Lorsque vous choisissez de désactiver le filtre anti-phishing et anti-sites dangereux de votre navigateur, vous vous exposez à des attaques silencieuses dont certaines ne sont pas prises en charge par les antivirus et pare-feu.
Chaque fois que vous avez un doute sur l'un des sites vers lequel vous vous apprêtez à aller (un site sur lequel vous n'êtes encore jamais allé, un site dont le contenu en lui-même incite à la méfiance, etc. ...), que le filtre anti-phishing et anti-sites dangereux soit activé ou non, procédez à une vérification manuelle AVANT d'aller sur ce site, AVANT de cliquer sur le lien. Utilisez les deux collections d'outils suivantes et recherchez, sur les divers services de Web-Réputation, ce qui est dit à propos de ce site. Posez-vous la question, et posez la question : est-ce un site de confiance ? :

Les navigateurs Web tentent de rendre la navigation de tous les internautes du monde plus propre, plus sécurisée, moins angoissante, en particulier en utilisant des filtres développés par des tiers extérieurs. Si l'utilisateur peut choisir un ou plusieurs filtres parmi ceux existants (liste ci-dessous), les éditeurs de navigateurs Web en installent un de manière native dans leur produit.
Ces filtres recherchent en permanence la présence du nom de domaine (site Internet) de chaque lien (URL) sur lequel vous cliquez (liens dans les pages Web visitées, liens des résultats de recherches avec un moteur de recherche, etc. ...) dans deux listes noires qu'ils maintiennent :
- Liste des sites dont certaines pages, que ce soit par la volonté de son éditeur ou à son insu (site hacké), pratiquent le phishing.
- Liste des sites dont certaines pages, que ce soit par la volonté de son éditeur ou à son insu (site hacké), attaquent le visiteur (distribution de malwares, tentativent d'exploitation de faille de sécurité, etc. ...).
Un avertissement vous éclaire sur le problème et vous demande si vous souhaitez poursuivre malgré tout ou abandonner.
Exemple avec le filtre Google Safe Browsing et la manière dont Firefox le met en œuvre :
Lorsque le filtre Safe Browsing signale au navigateur Web que l'URL que l'internaute tente d'atteindre est dangereuse (site de phishing, site de malwares, site d'attaques, site contrefait, etc. ...), le navigateur Web le signale. Deux avertissements différents peuvent apparaître, selon la nature de l'attaque.
Vous avez alors trois possibilités :
- Sortir et revenir à la page précédente.
- Demander des informations complémentaires sur la page, son site et la raison de l'avertissement
- Ignorer l'avertissement et courir le risque, ce qui, dans certains cas, ne pardonne pas.

Alerte :
La page demandée est une contrefaçon d'une page d'un site réel - c'est une page de
Phishing
Alerte :
La page demandée embarque une attaque (un programme malveillant ou une exploitation d'une
faille de sécurité).
Les filtres anti-phishing et anti-malwares utilisés de manière native par les éditeurs de navigateurs Web sont :
- Firefox, Google Chrome et Safari utilisent Google Safe Browsing (lancé le 21 mai 2007)
- Internet Explorer utilise Microsoft SmartScreen
- Opera utilise une combinaison des listes noires anti-phishing de Netcraft et PhishTank ainsi que la liste noire anti-malware de TRUSTe.
- Yandex, moteur de recherche russe, peu ou pas utilisé en France, dispose d'un outil similaire appelé Yandex Safe Browsing.
- Blekko, le moteur participatif de Rich Skrenta, laisse passer moins de malveillances que Yandex, Google et Bing. Il se base sur du crowdsourcing.
Lire l'article
Comparatif Google Safe Browsing vs Microsoft SmartScreenCes dispositifs peuvent être activés ou désactivés.
Tous les antivirus proposent des dispositifs similaires (parfois optionnels, dans des versions généralement appelées « Internet Security »), qui peuvent fonctionner en complément ou en remplacement des dispositifs natifs.
Il existe des dispositifs tiers, qui peuvent être installés sous forme de plugins, et qui fonctionnent également en complément ou en remplacment des deux autres :
