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Il y avait sept photographes travaillant à la Martinique lors de l'explosion de la Pelée. Au moins cinq d'entres eux se trouvent dans mes archives et ont fait des travaux de photographies privées pour le compte de la branche chinoise, installée à la Martinique, de ma famille (du côté de ma grand-mère paternelle). Les versos de Depaz, Sully, Celestin et Hartmann sont zoomables. |
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Martinique - Depaz - 1 - Recto |
Joseph Depaz ? - ? Depaz est installé à Saint-Pierre de la Martinique d'après l'annuaire publié en 1897 par le Comptoir des intérêts coloniaux. Ses premiers clichés connus sont ceux publiés dans L'Illustration, en 1891, sur un cyclone qui a ravagé la Martinique. En compagnie du capitaine J.-B. Moreau, il photographie la plantation Saint-James et en fait un album. La famille Depaz est une des grandes familles propriétaires de distilleries de rhum dans la région de Saint-Pierre et à Basse-Pointe. Elle y était encore installée dans les années précédant la seconde guerre mondiale, tout comme la distillerie du Galion (Marie-Hélène Degroise). La photo : Foung Pou Apô est mon arrière-arrière-grand-mère paternelle. Elle est la fille (ou la femme ?) du mandarin de Canton, Foung Pou, mon arrière-arrière-grand-père, qui s'installa à la Martinique vers 1850. L'une de ses filles, Louise Ernestine Foung Pou, ma grand-mère paternelle, rencontra Fernand Pinard, chef de cuisine à bord de l'un des paquebots de la CGT (Compagnie Générale Transatlantique) lors d'une escale. Ils s'installèrent à Saint-Nazaire où ils montèrent une affaire prospère de charcutier traiteur (il est dit dans la famille qu'ils avaient acquis en totalité deux immeubles à usage locatif dont ils firent don à l'État français après 1918 pour la reconstruction du pays). Ils quittèrent Saint-Nazaire pour Paris (un appartement que j'ai connu, rue Amelot) où mon père fit une partie de ses études et de ses ingénieras. Mon père, Oger Jules Louis Fernand Pinard, est né à Saint-Nazaire en 1899 et y est mort. Dito pour sa sœur Fernande Pinard, ma tante, épouse Albert Moras (militaire de carrière). |
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Martinique - Sully - 1 - Recto |
Léon Sully ? - ? Rédacteur en chef des Antilles Membre de la SAF (Société Astronomique de France) fondée en 1887 par Camille Flammarion (CDSA). Léon Sully effectuait les calculs permettant de connaître les conditions du déroulement des phénomènes astronomiques spectaculaires. Des éphémérides étaient publiées pour la Martinique et la Guadeloupe. Il donnait également des conseils afin de faciliter la photographie des planètes. Ces informations étaient données à la population dans des articles de presse (Ciel tropical) (Annales Bureau central météorologique de France - Page 8). Installé à Fort-de-France et à Saint-Pierre d'après l'annuaire publié par le Comptoir des intérêts coloniaux, Léon Sully a présenté un album de photographie sur la Martinique à l'exposition de Chicago, en 1893, album qui lui a été ensuite restitué (Marie-Hélène Degroise). Photos des cyclones de la Martinique du 20 septembre et des 12-13 octobre 1894 publiées dans le numéro 1123 — 8 décembre 1894 de "La Nature" (Revue des sciences et de leur application à l’art et à l’industrie) (Gloubik) (La Nature - Page 19). 27 Septembre 1996 chez Christie's Londres, vente d'un lot de photographies dont 8 Léon Sully. Dans ce document en néerlandais, page 6 col 1, on parle de Léon Sully es qualité Rédacteur en chef des Antilles. Texte intégral de "Jahrbuch der Astronomie und Geophysik". La Photo : Dito photo de Joseph Depaz, ci-dessus. |
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Martinique - Célestin - 1 - Recto |
Théodore Célestin ? - ? Photographe et Commerçant Membre de la SAF (Société Astronomique de France) fondée en 1887 par Camille Flammarion (CDSA). Atelier à Paris, et aussi à Saint-Pierre de la Martinique. Son album imprimé est intitulé Souvenir de la Martinique. Il photographie l’île avant l’éruption de la Montagne Pelée, en mai 1902, et en tire des cartes postales (Marie-Hélène Degroise). |
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Martinique - Hartmann - 1 - Recto |
Martinique - Hartmann - 1 - Verso |
Hippolyte Antoine Hartmann 1818 - ? Une source connue : Référence FR ANOM SOM F4 « Album martiniquais », album de photographies antérieures à 1902 imprimées (lithographié) par Eugène Ciceri (1813-1890) et Lemercier Cet album présente notamment des vues de Saint-Pierre antérieures à l'éruption de la montagne Pelée. Ces douze vues et scènes de la Martinique, lithographiées et peintes par le délicat paysagiste Cicéri (1813 1890) d’après les photographies d’Hartmann, l’un des premiers photographes de la Martinique, peuvent être datées des années 1860. (Marie-Hélène Degroise) (Cartels exposition Antilles Bibliothèque Mazarine - Page 14) La Photo : La nourrice de ma grand-mère paternelle, à la Martinique. L'annotation est de ma tante Fernande Pinard et indique que ma grand-mère paternelle appelait sa nourrice "Maman Da" également écrit "mamanda" sur une autre annotation. Je n'ai pas de signification pour cette expression et l'origine familiale et ethnique de cette nourrice est inconnue - très probable martiniquaise (mais qu'est-ce que c'est qu'être "martiniquais" ?). |
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Martinique - Cunge - 1 - Recto |
Martinique - Cunge - 1 - Verso |
Henri Cunge ? - ? Cunge a photographié la rade de Saint-Pierre après l'éruption de la Montagne-Pelée, mais est spécialisé dans les vues du littoral et du port de Fort-de-France, et des bâtiments de la Marine nationale (Marie-Hélène Degroise). Lors de l'explosion de la Pelée, Cunge se précipita pour faire des photographies qu'il tenta, dans un geste purement mercantile, de vendre à Camille Flammarion moyennant finances alors que seules les démarches humanitaires comptaient. Camille Flammarion rejeta Henri Cunge et ses photos. |
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