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cr 22.06.2016 r+ 22.10.2024 r- 22.10.2024 Pierre Pinard. (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)
Dossier (collection) : Termes de la scène Warez, DLL et P2P |
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Introduction Liste Malwarebytes et Kaspersky ou Emsisoft (incluant Bitdefender) |
Sommaire (montrer / masquer) |
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Vocabulaire général
Comprendre et gérer son ratio de partage sur un tracker P2P à ratio :
La notion de ratio de partage est fondamentale, en P2P, dans les communautés privées ou semi-privées de partage.
Ce partage est mesuré par un ratio (un rapport quantitatif) entre :
les quantités de données prises (téléchargées - downloadées - leechées) à la communauté (et exclusivement depuis cette communauté, leurs ordinateurs ou seedbox)
les quantités de données envoyées (parmi les releases mises en partage et seedées par vous-même), que vous avez permis aux membres de cette même communauté (et exclusivement ceux-là) de prendre depuis votre ordinateur ou seedbox.
Tout ce qui suit doit permettre de comprendre la notion de « ratio de partage » et gérer son « ratio de partage ».
Mais, tout ce qui suit ne concerne que les consommateurs purs et passifs de releases. Comme le martèle 7cf148fd sur les forums d'yggtorrent.com, si vous voulez faire faire des bonds à votre ratio de partage, faites vous-mêmes des releases et mettez-les en partage. Il n'y a pas de méthode plus rapide et forte pour faire grimper son ratio de partage. Devenez Uploader !
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La plupart des outils de sécurisation de vos appareils peuvent bloquer l’accès à un domaine (site Web) de partage (tracker P2P) et aux applications torrent (qBittorrent, Vuse, etc.).
La raison est qu’il est toujours dangereux, voire dramatique, de télécharger quelque chose de nouveau qui va être ouvert immédiatement (réflexe malheureusement habituel de l’utilisateur) alors que cet objet est encore inconnu des antivirus et antimalwares.
Les cybercriminels connaissent cette faille (virus PEBCAK) chez les utilisateurs et envahissent les domaines de partage avec des objets à télécharger attractifs, mais piégés, ou en hackant les communications avec ces domaines (par exemple en utilisant des proxys). Ils ont des chances de toucher en quelques heures un grand nombre de victimes avant que l’objet malveillant ne soit détecté et retiré du domaine de partage.
Après un téléchargement de quelque chose de nouveau, et si vous ne connaissez pas l’uploader de longue date, soumettez l’objet téléchargé, avant d’ouvrir cet objet :
Si vous avez une confiance certaine en l’uploadeur et en le domaine tracker de P2P, vous pouvez mettre, temporairement, le domaine de partage (le tracker P2P) et l’application torrent utilisée en liste blanche dans vos outils de sécurité.
Les outils de sécurité bloquent un domaine douteux par son adresse IP. Les trackers P2P sont très nombreux, beaucoup étant de petits domaines de particuliers hébergés sur des serveurs mutualisés entre de très nombreux domaines (des milliers à des dizaines de milliers de domaines sur la même adresse IP). Le blocage de l’adresse IP va entraîner le blocage de tous ces domaines, même si tous les autres n’ont rien à voir avec le P2P.
Lire ces documents :
[1] Warez site riddled with mobile malware - Crack, crack your smartphone's dead.
[2] A crawler-based study of spyware in the web.
[3] Monkey-Spider: Detecting malicious Web sites.
[4] Vanity, Cracks and Malware - Insights into the Anti-Copy Protection Ecosystem.
[5] Piracy Release Group has been spying on downloaders for 9 months.
Lire ces notes :
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Un codec est un code exécutable d'encodage/décodage, dont de compression/décompression de flux numériques. Ce sont des programmes, avec tous les risques de virus et malveillances que cela permet (y compris les malwares, les ransomwares et les cryptowares).
Ne téléchargez et n'ouvrez que des releases faites avec des codecs connus et jamais avec des codecs exotiques ou nouveaux et présentés comme « merveilleux ».
Lire l'article :
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La notion de « ratio de partage » (rapport quantitatif qui mesure l'équilibre ou le déséquilibre du partage) a été introduite en même temps que les premiers outils de téléchargements partagés, bien avant que le protocole Torrent n'existe (il a été lancé en 2002), afin d'éviter les suceurs purs (leechers purs, de vraies sangsues) qui auraient immédiatement perverti l'idée de partage et l'auraient tuée dans l'œuf.
La notion de « ratio de partage » a été introduite dès les tout premiers clients de partage, avec Audiogalaxy (créé en 1998), Napster (créé en juin 1999), Edonkey (créé en 2000), KaZaA (créé en 2001), etc. ...
Le travail des autres n'est pas un dû ! Ceux qui protestent contre les ratios de partage, sur les trackers P2P privés ou semi-privés, sont justement ceux qui ne partagent pas, ou pas assez !
Vous devez maintenir un équilibre entre ce que vous prenez chez les autres membres d'une communauté dont vous faites partie et ce que vous laissez les autres membres de cette communauté prendre chez vous. C'est la moindre des courtoisies dans une communauté basée sur le partage. Si vous manquez de courtoisie, si vous pensez venir pour télécharger vite fait et sans rendre ce que l'on vous offre, quittez les trackers P2P communautaires et allez sur les trackers P2P publics où il n'y a pas de notion de « ratio de partage » et où tout est pourri et piégé par des virus et autres malveillances.
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Notions :
Tracker P2P
Un tracker P2P est un site Web facilitateur de recherches de releases. Un tracker P2P n'est pas un site de piratage (n'est pas un site de Warez ni même de la scène Warez) et n'héberge aucun fichier, piraté ou non. Un tracker P2P fait juste un inventaire de fichiers de métadonnées, selon le protocole Torrent, classés et organisés, permettant aux logiciels clients-serveurs P2P Torrent de chercher et, éventuellement, de trouver des releases sur des ordinateurs individuels (ou des seedboxs), qui elles hébergent réellement (physiquement) les releases.
