pour corriger/modifier quelque chose était « patchée » avec un bout de ruban adhésif (non transparent si lecture optique). Le « scotch » (ruban adhésif) a été inventé en 1930 et « Scotch » est une marque déposée de la société 3M.
Aujourd'hui, ajouter ou remplacer une section de code à une application est aussi appelée un « patch ».
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Tout le monde, même s'il n'utilise pas Microsoft Windows, connaît le « mardi des patchs » (« patch Tuesday » - « Windows Update » - « mardi des correctifs »). Il a lieu mondialement tous les seconds mardis de chaque mois depuis le lancement de Windows 98 le 25 juin 1998. Il apporte des milliers de « patchs » (correctifs et améliorations) à Windows et, désormais, à tous les logiciels Microsoft installés sur un appareil.
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Certains « patchs » sont des criminalités, en particulier lorsqu'il s'agit de contourner, inhiber, casser un mécanisme de protection (copyright) de quelque chose soumis/revendiquant un droit d'auteur et lorsqu'il s'agit de déployer une malveillance. Ces « cracks » sont simultanément, dans l'immense majorité des cas, si ce n'est tous, des virus ou attaques malveillantes particulièrement dangereux à totalement destructeurs.
Même certains documents (cours de hack, cours de crack, fabrication de bombes, rejoindre les talibans, etc.) et certains codes informatiques (outils de hack, outils de crack, etc.) sont considérés comme des cybercriminalités. Ceux qui les utilisent ne les conservent pas sur leurs appareils au risque de se faire repérer par des dispositifs d'analyse sécuritaire ou d'espionnage policiers. Ces fichiers sont généralement cachés dans des ordinateurs de personnes anodines ou sur des réseaux de partage en P2P.
Ces personnes anodines, hébergeurs à leur insu de ces documents, seront détectées, juridiquement poursuivies, et bien incapables de se défendre en plaidant l'ignorance, car :
« À l'audience, j'ai compris qu'on me reprochait de ne pas avoir sécurisé mon ordinateur. Le manque de protection est considéré comme une négligence et une faute ».
Lire : Risque juridique de complicité passive de l'internaute
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