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La pieuvre Google enserre et enferme l'internaute dans ses 120 puissantes tentacules (ses 120 services "gratuits"). Chacun de ces 120 services "gratuits" sert à espionner l'internaute dans un domaine particulier. Le compte Google (Google Account), comme Microsoft PassPort, permet de consolider tous ces espionnages sous un seul et unique identifiant. Google fait des pieds et des mains pour obtenir votre numéro de téléphone portable afin de consolider tous les espionnages depuis un PC avec tous les espionnages depuis un smartphone et avec l'identité personnelle du possesseur du compte et l'identité de tous ses cercles de connaissances (les carnets d'adresses, carnets de contacts, groupes, etc. ...).
Il y a une seconde cible dans la guerre commerciale où les opérateurs tentent de s'approprier les internautes : à l'époque du développement de Chrome (et même avant - voir "Un peu d'histoire - Pourquoi Google en arrive à développer et rendre public "Safe Browsing" ?"), la seconde cible est Internet Explorer, le navigateur de Microsoft, société qui est, elle aussi, une société de marketing publicitaire, ainsi qu'Apple (avec son navigateur Safari et sa boutique).
Internet Explorer équipe 100% des machines sous Windows dans le monde. Internet Explorer permet à Microsoft, même si l'internaute utilise le moteur de recherche Google au lieu du moteur de recherche Bing (de Microsoft), d'espionner tous les internautes et donc d'établir des profils. Les fiches de profil des internautes sont la clé de voute du modèle économique de l'Internet "gratuit", le graal des sociétés de "marketing comportemental". Microsoft se bat comme un beau diable pour faire en sorte qu'Internet Explorer ne puisse pas être retiré de Windows (c'est la fameuse "mutualisation" des composants d'Internet Explorer avec les composants de Windows : il est devenu impossible de désinstaller Internet Explorer malgré les injonctions de la cours de justice Européenne, par exemple.
Dans la ligne de mire de Google, il y a aussi les moteurs de recherche concurrents, génériques ou à paiement pour le positionnement, comme Yahoo, AOL, MSN Search...
Combien de moteurs de recherche sont déjà morts, victimes de la guerre des moteurs ? Un moteur de recherche génère plus d'argent qu'une planche à billets !
Souvenez-vous ! Déjà, en 2005, les grandes manoeuvres dégagent la voie pour Google :
S'il n'y avait pas eu une opposition interne de la direction de Google, au développement de leur propre navigateur, Google Chrome aurait vu le jour beaucoup plus tôt. Un moteur de recherche, gratuit pour l'internaute, est une rivière d'argent pour son propriétaire.
Eric Schmidt aurait déclaré :
"A l'époque, Google était une petite entreprise", et il n'avait pas envie d'endurer les coups d'une "guerre des navigateurs". Cependant, après que les co-fondateurs de Google, Sergey Brin et Larry Page, aient recruté plusieurs développeurs de Mozilla Firefox et construit une démonstration de Chrome, Schmidt a admis qu' "Il était si bon qu'il m'a contraint à revoir ma position" (src).
Il n'y a pas mieux qu'un navigateur Internet pour pratiquer la filature et l'espionnage 24/24 de 100% des internautes, le "Tracking" conduisant au "Profiling" dit, pudiquement, "Marketing Comportemental" dans le monde du commerce.
Depuis, la société Google est dotée des trois pierres angulaires de l'espionnage des personnes physiques ou morales : le système d'exploitation, le navigateur et le moteur de recherche. Les trois pilliers du premier cercle du pouvoir.
La vitesse de Google Chrome est avancée à grand coup de comparatifs de la vitesse d'exécution d'une boucle en JavaScript ou du rendu de telle séquence de balises. On se bat à coups de nanosecondes, sur des opérations totalement marginales dans une page Web, alors que le travail d'un navigateur est un tout, y compris d'aller chercher et rapatrier toutes les ressources nécessaires à l'élaboration de la page..., de mettre en page du texte, des images, des tableaux etc. ... Sur une page Web de plusieurs centaines à plusieurs milliers de lignes de code, les scripts ne représentent quasiment rien.
Observons simplement les statistiques, établies par Google lui-même (Google Analytics), en ce qui concerne quelque chose de beaucoup plus critique pour l'internaute que la vitesse marginale d'exécution d'un script : la vitesse de chargement moyen de la page totale. Ce temps est le plus long dans le temps global entre le moment où l'internaute clique sur un lien et le moment où la page a terminé de s'afficher. C'est ce temps de chargement (ainsi qu'une astuce qui consiste à déplacer l'exécution des scripts en fin de chargement de la page) qui modifie substantiellement la perception qu'à l'internaute de la vitesse du navigateur, le seul critère significatif pour l'Internaute. Mesuré sur des dizaines de milliers de pages, sur plusieurs semaines, ces chiffres sont significatifs.
Firefox (et le code " Mozilla ", qui identifie également des versions de Firefox dans les identifiants des navigateurs), est le plus rapide.
La mesure suivante porte sur 221.000 pages affichées par 109.000 visiteurs différents avec leurs diverses machines, leurs divers fournisseurs d'accès etc. ...
Il n'y a que le résultat qui compte. Firefox est le plus rapide !
Et non ! Google Chrome n'est pas un produit Open Source - Pdf - anglais - 51 pages.
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