Tracker P2P public
Un tracker P2P public est un tracker P2P sans inscription et sans notion de ratio de partage. Les releases n'y sont pas vérifiées et les risques informatiques du P2P (virus, etc.) sont très élevés. Les qualités des releases sont très variables (aucune règle ne s'applique aux uploaders).
Tracker P2P semi-privé
Un tracker P2P semi-privé est un tracker P2P où l'inscription est obligatoire. Il y a une notion de ratio de partage. Les releases sont vérifiées, soit par une team sécurité, soit par les premiers leechers, et les risques informatiques du P2P (virus, etc.) sont faibles. Les releases sont de qualité constante (présences de nombreuses teams avec, chacune, des méthodes de travail constantes).
Tracker P2P privé
Un tracker P2P privé est un tracker P2P où l'inscription, obligatoire, ne peut se faire que sur invitation/parrainage/cooptation. Ces communautés sont souvent extrêmement élitistes, très petites et totalement fermées. Si un filleul fait un faux pas, le parrain en subit les conséquences, etc. Généralement, il n'y a pas de notion de ratio de partage. Une cagnotte de points se constitue et progresse par le temps resté en partage. Ces points peuvent être en partie offerts à un membre de la communauté qui en aurait besoin ou à l'ensemble de la communauté. Sur ce type de trackers P2P, il faut juste rester un certain nombre d'heures en partage immédiatement après chaque téléchargement d'une release, sinon une punition appelée Hit and Run est appliquée qui oblige à ponctionner des points de sa cagnotte pour s'excuser et, s'il n'y en a pas assez, en solliciter auprès de la communauté. Surveillance étroite des releases d'où risques informatiques du P2P quasi nul.
Ratio de partage
Ratio de partage. Rapport quantitatif entre ce que vous avez téléchargé (leeché) depuis les ordinateurs des membres de la communauté (et uniquement ceux-là) ou leurs seedboxs et ce que vous avez permis aux membres de la communauté (et uniquement ceux-là) de prendre dans les releases que vous avez en partage sur votre ordinateur ou votre seedbox.
La notion de « ratio de partage » fixe un seuil du rapport quantitatif entre données prises à la communauté (et uniquement elle) et données envoyées à la communauté (et uniquement elle) en deçà duquel le membre de la connumauté ne doit pas descendre, sinon il lui est interdit de télécharger jusqu'à ce que son « ratio de partage » remonte. Le membre de la « communauté de partage » doit rester en seed de ce qu'il a déjà téléchargé, d'où l'intérêt de mettre en partage des trucs qui seront toujours demandés même s'ils ne vous intéressent pas.
Dans tout ce qui suit, nous allons imaginer que le tracker P2P demande à ce que le ratio soit à 1 minimum (les trackers P2P déterminent, chacun, un ratio qui leur est propre, selon la volonté de leur administrateur et des membres du staff). Un ratio à 1, outre qu'il est logique, va nous simplifier toutes les explications suivantes.
Logiquement, le « ratio de partage » devrait être à 1,00 (équilibre) ou supérieur (vous donnez (seedez) plus que vous ne recevez (leechez)).
Pratiquement, le « ratio de partage » doit être supérieur à 1,00 sinon, dès le premier octet téléchargé (leeché), vous passez immédiatement en dessous de 1,00 et serez bloqué (à l'intervalle de temps près que met le tracker P2P à recalculer les ratios et à un délai de grâce près).
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Si le ratio de partage passe sous le seuil minimum fixé par le tracker et vous bloque le téléchargement (leech), ne vous permettant plus que de partager (seed) jusqu'à ce qu'il repasse au-dessus de ce seuil minimum, c'est un peu de votre faute.
Vous vous êtes inscrit et vous vous êtes précipité pour télécharger, sans discernement. Or vous êtes dans une communauté de partage, pas sur un site de téléchargement. Le partage est le sang de la communauté. Lisez attentivement tous les paragraphes de ce tutoriel.
C'est un logiciel (un script) qui gère le « ratio de partage », côté serveur du tracker P2P, de manière totalement automatique, aveugle, bête et disciplinée. Il est complètement inutile de pleurnicher sur les forums du tracker P2P ou en MP (Messagerie Privée) avec les modérateurs du tracker P2P. Ils n'y peuvent absolument rien (et ne sont pas là pour ça).
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Si vous avez pris 1.000.000 d'octets (1 GO) chez les autres membres de la communauté, vous devez laisser les autres membres de cette communauté (et uniquement eux, pas ceux d'autres communautés ni ceux des trackers « publics ») prendre au moins 1.000.000 d'octets (1 GO) parmi vos fichiers en partage dans votre ordinateur. Votre « ratio de partage » sera alors à 1,00. Mais, même à 1,00, vous ne pourrez pas télécharger, car vous allez immédiatement passer sous la barre du 1,00 dès le premier octet téléchargé (au délais de grâce près). En fait, vous devez maintenir un « ratio de partage » très supérieur à 1,00 (oui, mais, de combien ?)
Le « ratio de partage » est juste un signal facile à lire par vous-même et à utiliser par le script du tracker P2P, mais il ne compte pas du tout pour vous. Ce qui compte, c'est votre capacité de téléchargement, et c'est tellement simple à voir et calculer ! Laissez tomber le « ratio de partage » :
Votre total téléchargé et votre total envoyé sont affichés sur toutes les pages du tracker P2P (une fois que vous vous êtes identifié). Votre capacité à télécharger est tout simplement égale à la différence entre Total envoyé - Total téléchargé. C'est tout, c'est aussi simple que ça : juste une soustraction.
Vous avez téléchargé (leeché) 250 GO et vous avez laissé prendre (envoyé, seedé) 500 GO.
