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Psychedelicware

Psychedelicware est un terme de l'industrie informatique construit par la fusion du mot anglais « psychedelic » (hallucinant) et du suffixe « ware » désignant un bien, une marchandise dont on fait un type. Logiciel qui affiche des graphiques animés complexes.

cr  01.04.2012      r+  21.08.2020      r-  20.04.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

Psychedelicware est un terme de l'industrie informatique.

Psychedelicware : ce néologisme est un mot-valise (et contraction) construit par la fusion du mot anglais « psychedelic » (En parlant de drogue : provoquant des hallucinations - le LSD est un médicament psychédélique. En parlant de musique : ayant d'étranges et expérimentaux sons et paroles - un concert psychédélique. En parlant de couleurs, d'images : ayant de nombreuses couleurs vives et intenses dans des motifs bizarres - peintures psychédéliques.) et du suffixe « ware » désignant un bien, une marchandise dont on fait un type. Dans l'industrie des logiciels, le rapprochement se fait avec « software » (« soft + ware »), désignant un objet « logiciel ».

Un Psychedelicware est un logiciel qui affiche des graphiques animés complexes. Ces graphismes sont souvent similaires à ceux produits par les artistes associés au mouvement hippy dans les années 1960.

Les Psychedelicwares sont généralement des travaux de hackers lors du défaçage de sites Web ou des pseudo virus (simplement ennuyeux), ainsi que des travaux purement artistiques.

Un Psychedelicware peut être un programme ennuyeux (ou humoristique, selon la perception de la victime) avec le même but approximatif qu'un kaléidoscope : faire de jolies images. Les fameux hacks d'affichage incluent les carrés grignotant l'affichage, un pacman (un peu moins primitif que l'original) grignotant l'affichage, un affichage qui se métamorphose en trèfle à fumer, le programme BSD Unix rain (1), des vers (1), le programme X kaleid (2), etc. Des hacks d'affichage peuvent également être implémentés en créant des fichiers texte contenant de nombreuses séquences d'échappement pour interprétation par un terminal vidéo; un exemple remarquable a montré, sur n'importe quel VT100, un arbre de Noël avec des lumières scintillantes et un train jouet entourant sa base.

Valeur d'un psychedelicware

La valeur d'un piratage par hack d'affichage (Psychedelicware) est proportionnelle à la valeur esthétique des images multipliée par l'intelligence de l'algorithme divisée par la taille du code.

(1) Références aux antinomies symbole-objet et aux idées associées dans le bouddhisme zen et, moins souvent, dans le taoïsme.
(2) Fascination pour les blagues privilégiant la forme au contenu, les paradoxes et l'humour liés à la confusion des métaniveaux (niveau ou degré [de compréhension, d'existence, etc.] plus élevé et souvent plus abstrait que les niveaux dans lesquels un sujet est normalement situé; un niveau qui est au-dessus, au-delà ou en dehors d'autres niveaux [subséquemment inférieurs].)

Un hack d'affichage à l'origine dû à Bill Gosper :
De nombreuses lignes convergentes sont dessinées sur un moniteur couleur en mode AOS (de sorte que chaque pixel frappé a sa couleur incrémentée). Les lignes ont toutes un point final au milieu de l'écran; les autres extrémités sont espacées d'un pixel autour du périmètre d'un grand carré. La carte de couleur est ensuite tournée à plusieurs reprises. Il en résulte un trèfle à quatre feuilles scintillant, aux couleurs arc-en-ciel et chatoyant. Gosper plaisantait sur le fait de le cacher à la FDA (Food and Drug Administration des États-Unis) de peur que ses propriétés hallucinogènes ne l'interdisent.

Dossier (collection) : Classes de logiciels
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  9. Betaware
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