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Nomophobie : phobie d'absence de son smartphone.

Nomophobie (no more phone) ou mobidépendance : une peur, chez certains, d’être en manque (séparé) de son smartphone.

cr  03.08.2022      r+  03.08.2022      r-  20.04.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

Nouvelle maladie : stress de manque de smartphone (vol, panne, oubli, batterie vide, etc.).




« Nomophobie » : ce terme, inventé en février 2008 au cours d’une étude très sérieuse est entré dans un dictionnaire (le Petit Robert) en 2018, nomme une peur, chez certains, d’être en manque (séparé) de son smartphone. Un terme similaire, « mobidépendance », est également employé (recommandé par l'Office québécois de la langue française).

Le terme est un mot-valise construit par contraction de l'expression anglaise « no mobile-phone phobia » (phobie de ne pas disposer d’un smartphone). Une phobie est une peur démesurée et dépendant d'un ressenti plutôt que de causes rationnelles, d'un objet ou d'une situation précise. L’objet ou la situation générateur de la phobie est appelé « phobogène ».

Il suffit de se promener dans les rues ou les transports en commun, d’observer les voisins de table au café ou au restaurant, pour observer cette dépendance (cet usage abusif) enfermant une bonne part des individus dans une complète aliénation.

  • Expérience vécue : étant dans un restaurant de cuisine africaine, en 2016, dans Paris 18e, une table vide, à côté de la miène, voit s’installer une personne qui n’a pas lâché ses deux smartphones (un dans chaque main) pour saluer 4 connaissances qui s’attablaient, petit à petit, avec lui. Chacun avait 2 smartphones. En 1,5 h de déjeuner avec les personnes qui m’accompagnaient, ces 5 voisins n’ont pas échangé un mot, n'ont rien commandé, et sont restés les yeux rivés et les doigts collés à leurs 10 smartphones. C’est fou ! Serait-ce une folie ? Est-ce que la folie est une maladie ?

Il ne s’agit pas d’un usage abusif, mais d’une véritable dépendance. Et, dans les transports en commun ou ailleurs, nombreux regardent des images ou des vidéos ou écoutent des trucs que l’on appelle abusivement « musique » à tue-tête, sans casque, pour que tout le monde en souffre (profite). Il n’est pas question de faire une remarque au risque de se faire casser la figure.

Une petite partie des utilisateurs en continu de smartphones ne relèvent pas du tout d’une dépendance maladive, mais d’un usage « professionnel » propre à la voyoucratie. On ne sait pas de quoi ils parlent, des langues étrangères étant « obligatoires ».

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