Votre capacité de téléchargement est de 500 GO - 250 GO = 250 GO.
On se fiche complètement du ratio (qui, dans ce cas, sera à 2).
Remarquez que même avec un tel « ratio de partage », aussi bas, vous pouvez télécharger n'importe quoi, presque sans limite.
Vous avez téléchargé (leeché) 2 GO et vous avez laissé prendre (envoyé, seedé) 4 GO.
Votre capacité de téléchargement est de 4 GO - 2 GO = 2 GO.
On se fiche complètement du ratio (qui, dans ce cas, sera également à 2).
Remarquez que, avec ça, vous n'avez même pas la capacité de télécharger un film en HDLight (moyenne résolution), car ces releases pèsent, en général, 3 à 3,5 GO. Vous pourrez télécharger quelques chansons ou livres ou Bandes dessinées.
Ça y est ? C'est clair ? Non ! On en remet une couche :
Vous avez téléchargé (leeché) 1 KO et vous avez laissé prendre (envoyé, seedé) 1 MO.
Vous avez un ratio de partage génial, à 1000 ! De quoi faire pâlir tous les membres de la communauté.
Votre capacité de téléchargement est minable ! 0,999 MO, soit rien, 3 fois rien !
Vous avez téléchargé (leeché) 100 TO et vous avez laissé prendre (envoyé, seedé) 101 TO.
Vous avez un ratio de partage minable, 1,01 ! De quoi se suicider.
Votre capacité de téléchargement est de 1 TO ! De quoi rendre fou de jalousie tous les membres de la communauté !
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Le ratio ? C'est juste une division. Même pas besoin d'aspirine.
Exemple :
Download = 1 GO
Up = 100 GO
Donc ratio = 100/1 soit... 100 !
Un peu plus tard :
Download d'un petit GO additionnel (pas grand-chose) soit un download total de 2 GO. Vous en êtes à :
Download = 2 GO
Up = 100 GO
Le ratio passe à 100/2 soit 50 (hé oui ! Pour à peine 1 petit GO de téléchargé, le ratio a baissé de moitié. Logique implacable).
Encore plus tard :
UP de 5 GO, sans download. Vous en êtes à :
Download = 2 GO
Up = 105 GO
Le ratio passe à 105/2 = 52,5 (hé oui ! Pour un gros 5 GO d'envoyé, le ratio remonte lentement. Mais, on vient de vous dire : ce n'est pas le ratio qui compte.).
Sur les trackers P2P à ratio, les quantités d'up (envoie/seed) et de down (réception/leech) sont mises à jour en temps réel (mais pas affichées en temps réel). Il vous suffit de faire un rafraîchissement de la page Web pour voir les nouveaux totaux up et down et le nouveau calcul du ratio.
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Considérez toujours qu'il y a une différence technique, dans votre abonnement auprès de votre FAI (Fournisseur d'Accès Internet), entre la vitesse de téléchargement (download) et la vitesse d'envoi (upload).
Il est facile et rapide de prendre quelque chose (à condition, en plus et évidemment, qu'il y ait beaucoup de seeders).
Il est toujours plus lent, techniquement, de rendre les mêmes quantités de données (à condition, en plus et évidemment, qu'il y ait des membres de la communauté qui soient demandeurs de ce que vous avez en partage).
On reçoit, généralement, à condition qu'il y ait beaucoup de seeders (ou peu de seeders, mais avec des seedboxs) et peu de leechers en train de demander la même chose :
En ADSL (un type de connexion préhistorique), à la vitesse théorique maximum de 15 Mb/s (et en vitesse réelle, une moyenne de 8 Mb/s).
En fibre optique, à la vitesse de 1 à 10 Gb/seconde, selon l'abonnement (divisez par 8 pour avoir le taux de transfert en octets par seconde) et le FAI.
Mais on envoie beaucoup plus lentement, à condition qu'il y ait des leechers qui s'intéressent à ce que vous avez en partage et peu de seeders qui partagent la même chose :
En ADSL (connexion préhistorique), à la vitesse de 100 KO seconde lorsque tout va bien. On n'y peut rien, cela est dû à la différence, l'asymétrie des connexions ADSL (Asymmetric Digital Subscriber Line). Les quantités de données que vous téléchargez en une heure, il vous faut 10 heures pour les rendre (s'il y a des leechers !). Vous n'y pouvez strictement rien. C'est l'ADSL et Internet.
En fibre optique, on envoie, avec le FAI français Free, à entre 600 Mb/s et 8 Gb/s (plus faible chez les autres FAI). Il vous faut approximativement deux fois plus de temps pour rendre la même quantité de données que celle que vous avez prise (s'il y a des leechers !).
Ce sont les vitesses permises par la technologie et par votre abonnement, en tant que particulier, que vous payez mensuellement à votre FAI (Fournisseur d'Accès Internet).
Vous êtes angoissé, car lors de votre inscription sur un tracker P2P à ratio, vous ne pouvez théoriquement rien télécharger puisque vous n'avez encore rien partagé. Votre « ratio de partage » est, théoriquement, à zéro !
Le ratio, en P2P, est le rapport entre quantité envoyée et quantité reçue, soit, à l'inscription, 0 / 0 = ?(La division par zéro est interdite/impossible/absurde/indéterminée et son résultat, en mathématiques et en informatique, est conventionnellement l'infini [noté « ? »] en cohérence avec la convention inverse qui veut que n'importe quel nombre divisé par l'infini donne zéro).
Un ratio infini arrangerait bien votre problème de « ratio de partage », mais le cas est prévu. Zut !
