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cr  25.06.2021      r+  07.09.2022      r-  08.05.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

L'acronyme IdO est utilisé pour : Internet des Objets.




L'expression anglaise Internet of Things ([IoT] — en français : Internet des objets [IdO] ou Connectivité des Choses [CdC]) est l'extension à l'Internet (à l'interconnectivité) des objets (dont les objets de tous les jours, initialement non communicants) et des lieux (sites et monuments touristiques, par exemple).

L'IoT (IdO - CdC) apporte de la connectivité à l'Internet (au Web) des objets du quotidien, comme :

  • Réfrigérateurs
  • Montres
  • Smartphones
  • Jouets des enfants
  • Caméras (de surveillance ou non)
  • Lunettes (les lunettes de Google, par exemple, qui modifient la manière d'appréhender son environnement)
  • Les objets dits de santé (footing, ceintures d'électrostimulation musculaire, etc.)
  • Les compteurs électriques communicants Linky
  • Les machines à café
  • Les voitures, vélos, etc.
  • Le macadam des routes
  • Les brosses à dents
  • Les capteurs divers dont de température, de pression, d'hydrométrie, etc.
  • Centrales électriques
  • Podomètre
  • Rythme cardiaque
  • Mesure de glucose (diabète)
  • Feux tricolores
  • Systèmes de chauffage domestique
  • Lave-linge
  • Lave-vaisselle
  • Hôte aspirante
  • Systèmes de contrôle de parcs aquatiques
  • Systèmes de contrôle de piscines
  • Tout ce qui est peu ou n'est pas du tout protégé, c'est-à-dire quasiment tous les IoT
  • Les quelques IoT protégés par mot de passe et dont presque tous ont conservé le mot de passe d'usine (admin, 1234, etc.)
  • Tous les IoT dont le seul logiciel requis pour s'y connecter est un simple Navigateur Web
  • Etc.

Ces données, qui transitent sur le Web, ne sont pas chiffrées (cryptées) et ces objets ne sont pas sécurisés ni protégés contre les malveillances (dont pénétrations par des dispositifs d'écoute et d'espionnage et communications avec des API distantes inconnues) à cause :

La croissance exponentielle du nombre d'objets connectés et l'explosion du volume des données que ces objets envoient sur Internet à notre insu, y compris la poupée connectée des enfants ou la brosse à dents connectée, font qu'il est impossible de contrôler sa vie privée qui nous échappe. Le Big Data fait que les données de santé remontent aux compagnies d'assurances, des algorithmes calculent le profile de chaque personne sur Terre, et même prédisent leurs émotions (d'où la manipulation des Américains membres de Facebook durant les élections ayant conduit Trump à la présidence des USA en 2017), etc.

La connectivité des objets avec leurs fabricants (prétexte des mises à jour) permet l'injection de codes de contrôle de l'objet, dont celui d'obsolescence programmée (obsolescence intentionnelle et provoquée) de ces objets représentant un chiffre d'affaires colossal pour leurs fabricants. L'École polytechnique fédérale de Zurich (ETH), qui plaide pour des systèmes totalement ouverts et transparents (démocratie digitale), estime que le nombre d'objets connectés sera, en 2025, de 150 milliards d'objets connectés entre eux, sur le Web (l'Internet) et avec plusieurs milliards de personnes.

Imaginez que la serrure connectée de votre logement soit piratée et qu'un cybercriminel vous demande de payer une rançon pour pouvoir entrer chez vous, ou que votre four connecté soit allumé à distance à votre insu, en passant outre toutes les sécurités, et fiche le feu à votre logement... Et, à quoi ça sert ?

Plus nous sommes pris en charge (en esclavage), plus nous perdons notre vigilance et notre intelligence et, lorsque cela touchera, par exemple, les voitures, ce sera le massacre. Les voitures connectées n'intéressent que les fabricants de voitures, à aucun moment les conducteurs ni la sécurité.

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