Assiste.com - Sécurité informatique - Vie privée sur le Web - Neutralité d'Internet

cr  03.08.2022      r+  01.06.2024      r-  15.07.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

Une « régie publicitaire » est une entreprise, dont la forme juridique est totalement normale parmi les formes juridiques reconnues dans le pays de son siège. Son métier, spécialisé, consiste à s’entremettre entre :

  • Des personnes physiques ou morales désirant faire des « annonces publicitaires ».

  • Des supports (les médias) ayant des espaces publicitaires libres au bon moment alors qu’ils s’adressent à la bonne cible (nature de l'utilisateur du média ou profilage de celui-ci si le média est numérique (Web sur l'Internet).

La « régie publicitaire » est un intermédiaire ayant reçu une délégation de pouvoir et de représentation entre :

  • Certaines entreprises supports (presses écrites, radios, télévisions, affichages muraux, affichages sur les voies publiques, cinéma, ballons captifs, trains, bus, métro et autres transports publics, évènementiels, vêtements, objets publics, supports numériques de communication [ordinateurs, smartphones, tablettes tactiles, sites Web], etc.) dont elle vend leurs espaces publicitaires à des annonceurs intéressés par la cible du support (son public cible).

  • Les annonceurs publicitaires.




Certaines « régie publicitaire » sont internes à une société. Ainsi, le géant de la vente en ligne, Amazon, a sa propre « régie publicitaire » interne (il en a même plusieurs).

Il en est de même de certains groupes géants de médias, par exemple les géants du streaming, comme Disney, Apple, Hulu, Amazon Prime Video et Netflix, offrent des choix de programmes interactifs, à la demande, tandis que les télévisions linéaires sont en chute libre, surtout celle payantes dont les nombres d’abonnés fondent et leurs programmes disparaissent (sauf, peut-être, ce qui se passe en dessous de la ceinture).

PUBS DANS L’ÉVÈNEMENTIEL
Dans l’évènementiel, certains sports sont probablement le dernier créneau télévisuel, sur les chaines gratuites, à trouver un plus ou moins grand public (football, rugby, cyclisme, ski, athlétisme, basketball, sports automobiles, motocyclisme, hockeys sur glace, tennis…). Tout bascule, petit à petit, vers le monde numérique.




Dans l’évènementiel, certains sports sont probablement le dernier créneau télévisuel, sur les chaines gratuites, à trouver un plus ou moins grand public (football, rugby, cyclisme, ski, athlétisme, basketball, sports automobiles, motocyclisme, hockeys sur glace, tennis…). Tout bascule, petit à petit, vers le monde numérique.




Une « régie publicitaire » doit, elle aussi, être connue pour avoir des contrats avec des supports et drainer de la clientèle d’annonceurs. La publicité rémunère les supports, dont les sites Web qui restent gratuits tant que les revenus le permettent. Dès que la haine et le blocage des publicités, trop nombreuses, trop agressives, font basculer l’internaute dans le refus (Stop tracking, Stop profiling, Stop pub), les sites Web basculent vers l’obligation de regarder les pubs avant d’accéder aux contenus. YouTube en est l’exemple criant (criard).




Certaines « régie publicitaire » proposent désormais à certains internautes de les remercier lorsqu’ils regardent des publicités, sous le terme de « incentive », un terme anglais, en marketing, désignant les opérations de motivation/incitation, soit des forces de vente en interne, soit de la clientèle en externe (les internautes en ce qui concerne la publicité sur le Web). Il s’agit de regarder quelques vidéos publicitaires (ciblées, bien entendu, en fonction du tracking/profiling) avant de pouvoir accéder à la ressource souhaitée. L’internaute « paye » ainsi son droit accès : un « péage publicitaire ».




Certaines techniques ou constructions architecturales de sites Web conduisent systématiquement vers des formulaires à remplir avant de pouvoir poursuivre. Ces formulaires servent à se constituer des portefeuilles de prospects à relancer et l’on sait dans quel domaine (celui du site dans lequel le visiteur tente d’entrer). Un terme anglais est utilisé pour ces opérations de collecte d’identifiants et de collecte de données privées sur des personnes physiques : le « lead ». Avec plusieurs « lead » sur des sites différents, un internaute, sans s’en rendre compte, dévoile ses profils qui sont fusionnés par l’annonceur, aussi bien sur la personne que sur ses centres d’intérêt.