Lors de votre inscription sur un tracker P2P, il vous est donc offert un quota (différend selon les trackers P2P) de GO « envoyés » qui vous permet de démarrer quelques premiers leechs (téléchargements), judicieusement choisis (voir plus bas), à conserver impérativement en partage, à vie. Ce quota est très variable, selon les trackers et leurs spécialisations éventuelles. Un tracker qui ne gèrerait que des Remux à 25 GO de taille moyenne par release offrira un quota de départ plus important qu'un tracker qui ne gèrerait que des PDF de bandes dessinées à 50 KO par release. Exemple de ratio de départ :
Vous pouvez commencer immédiatement à télécharger.
Lorsque vous êtes sur un tracker P2P « privé » ou « semi-privé », il y a une notion forte (trackers P2P semi-privés) à très forte (trackers P2P privés) de « communauté de partage », par opposition aux trackers P2P publics où la notion de partage n'existe pas plus que la notion de communauté.
Sur un tracker P2P « privé » ou « semi-privé » francophone :
Le site Web du tracker P2P est en français
Les ressources (releases) sont essentiellement francophones, ou multilingues dont le français ou avec sous-titre en français.
Les pièges informatiques (virus, spywares, chevaux de Troie, downloaders, adwares, chaînes d'argent, keyloggers, repack d'installeurs de logiciels, etc.) que les cybercriminels tentent de déployer en les insérant dans des ressources très demandées sont détectés et les ressources les embarquant sont éliminées (contrairement aux ressources trouvées sur les trackers P2P publics).
Les suceurs purs (les sangsues/leechers), qui ne rendent pas, par le partage, au moins autant que ce qu'ils ont trouvé, sont rappelés à l'ordre (blocage automatisé de la capacité à télécharger) afin de maintenir l'esprit et le fonctionnement de la communauté (il est inutile de protester ou de pleurnicher auprès des modérateurs, ce dispositif est géré automatiquement par des robots et personne n'y peut rien).
Le ratio est un simple calcul entre la quantité de données téléchargées et celles qui sont envoyées (que d'autres sont venus, avec le protocole Torrent, prendre dans votre ordinateur). Plus vous téléchargez et plus votre « ratio de partage » baisse. Plus vous partagez et plus votre « ratio de partage » monte.
Exemple :
Si la quantité envoyée est de 575 MO et la quantité téléchargée est de 700 MO, le « ratio de partage » est de 575 / 700 = 0,82.
Mais, encore une fois, le ratio de partage est juste un indicateur rapide. Ce qui compte pour capacité ou non à télécharger est la différence entre la quantité partagée (envoyée) et la quantité prise (téléchargée). Avec un ratio minimum à 1, ce qui est de plus en plus souvent le cas, c'est très simple : dans l'exemple précédent, votre capacité à télécharger est de 575 - 700 soit -125. Vous ne pouvez rien télécharger. Vous devez attendre que votre total envoyé remonte très au-dessus du total téléchargé, en laissant tout ce que vous avez téléchargé en partage (à vie).
Selon les trackers P2P, des incitations plus ou moins fortes peuvent être mises en place comme la suppression pure et simple d'un compte s'il n'est pas repassé au-dessus de ratio fixé au bout de, par exemple, quinze jours.
Pour les petits rigolos qui tendraient à se créer des comptes à la suite des uns des autres, un contrôle est effectué, et il n'est généralement pas possible de créer un troisième compte, etc.
Le logiciel que vous installez pour pouvoir utiliser le protocole Torrent appartient à une classe de logiciels appelée « Clients Torrent », car l'Internet fonctionne dans un mode « client – serveur » (c'est peut-être discutable puisque l'outil Torrent installé est à la fois client et serveur, mais là n'est pas le propos).
En théorie, on peut utiliser n'importe quel client Torrent qui respecte le protocole Torrent. En sus, en théorie, il est vivement conseillé de toujours maintenir votre client Torrent à jour de tous ses correctifs (dont contre les bugs et failles de sécurité) et nouvelles fonctions. Dans la pratique, sans que cela soit techniquement et longuement expliqué et justifié, il faut utiliser l'un des clients Torrent acceptés, et, obligatoirement, dans la version recommandée, car les autres versions contiendraient des bugs empêchant la bonne gestion du « ratio de partage » (en faisant abstraction des correctifs aux failles de sécurité qui, pourtant, sont autrement plus importantes que le piratage ventre à l'air).
Voir Clients Torrent.
Faut-il, ou pas, désactiver le DHT (Distributed Hash Table - « Tables de Hachage Distribuées ») et le PEX (Peer EXchange) dans le client Torrent utilisé ?
Si vous ne « travaillez » qu'avec un seul tracker, privé ou semi-privé (vous avez le sens de la communauté), NON, désactivez le DHT qui ne vous sert à rien. Le fait de désactiver le DHT permet de rester dans la communauté et de partager exclusivement avec cette communauté de partage.
Si vous « travaillez » avec plusieurs trackers, privés ou semi-privés, vous pouvez activer le DHT. Toutefois, certaines releases non privées dont vous disposez se retrouvent sur plusieurs trackers (une team peut parfaitement faire ses uploads sur plusieurs trackers et ne pas être attachée à un seul tracker). Même si vous êtes en train d'envoyer des données (votre client Torrent vous le montre), tout ce que vous partagerez avec les leechers qui ne sont pas membres de la communauté dont vous surveillez le ratio ne comptera pas dans votre « ratio de partage » avec cette communauté. Votre « ratio de partage » ne bougera pas ou très peu ! Votre ratio montera plus lentement, car vos quantités globales d'uploads sont partagées entre plusieurs trackers (entre plusieurs communautés).
Si vous « travaillez » avec un ou plusieurs trackers, privés ou semi-privés, mais que ces trackers utilisent le mode « Private », vous pouvez activer le DHT. Vos releases seront toujours considérées comme privées et il n'y aura pas d'évaporation de votre quota sur plusieurs trackers.
Lorsque vous cliquez pour recevoir (télécharger) une release, votre client BitTorrent reçoit un fichier de métadonnées (un fichier .torrent) qui lui dit :
Quoi télécharger.
