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Fonctionnement des ventes de presque tout sur le Web.
Prenons l'exemple de la vente de logiciels, mais ceci est valable pour la vente de tout (livres, haute technologie, casseroles, maisons, pots de yaourt, voitures, électroménager, billets de théatre, etc. ...).
Les éditeurs de logiciels conçoivent et développent leurs logiciels. Outre les ventes en boutiques, ils les vendent directement en utilisant une plateforme de paiement en ligne.
Une plateforme de paiement en ligne dispose d'un agrément d'intermédiaire bancaire qui fait intervenir la banque du vendeur, la banque de l'acheteur et le réseau du moyen de paiement (Visa, MasterCard, etc. ...).
Les vendeurs s'appuient également sur des ventes indirectes que peuvent leur apporter des " indicateurs d'affaires " (ou " apporteurs d'affaires "), comme on en trouve dans tous les métiers et dans tous les domaines. La rémunération de l'apporteur d'affaire est normale : il a fait un effort pour promouvoir un produit et touche une commission, fixe ou en % de la transaction.
Le seul endroit où les % de commissions à des apporteurs d'affaires sont interdits sont les marchés publics et les appels d'offres publics. C'est là où naissent les scandales financiers des politiques et des élus, comme des intermédiaires patentés.
A un bout de la chaîne, il y a l'éditeur de logiciels et, à l'autre bout de la chaîne, il y a l'utilisateur acheteur.
Entre les deux, il y a deux intermédiaires : la régie publicitaire et la plateforme de paiement (qui peuvent être la même entité).
Pourquoi ce n'est pas l'éditeur lui-même à qui l'on paye le logiciel ? Parce que l’immense majorité des éditeurs de logiciels n’ont absolument pas la taille et les infrastructures matérielles et sécuritaires pour pouvoir manipuler des transactions financières sur le Web (ils n’ont même pas les moyens de se payer un certificat d’authentification). Donc ils passent par un organisme agréé
D’autre part, l’immense majorité des webmasters qui souhaitent monétiser leurs sites ne savent pas faire de la publicité, et les éditeurs de logiciels non plus. C’est un métier. Donc l’un comme l’autre passent par une régie publicitaire.
L'éditeur peut choisir plusieurs plateformes s'il le souhaite (et si le contrat passé avec une plateforme ne l'oblige pas à l'exclusivité).
Affiliation :
Les webmasters qui souhaitent monétiser leurs sites Internet s'affilient à une ou des régies publicitaires et font la promotion des produits :
L'affilié (le webmaster) dispose alors de ressources publicitaires que la régie met à sa disposition et que l'on retrouve sur son site.
Si le visiteur clique sur cette publicité et continue vers un acte d'achat, il est dirigé vers la plateforme de paiement et le webmaster touche sa commission.
Cookie et affiliation :
Parmi les cookies positionnés par la régie publicitaire, l'un d'entre eux permet de savoir quel site (quel " affilié ") à conduit un visiteur à suivre une publicité. En remerciement de cet effort de promotion, un cookie permet de garantir à ce site que, si le visiteur poursuit vers un acte d'achat :
C'est le site à l'origine de l'intérêt du visiteur pour le produit qui sera rémunéré.
L’acceptation des cookies est obligatoire pour que la chaîne complète ne soit pas brisée et que le webmaster à l’origine de la vente soit identifié afin d’être rémunéré.
Sans les cookies (blocage ou effacement systématique), la monétisation est souvent perdue. Quant au blocage de la publicité, elle bloque la monétisation de nombreux sites qui périclitent ou développent des approchent agressives (si publicité bloquée, pas d’accès au site) ou des approchent différentes (si paiement d’un abonnement au site, pas de publicités affichées). Il s’agit d’un lent glissement vers la perte de la « pseudo » gratuité de l’Internet.
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