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cr  14.01.2024      r+  14.01.2024      r-  20.04.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

Un « mot-valise » est un terme inventé, un « néologisme » (un mot nouveau) et une « contraction » faite à partir de fragments (syllabes) de mots existants que l'on fusionne pour en faire un raccourci, parceque l'on en sent la necessité ou pour le simple plaisir de le faire et de l’inventer (amusement).

Un « néologisme » finit, s’il a du succès, par entrer dans un vocabulaire spécifique ou général. Les « mot-valise » existent dans toutes les langues, mais, pour finir par entrer dans un dictionnaire « sérieux » de la langue en question, il faut plus que le succès d’usage, il faut une certaine intelligence de la chose.

néologisme est, d’ailleurs, construit à partir du grec « neos » (nouveau, récent) que l’on fait suivre de l’élément grec « logos » (parole, discours, raison, relation). Il s’agissait donc, initialement, d’un discours parlé qui a fini par désigner le principe même de construction de textes courts, mais signifiants, y compris dans la langue écrite.

En anglais, un « teapot » est un « mot-valise » pour parler rapidement d’un « pot à thé » (en français : « théière »). « Teapot » est entré dans le vocabulaire courant et les dictionnaires.

Imaginons une fourchette avec l’une des branches extérieures coupante et sa partie vers le manche légèrement creuse comme une cuillère (un rêve de randonneur où le tout-en-un fait gagner du poids). Comment pourrions-nous l’appeler en un mot ?

  • Cuifourcoupe ?

  • Cuifourcoup ?

  • Cuifourcou ?

  • Fourcuicoup ?

  • Coufourcui ?

  • Cuicoufour ?

  • Cuicui ?

À vos crayons dans notre forum (et ne répondez pas que c’est idiot puisque, pour couper, il faut un second ustensile pour tenir – vous n’avez qu’à randonner avec votre moitié, qui en a également un, et vous avez la paire !). Ah oui, objection : « Mettre un truc coupant dans la bouche ? Ça va pas, la tête ?! »