D'où télécharger.
Comment télécharger.
Parmi les informations contenues dans le fichier de métadonnées .torrent, il y en a une, « Private », qui dit si la release est privée ou non.
Private = 0 (public - valeur par défaut)
Private = 1 (privée)
Si vous travaillez avec un ou des trackers P2P privés ou semi-privés qui obligent leurs uploaders (les faiseurs de releases) à déclarer, dans les métadonnées, que les releases sont privées (Private = 1), vous n'avez pas à vous préoccuper des DHT et PEX qui sont obligatoirement considérés comme désactivés pour chacune de ces releases privées. Rien ne partira (upload) ailleurs que dans la communauté d'origine. Même si d'autres clients Torrent cherchent la même release et la voient dans votre ordinateur, elle ne partira pas chez ces autres, non membres de la même communauté que vous.
Si vous travaillez avec des trackers P2P privés ou semi-privés laxistes, qui ne contrôlent pas ce que font leurs faiseurs de releases :
Vous devez désactiver le DHT - Distributed Hash Table (et le PEX - Peer EXchange) dans votre client Torrent sinon vos uploads partiront dans tous les sens, vers des leechers dans et hors de votre communauté. Votre ratio de partage montera plus lentement, voire pas du tout.
Si vous travaillez, simultanément, avec des trackers publics, le fait de désactiver le DHT - Distributed Hash Table (et le PEX - Peer EXchange) dans votre client Torrent ne vous permettra plus d'utiliser les liens Magnet que l'on trouve sur les trackers publics.
Dans le client Vuze (anciennement Azureus), le DHT s'appelle « Tracking Décentralisé ».
Quant au LPD (Local Peer Discovery), évoqué parfois dans ce cadre, il relève de l'une ou l'autre des implémentations, dans le client Torrent, des propositions faites (BEP - BitTorrent Enhancement Proposals) pour l'amélioration ou la meilleure utilisation du protocole BitTorrent. La BEP 14 commence (2018) à être implémentée dans de nombreux clients Torrent et la BEP 26 pas du tout. LPD (Local Peer Discovery) doit être désactivé (et c'est sa valeur par défaut) si vous n'avez rien à voir avec un LAN (Local Area NetWork) - tel qu'un réseau domestique, un réseau d'entreprise, un réseau d'une université, etc.), mais êtes sur un WAN (Wide Area Network) - tel qu'Internet). LPD (Local Peer Discovery), il s'agit de ne pas utiliser les WAN (ne pas passer par votre FAI (Fournisseur d'Accès Internet), mais par le LAN dans lequel vous êtes et dont la vitesse est 10 à 100 fois plus rapide (avec connexion Ethernet filaire) et non pas Wi-Fi (connexion Ethernet sans fil). Avec LPD (Local Peer Discovery) activé, vous criez à tous vos voisins (tous vos collègues de travail, tous les étudiants de votre FAC, tous les membres de votre famille (y compris votre petite fille ou votre petite soeur ou votre mère, etc.), etc.) la liste des releases que vous manipulez, toutes les 5 minutes à raison d'une release par minute (ou, s'il y a plus de 5 releases partagées, avec un algorithme du tourniquet (Round-Robin) dont nous avons parlé dans l'article Priorité des processus et affinité - Notion de priorité).
Avant de venir sur cette communauté, vous avez peut-être téléchargé des ressources depuis d'autres trackers P2P. Tout ce qui est partagé, mais ne provient pas de la communauté dont on parle, ne compte pas dans le « ratio de partage » avec votre communauté (vous partagez peut-être, mais avec d'autres que les membres de la communauté dont on parle). Bloquez le partage de toutes ces ressources. Plus tard, lorsque le « ratio de partage » avec votre communauté sera solide, ces ressources hors de votre communauté pourront être remises en partage.
Le protocole Torrent privilégie le partage (le protocole Torrent lui-même, rien à voir avec un dispositif propre au tracker P2P).
Il existerait une priorité automatique à l'envoi (seed) donnée à ceux qui sont en train de télécharger (leech). Tant que vous êtes en train de télécharger quelque chose, vous êtes prioritaire pour envoyer ce que vous avez en partage, par rapport à d'autres, qui partageraient la même ressource, mais ne seraient pas en train de télécharger (pas en leech).
Donc, non seulement il faudrait éviter les « torrents rapides » ou « torrent du moment », mais, en plus, il faudrait forcer votre client torrent à ne recevoir que lentement (plafonner la vitesse maximale de réception). Ainsi, vous seriez prioritaire, en émission, durant plus longtemps.
C'est totalement faux. C'est une légende urbaine.
C'est une légende urbaine propagée par les gens qui ne comprennent pas comment le choking fonctionne dans le protocole bittorrent.
Le choking est le mécanisme par lequel les clients en situation d'upload sélectionnent à qui ils décident d'envoyer des blocs quand ils sont sollicités par de multiples peers. Par défaut, le protocole demande que les clients servent en priorité les (quatre) peers qui leur ont envoyé par le passé le plus de blocs (un simple principe de réciprocité: puisque tu m'as donné plein de blocs, tu as gagné le droit de passer devant les autres si j'ai des blocs qui t'intéressent).
La réciproque au mécanisme ci-dessus n'est cependant pas vraie : rien n'est spécialement dicté dans le protocole qui fixe que les clients doivent en priorité downloader depuis les peers auxquels ils sont déjà en train d'envoyer des données. Pour toi qui es à l'autre bout, cela signifie que rester en download longtemps ne garantit en rien que tu pourras uploader plus. Au contraire, tu prends le risque de te faire déprioriser, car si à l'autre bout le client n'arrive pas à t'envoyer grand-chose, il n'a aucune raison d'anticiper que tu seras un bon uploader...
