Assiste.com - Sécurité informatique - Vie privée sur le Web - Neutralité d'Internet

cr  03.08.2012      r+  12.02.2016      r-  16.05.2024      Pierre Pinard.         (Alertes et avis de sécurité au jour le jour)

La chaîne du téléchargement et de l'installation d'une application commence par le développeur et se termine par l'utilisateur. Normalement, c'est simple. Soit le logiciel est commercial et l'utilisateur l'achète, soit le logiciel est gratuit et l'utilisateur honnête fait une donation au développeur en vertu du principe « Toute peine mérite salaire ».

Mais il y a l'appât du gain, toujours plus de gains.

  • Celui du développeur de logiciels légitimes gratuits qui ne voit pas les donations rentrer.

  • Celui du cybercriminel qui développe des applications destinées à être téléchargées et installées massivement (petits jeux vidéo, gadgets pour Windows, faux logiciels (dont de sécurité), trucs prétendant tourner en dessous de la ceinture, trucs prétendant tourner autour des vedettes, etc. tout ce qui, simplement par son nom, attire le gogo...).

  • Celui des acteurs légitimes du Web, qui cherchent à être présents partout et se servent des logiciels à télécharger comme d'un cheval de Troie pour pénétrer et toucher les internautes. Même s'ils sont légitimes, les moyens qu'ils utilisent pour se déployer les font rejoindre les gigantesques et innombrables mafias des cybercriminels.

  • Celui des acteurs cybercriminels du Web. Les anciens se souviennent, sans doute, des incroyables attaques CWS (Cool Web Search) en 2003. Dix ans plus tard, rien de changé. En 2013, ce sont les incroyables attaques à la QVo6 qui propulsent, statistiquement, ce site cybercriminel, au 316e rang mondial de la fréquentation des sites Web, ce qui est un classement fabuleux de fréquentation !

  • Celui des intermédiaires, cette communauté de rapaces inutiles qui s'interposent : les sites de téléchargement.

À l'autre bout de la chaîne, il y a l'internaute, piégé. En s'en fout de l'internaute ! Ce n'est qu'un cochon de payeur ! Il est pris en otage et paye les pots cassés.

Le gratuit, ça n'a pas de prix, mais ça a un coût :

     Si le produit est gratuit, c'est que vous êtes le produit.
     Si le service est gratuit, c'est que vous êtes le service.