Il y a une confusion fréquente entre « Mettre en partage » et « Partager ». Si vous mettez en partage des centaines de ressources dont personne ne veut, vous « mettez en partage », c'est bien, mais vous ne partagez rien au sens de la remontée de votre « ratio de partage ».
Avec la notion de « ratio de partage », il n'est pas question de se jeter sur n'importe quoi, les premiers jours. Il faut s'assurer que ce que vous téléchargez (leech - leecher) le premier jour ait des chances d'être demandé par d'autres afin que vous soyez seedeur (seeder) de quelque chose.
Si vos choix de téléchargements initiaux n'ont pas été judicieux, vous allez très peu partager, voire pas du tout, car cela n'intéresse probablement personne.
Ne jamais commencer par télécharger :
Des releases qui ont déjà été téléchargées des centaines ou des milliers de fois par d'autres membres de la communauté, il est peu probable que quiconque vienne les prendre chez vous. On ne connaît pas le nombre exact de téléchargements qui ont été faits d'une release (logique, un tracker ne va pas crier aux majors « Coucou, je vous ai fait perdre tant de ventes sur cette œuvre »). Par contre, on connaît le nombre de seeders actuels (et le nombre de leechers actuels). S'il y a beaucoup de seeders, c'est que la release a déjà été téléchargée un beaucoup plus grand nombre de fois. Peu vont encore en avoir envie/besoin. Si vous téléchargez ce type de release, vous allez faire baisser votre « ratio de partage », mais votre quantité de données uploadées ne progressera pas et votre « ratio de partage » non plus.
Des releases qui sont très spécialisées, qui n'intéressent qu'un tout petit public, genre « Cinéma d'art et d'essai » ou documents que l'on trouve à l'INA, ou documentaires genre « Conférence au Collège de France sur la reproduction des escargots, en Moldavie, au Moyen-âge ». Bien que très intéressantes, passionnantes, même, il est peu probable que quiconque vienne les prendre. Votre upload ne progressera pas et votre « ratio de partage » non plus.
Des releases qui sont classées dans les « torrents rapides » ou « torrents du moment » du tracker, car tout le monde s'est déjà jeté dessus (raison pour laquelle ils sont classés dans ces rubriques) et vous ne rendrez à personne ce que tout le monde a déjà. Votre upload ne progressera pas et votre « ratio de partage » non plus. Certes, vous téléchargeriez rapidement quelque chose, mais ce n'est pas comme cela qu'il faut démarrer sur un tracker P2P à ratio. Il y a tellement de seeders pour ces torrents, dont plusieurs avec des seedbox ultrarapides, que personne ne viendra chercher, chez vous, ce genre de ressources hyper disponibles.
Si vous téléchargez un blockbuster, sorti il y a trois jours, il y a des chances qu'il soit déjà téléchargé plusieurs centaines ou plusieurs milliers de fois, donc vous le recevrez très rapidement, mais aurez-vous des leechers ? Il y a des chances que, parmi ces seeders, plusieurs aient des seedbox. Tous les leechers seront « servis » par les seedbox, pas par vous. Votre « ratio de partage » ne va pas s'en porter mieux !
Certaines releases sont de très grosse taille (remux, ISO, collection, saga, intégrales de séries ou d'une saison d'une série, etc.). Vous consommeriez immédiatement la totalité de votre capacité de téléchargement (avec risque de ne même pas pouvoir le finir) et peu de chance qu'il soit partagé rapidement. Votre upload ne progressera pas et votre « ratio de partage » non plus.
Pour la taille du quota de départ en GO, il faut commencer par télécharger une dizaine de releases variées dédiées à votre gestion du ratio, pas à vos envies. Plus tard, dans quelques jours, vous assouvirez vos envies. Choisissez :
Des ressources peu seedées et très demandées (regarder le nombre de seeders et de leechers).
Faites un tri des releases d'une œuvre par nombre de seeders (clic sur l'entête de la colonne). Le plus grand nombre de seeders indique la release qui plaît le plus (le travail de la Team qui est considéré comme le plus utile/meilleur). Regardez alors le nombre de leechers de cette release. Si ce nombre est important (au moins 15 à 20 % du nombre de seeders), et si cette release est relativement nouvelle sur le tracker (moins de 24 heures) vous pouvez probablement télécharger cette release (si elle n'est pas trop grosse par rapport à votre quota de départ) qui va faire grimper votre ratio. N'oubliez pas que les connexions Internet sont de plus en plus en fibre optique (en France intra-muros) et qu'un film en HDLight, d'environ 3 à 3,5 GO, est téléchargé en 7 à 10 minutes. Les autres leechers vont aussi les recevoir à la même vitesse que vous et, lorsque vous deviendrez seeders de cette release, les autres leechers auront disparus et seront devenus seeders eux aussi. Il faut réagir très vite.
Des séries TV pas trop volumineuses, très demandées et peu seedées.
Des dessins animés (des Walt Disney, des Pixar, des Studios Ghibli...), en releases individuelles, pas en collections ou intégrales, car il y aura éternellement des enfants (et des parents) qui s'inscrivent sur un tracker P2P et commencent par demander ces « ressources éternelles ».
Des musiques en vogue... surtout si un tapage médiatique est en cours pour une raison quelconque (concert, presse people, scandale, procès, décès, etc.). Oui, je sais, c'est intellectuellement au niveau zéro, voir plus bas encore, mais ainsi marche le monde actuellement. Téléchargez au bon moment des trucs qui ne vous intéressent pas forcément, simplement pour suivre les effets de mode et permettre à votre « ratio de partage » de monter.
Si un hommage à une personnalité est programmé pour dans les quelques jours qui viennent, à la télévision, ou un évènement « people », etc., soyez prévoyant et téléchargez des ressources autour de ce calendrier des évènements, car ces ressources vont être très demandées dans les jours qui viennent. Téléchargez cela même si cela ne vous intéresse pas (et vous auriez probablement raison), car cela va intéresser votre « ratio de partage ».
Un très bon plan est de surveiller, dans les programmes télé, le lancement d'une nouvelle « saison » d'une série connue. Dans les jours qui précèdent et suivent immédiatement ce lancement, les anciennes « saisons » vont être très demandées. Soyez prévoyant : téléchargez-les quelques jours avant et laissez-les en seed. Dito pour les séries (les X-Men, Star Wars, Narnia, The Bear, Les gardiens de la galaxie, Body of Proof, Les cités perdues, Capitaine Marleau, etc.).
Choisissez quelque chose qui va plaire au plus grand nombre, même si c'est quelque chose qui n'a aucun intérêt pour vous. Si vous êtes amoureux de Maria Calas, commencez, lors de votre inscription, par télécharger du Rap ! Cela se demande un peu plus actuellement, même si vous êtes convaincu que ça ne vaut rien et que c'est un effet de mode qui ne va pas durer. Justement, jouez avec les effets de mode, la mode est, par essence, par nature, quelque chose de transitoire. Téléchargez un ou deux objets très demandés, et laissez-les en seed ! Le « ratio de partage » devrait grimper. La patience est une vertu.
Enfin, les ressources en dessous de la ceinture sont masquées par défaut. Comme cela représente un important taux de téléchargement (il semble que plus de 50% des données qui circulent sur le Web mondial concernent ce qui se passe en dessous de la ceinture), vous pouvez, éventuellement, en télécharger une ou deux très demandées. Pour accéder à cette classe de Torrent, et selon le tracker utilisé, allez dans votre compte pour demander à voir aussi ce type de releases (une case à cocher et, peut être, un âge [bidon] à déclarer qui, de toute manière, ne peut être vérifié).
Ne jamais supprimer ou déplacer ce qui a été reçu (le déplacement ou le renommage d'une release sont possibles, mais nécessitent de bien connaître son client Torrent et ne peuvent se faire qu'avec votre client Torrent).
Une release, dans votre ordinateur, c’est deux objets :
Le fichier de métadonnées (dont le suffixe est .torrent).
La ressource téléchargée (le film, le livre, l'album de musique, etc.).
Si vous souhaitez déplacer un fichier téléchargé et mis en partage :
Ne déplacez pas les releases téléchargées en utilisant l'explorateur de fichiers de Windows (ou le Shell de Linux). Il faut le faire uniquement avec votre client Torrent, qui va synchroniser les modifications, sinon il ne trouvera plus la release.
Ne changez pas les noms des release téléchargées en utilisant l'explorateur de fichiers de Windows (ou le Shell de Linux). Il faut le faire uniquement avec votre client Torrent, qui va synchroniser les modifications, sinon il ne trouvera plus la release.
Ne supprimez pas une release. Laissez tout en partage à vie ! Laisser tout en seed.
Il faut un stock d'aspirine et un verre d'eau à côté de vous (pourtant, nous avons déjà vu que le ratio, on s'en fiche) !
Enfin... Allons-y ! Calculons la capacité restante de téléchargement possible par la masturbation intellectuelle le calcul, en utilisant votre ratio et votre total seedé, avec force multiplications et divisions, au lieu d'une simple soustraction, si vous y tenez et êtes masochiste :
Pour faire simple (?), on part de zéro partout et l'on vise un « ratio de partage » à 1.00.
Vous avez téléchargé pour 700 MO (un film, par exemple, qui tient sur un CD). Vous l'avez laissé en seed (en partage) et avez eu 1000 MO (1 GO) d’upload. Vous avez donc un « ratio de partage » de 1.30.
Avec un UP de 1000 MO et un Download de 700 MO, qu'avez-vous encore le droit de « prendre » ?
Le delta (la différence, le résultat de la soustraction) dont vous disposez (votre volant de manœuvre) entre votre ratio de 1.30 et le ratio minimum pour que votre tracker vous autorise à continuer et prendre des ressources à la communauté, à hauteur de 1000 MO se situe à :
1000 / 1 * (1,3-1) soit 300 MO.
Dans Excel ou OpenOffice Calc :
Upload total | Ratio de partage minimum | Ratio de partage actuel | Formule pour calculer le droit restant en téléchargement |
---|---|---|---|
1000 | 1,00 | 1,30 | =A2/C2*(C2-B2) |
La formule affichera | 300 |
Avec ce droit à 300 MO, vous pouvez initialiser un second téléchargement. Votre tracker P2P va recalculer et tenir compte du nouveau ratio toutes les heures ou toutes les 1/2 heures (période de grâce - rien à voir avec le ratio affiché si vous rafraîchissez la page Web du tracker P2P où est affiché votre ratio). Si vous avez choisi un téléchargement qui vous conduit à un ratio inférieur à 1,00, vous allez être bloqué. Il faut donc choisir judicieusement.
Upload total | Ratio de partage minimum | Ratio de partage actuel | Formule pour calculer le droit restant en téléchargement |
---|---|---|---|
1300 | 1,00 | 1,00 | =A2/C2*(C2-B2) |
La formule affichera | 0 |
Vous avez donc maintenant 1300 MO de téléchargement pour 1300 MO de partage. Vous ne pouvez plus télécharger. Laissez en seed un jour ou deux et remontez votre « ratio de partage ».
Si vous avez choisi judicieusement les ressources mises en partage, vous allez uploader (au mieux à 100 K Octets / seconde si vous êtes en ADSL). Ceci peut donc représenter environ 8 GO par 24 heures ( 100 * 3600 * 24 = 8 640 000 Octets ). Dans la pratique, si vous avez des fichiers très demandés et très peu partagés, c'est, au mieux, environ 6 GO par tranche de 24 heures en ADSL (vive la fibre optique).
Lorsque vous serez à un ratio de 1.30 pour 13 GO d’up, ce qui devrait se faire en environ une semaine, votre « volant de manœuvre » représentera alors 3 GO. Vous êtes déjà à l’aise.
Upload total | Ratio de partage minimum | Ratio de partage actuel | Formule pour calculer le droit restant en téléchargement |
---|---|---|---|
13000 | 1,00 | 1,30 | =A2/C2*(C2-B2) |
La formule affichera | 3000 |
Lorsque vous atteindrez 250 GO d’up, toujours en maintenant un ratio à 1.30, votre delta sera désormais de 57,67 GO. Il vous permettra de devenir collectionneur et de télécharger à tour de bras.
Upload total | Ratio de partage minimum | Ratio de partage actuel | Formule pour calculer le droit restant en téléchargement |
---|---|---|---|
25000 | 1,00 | 1,30 | =A2/C2*(C2-B2) |
La formule affichera | 57692,30 |
Selon les trackers, les membres de la communauté peuvent être affublés de titres « honorifiques » (l'administration du tracker croit, peut-être à juste raison, que les membres de la communauté sont sensibles à la flatterie). Par exemple, avec un ratio qui passerait la barre des 2,50, vous deviendrez un « Power seeder ».
C'était pour rire ! Vous êtes mort ?
Laissez votre ordinateur allumé 24/24, 7/7 (simplement en éteignant l'écran). Je recommande d'éteindre les moniteurs pour des raisons évidentes d'économie d'énergie et de durée de vie de la dalle, de son rétroéclairage et de son électronique (obsolescence programmée), et, également, pour des raisons de protection / préservation de la planète.
Sur les ordinateurs portables, appuyez simultanément sur les touches fn + F7 pour éteindre l'écran. Rappuyez sur n'importe quelle touche ou bougez la souris pour le ralumer.
Rappelez-vous qu'un ordinateur que l'on n’éteint jamais a une meilleure durée de vie qu'un ordinateur qui subit les chocs thermiques d'innombrables périodes de fonctionnement avec ses composants brûlants, suivies d'innombrables périodes d'arrêts avec ses composants qui refroidissent.
En termes de ratio, laissez-le allumé lorsque les autres éteignent les leurs et, donc, ne partagent pas, c'est-à-dire durant les heures de bureau (09h à 17h le jour), et les heures de sommeil, la nuit (23h à 06h). Tout le temps, quoi... !
Un contributeur, sur feu T411 (Minuitdixhui), commente ainsi mon conseil, qu'un autre contributeur avait pointé du doigt :
"En ce qui concerne les « machines tournantes » comme les ventilateurs et les disques durs (également les alimentations à découpage, mais c'est une autre histoire). A titre professionnel, j'ai effectué une longue étude (environ 5 ans sur 7000 équipements) dont les résultats tendaient à montrer qu'un arrêt redémarrage d'une « machine tournante » équivalait à entre 12 et 20 heures d'usure de fonctionnement.
Le calcul est alors simple, pour tout arrêt supérieur à 12 ou 20 heures il vaut mieux éteindre. Pour tout arrêt inférieur il vaut mieux rester en marche...
La panne électrique, généralement réparable, intervient avant la panne mécanique, généralement destructive. Cependant, cette étude date peut-être un peu maintenant (1997-2002)".
Petite astuce. Sachant que :
Les volumes de données reçues, et les volumes de données transmises aux membres de la communauté (et uniquement eux) sont suivis en temps réel.
Le recalcul (la mise à jour) du « ratio de partage » ne se fait pas en temps réel (le serveur du tracker passerait son temps à cela et s'écroulerait). Cela a lieu, généralement, toutes les cinq, dix ou quinze minutes (et cela n'a rien à voir avec l'affichage de votre ratio, sur la page visitée du site du tracker : celui-là est juste calculé à la volée, lors de l'affichage d'une nouvelle page ou lors du rafraîchissement de la page en cours).
Dès que votre « ratio de partage » passe en dessous de 1,00, le script du tracker vous laisse un laps de temps (30 minutes à 1 heure, selon le tracker) avant de couper votre droit à téléchargement (leech).
Selon les trackers, des pénalités peuvent être appliquées afin d'inciter/forcer les membres à rester connectés et en partage quasi tout le temps. Par exemple :
Si votre compte reste avec un « ratio de partage » inférieur à 1,00 durant un certain laps de temps (par exemple 15 jours), votre compte est suspendu.
Si, au bout d'un autre laps de temps (par exemple 240 jours), rien n'est changé, votre compte est supprimé.
↑ Warez site riddled with mobile malware - Crack, crack your smartphone's dead (The Register - 21.04.2005 - John Leyden) [Archive]
↑ A crawler-based study of spyware in the web (cs.washington.edu - University of Washington - Department of Computer Science & Engineering - PDF 17 pages - Alexander Moshchuk, Tanya Bragin, Steven D. Gribble et Henry M. Levy - ce document n'est plus en ligne - l'étude date de 2005 - sa plus ancienne archive disponible remonte au 8 janvier 2013 et la plus récente au 4 mars 2016 - lire dans Archive) [Archive]
↑ Monkey-Spider: Detecting malicious Web sites (University of Mannheim - Laboratory for Dependable Distributed Systems - Travail de présentation d'une thèse de Ali Ikinci le 2 mai 2007 - PDF 96 pages) [Archive]
↑ Vanity, Cracks and Malware - Insights into the Anti-Copy Protection Ecosystem (iseclab.org - PDF 12 pages - Markus Kammerstetter, Christian Platzer et Gilbert Wondracek - Université de technologie de Vienne, Autriche - Plus en ligne; copie disponible dans les archives du Web) [Archive]
↑ Piracy Release Group has been spying on downloaders for 9 months (torrentfreak.com - Andy Maxwell - 11 novembre 2013) [Archive]
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